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Traduction : Jean-Michel Boissier Illustration : KLEI Titre original : The iron dream Première parution : 1972
Pour la présente édition :
Editeur : OPTA
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L'avis des internautes (39 réponses)
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RE : Rêve de fer
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08/07/2006 à 17h08
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l'entreprise de Norman Spinrad me paraissait intéressante, et c'est pourquoi, moi qui lis rarement de la SF, j'ai lu REVE DE FER.
Mais si j'ai pris du plaisir au debut à decrypter la fiction pour y retrouver les relations entre d'une part les personnages et les evenements du récit, et d'autre part les données historiques correspondantes , la realisation m'a paru rudimentaire. Les trompettes epiques necessitent d'avoir du souffle, et Hitler n'en a pas, Norman Spinrad ne lui en a pas donné, à mon sens !
J'ai donc abandonné la lecture, saturé de violences, de massacres et d'adjectifs racistes - que je comprends bien dans le contexte, y a pas d'equivoque la-dessus, mais qui font du recit une caricature comme le langage nazi lui-même en etait une, et un ramassis de tueries comme le nazisme fut un deferlement de violences et d'inhumanités.
Bref, j'ai trouvé que cette tentative interessante se soldait par un echec, faute de distanciation de Spinrad face à cet Hitler ecrivain dont le regard tient toujours le devant de la scène.
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dernière édition : 08/07/2006 à 17h25
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RE : Rêve de fer
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01/06/2007 à 15h08
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Sur la forme, roman sans grand intérêt pour le lecteur que je suis.
Si à certains moments cette caricature du régime nazi a pu m’intéresser quelque peu (dans son côté grand-guignolesque / gay-pride notamment ) j’avoue avoir sauté des pages à pleines poignées tellement elles m’ont parues répétitives et mal écrites.
On a beau savoir que c’est voulu par l’auteur, que par ce biais Spinrad a souhaité faire ressortir la folie d’ Hitler, son côté minable et sa pensée simpliste, je ne suis pas sûr que ce soit suffisant quand on traite de l’émergence du national socialisme en Allemagne et en Europe ainsi que ses conséquences.
Je ne pense pas avoir été le seul à avoir ri en imaginant ces beaux blonds en cuir moulant chevauchant leur rutilant bolide qui s’éclatent à massacrer le « différent ». J’ai eu plaisir à cette vision du " fanatisme béat plein de bons sentiments".
J’oubliais juste un peu vite que derrière cet eugénisme se dissimulaient toutes les atrocités subies par les juifs, que derrière Ludolf Best se cachait un mélange de Rudolf Hess pour la consonance et d’Himmler pour la fonction, que derrière Stopa se cachait Röhm, que Bogel c’est Goebbels, Waffing c’est Göring et que ces gens c’étaient tout sauf de beaux héros au yeux bleus et aux muscles d’acier.
J’oubliais déjà que la souffrance, le martyr, la mort, l’extermination de toute une population (juifs mais aussi handicapés, tsiganes, communistes, homosexuels, résistants) avaient été systématisés, orchestrés avec minutie et abnégation par les têtes pensantes du régime puis mis en application avec le plus grand dévouement.
A ce propos lisez, relisez « la mort est mon métier » de Robert Merle, beaux moments d'horreur en pespective .
Si Spinrad traite de la création du NSDAP, de la journée de Potsdam, de la nuit des longs manteaux, de la blitzkrieg et même de la construction des camps de la mort, sur la Shoah (dans le livre elle se dilue dans l’action guerrière ce qui me gêne énormément) il ne se retourne pas.
Or le nazisme ce n’est pas que des crimes de guerre et ce système n'a pas existé de par la folle volonté d'un seul homme. D'ailleurs elle a bon dos la folie, elle excuse un peu trop la folie non?
Peut-on occulter la Shoah d’une pichenette quand on écrit une parodie du nazisme ?
Je ne crois pas.
Pour moi et malgré l’indispensable petite postface il manque quelque chose d’un peu pédagogique pour compenser l’écriture ignoble et le fond débilitant du « t’es pas conforme boum boum t’es mort »
Spinrad a fait un autre choix, je le déplore.
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dernière édition : 01/06/2007 à 16h08
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