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Traduction : Michèle Charrier Illustration : Benjamin Carré Titre original : The Separation
Pour la présente édition :
Editeur : Denoël Collection : Lunes d'encre
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L'avis des internautes (20 réponses)
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RE : La séparation
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15/02/2009 à 12h12
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Ce qui me gène dans La séparation, c'est avant tout ma difficulté à trouver une cohérence à l'ensemble des parties. J'ai été bluffé par les mémoires de guerre de JL, et la partie sur Joe (qui est pour moi plus intéressante et plus dérangeante au niveau des questionnements induits), mais j'ai du mal à les assembler, malgré les boucles temporelles imbriquées sur lesquelles Priest les referme |
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Pareil. Le priestomètre a beaucoup crépité avec ce roman. A la confusion propre à cette histoire priestienne s'est rajoutée celle provoquée par la découverte d' incohérences entre ce roman et ce que j’ai appris ces dernières années. Je pédale donc dans la choucroute Je récapépète (corrigez-moi si je me trompe) :
Hitler était illustrateur [1] mais il a bien failli y passer dès le berceau [2]. Bien sûr, il n’avait pas un caractère facile mais c’est parce que tout le monde était méchant avec lui quand il était petit [3].
Il y a eu des guerres mondiales. Reste à savoir si les Japonais ont finalement vaincu les USA comme le laisse entendre (ou pas) la référence [4] après avoir lancé maints raids sur l’Amérique [5]. Ceci dit, cette référence [5] nous affirme que même les morts japonais combattent, ce qui évidemment constitue un avantage numérique de taille faisant pencher la balance en faveur d’une victoire japonaise.
Comme zomver junior révise la seconde guerre mondiale pour le brevet des collèges et que je tiens à ce qu’il sache ce qui s’est vraiment passé, j’en appelle aux férus d’histoire qui hantent ce forum et leur pose quelques questions essentielles: les frères Sawyer avaient-ils lu le Hagakure (moi, non mais tout le monde s’en fout) ? Que se serait-il passé si le rugby avait été une discipline olympique en 1936 ? Chabal serait-il monté sur le podium ? Le cours des évènements en aurait-il été durablement bouleversé ? Le portable existait-il vraiment dans les sixties comme le suppose la référence [5] ? Etait-il aussi gros que ceux qu’on voit dans X-files ? Sir Winston Churchill fumait-il vraiment le cigare ou préférait-il des joints ? Quant à Adolf, a-t-il réellement porté une coiffe d’Indien et un os en travers du nez quand il a pris le commandement de l’armée rouge et de l’armée noire pour assujettir l’Europe [6] ?
Après La séparation, j’ai enchaîné sur l’étonnant Sayonara Baby que je viens de finir et là, je suis éprouvée… J’ai même rêvé que Sir Winston Churchill avait été blessé dans les bombardements de Londres, qu’on avait dû lui bander le visage et qu’il avait été soigné en Amérique dans un couvent de Carmélites protégé par des rônins.
Toutes ces réalités m’intéressent et me fatiguent à la fois. Je ne sais même plus quand je suis.
Mon prochain bouquin sera donc à visée thérapeutique : de la SF bourrine, d’un côté les méchants, de l’autre les gentils. Une seule réalité : celle de la feuille d’impôts. Un style épuré : sujet, verbe, complément. Points de suspension interdits tout comme les tirets à rallonge. Une fin sans ambiguïté : les gentils perdent, les méchants gagnent (il me faut un minimum de réalisme).
Surtout que l’on ne me demande pas ce qu’est un gentil ou un méchant.
Je ne veux plus m’embarrasser de détails.
zomver usée
[1] Rêve de fer – Norman Spinrad
[2] Dieu porte t-il des lunettes noires ? – M. G. Dantec
[3] Pauvre petit garçon ! in Le K – Dino Buzzati
[4] Le maître du haut–château – Ph. K. Dick
[5] Sayonara Baby – Fabrice Colin
[6] Caroline, oh! Caroline – Paul Van Herck
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 "Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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RE : La séparation
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29/03/2009 à 21h01
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Hmmm… j’ai eu du mal avec « La séparation » !
Je suis pourtant très sensible à l’histoire du XXème siècle et à celle de la Seconde Guerre Mondiale mais j’ai trouvé ce roman trop long, pas assez incisif, juste aux portes de l’uchronie, tout en y étant sans avoir l’air d’y être…
Je m’étais pourtant mis en jambe pour me remettre dans l’ambiance de l’époque en absorbant juste avant, le court roman de Georges-Marc Benamou : « Le fantôme de Munich » (que je vous recommande et qui sortira bientôt au cinéma avec l’intervention sur le scénario de Václav Havel et Miloš Forman).
Mais hélas, j’avais lu il y a peu le roman d’Alice Ferney : « Les autres » dans lequel différentes parties se succèdent en considérant avec habileté différents points de vue d’une histoire… donc répétée pour le lecteur…
Je me suis mis à table avec « La séparation »… avec les yeux plus gros que le ventre… et je me suis senti trahi par des ficelles qui se sont étirées inlassablement…
Pourtant l’écriture est remarquable, l’histoire poignante et centrale dans l’épisode britannique de la folie d’Hitter ; pourtant il y a là un fil qui ne vous lâche plus ni les yeux, ni la mémoire, ni même l’âme ! Pourtant encore, j’ai eu du mal à le délaisser, et j’ai aimé les inventions, les points de vue, les « témoignages » quasi historiques des personnages… En afit, je me suis surpris à attendre plus, autrement, quelque chose de plus percutant, de plus bluffant…
Et j’ai peiné à la fin du livre, avec un sentiment de frustration…
Et puis le temps passant depuis la fin de la lecture, je me surprends à être encore dans le roman, dans les subtiles descriptions de lieux chargés d’Histoire, dans les errances de personnages pris dans la tourmente de la même Histoire, en proie à leurs contradictions…
Je ne l’ai pas vraiment aimé mais pourtant, il m’habite encore avec délice !
Allez comprendre ! C’est surement là la force de la magie de Priest…
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RE : La séparation
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11/06/2009 à 14h04
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Terminé hier. Globalement déçu. Attention le roman est très très bien écrit. Priest est un maitre, et le coté intimiste de sa façon de décrire la guerre au travers des récits de ses personnages est particulièrement poignant. Sur la forme, une véritable réussite, un très beau roman.
Mais malheureusement ça s'arrête un peu là.
Il n'y a aucune surprise, aucun véritable rebondissement qui ne soit globalement attendu.
Et la fin, malheureusement, la fin est connue 150 pages avant la fin. La fin est absolument évidente, un twist qu'on sent venir de loin. Un truc de SF vieux comme le monde, même si la toute dernière phrase ré-ouvre l'histoire - ou la boucle.
Tout ça est maitrisé mais bizarrement pour un roman de Priest, à aucun moment je n'ai eu la sensation d'être perdu.
Il n'y a pas confusion des réalités (cf La fontaine pétrifiante, chef d'oeuvre en la matière), il y a entrelacement.
C'est beaucoup moins puissant comme sensation.
L'(es) enfant(s) par exemple, typiquement, on sait qui est qui immédiatement, dès la première phrase qui le(s) mentionne(nt).
Il est possible à tout moment de savoir sur quelle ligne on se trouve, et où elle croise sa jumelle.
Déçu donc de ce point de vue.
Ou alors c'est le résultat quand on a lu plusieurs Priest, on s'habitue, peut-être?
Je le conseillerai absolument à tout lecteur qui voudrait commencer Priest cependant, sans la moindre hésitation.
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 The abyss should shut you up. Peter Watts - Starfish
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