La Horde du Contrevent

Avancée sur ActuSF, une possible lecture topologique du roman :

[spoilers potentiels]

"[...] le roman commence dans un univers descriptible avec une seule dimension spatiale (la trace), puis passe dans un univers à deux dimensions spatiales (dont une bornée), puis trois dimensions spatiales, pour continuer en rajoutant une dimension temporelle.

On démarre avec une variable spatiotemporelle , et on finit avec 4, ce qui est le minimum pour permettre l'apparition des attracteurs étranges (ce qu'est, par exemple Caracole) qui se déploient dans la deuxième partie du roman et se poursuit avec une rotation temps/espace qui symétrise l'axe temporel et l'axe de progression au moment où la Horde rattrape la précédente (effondrement d'onde), pour s'achever sur un effondrement des 4 dimensions créées, conduisant à une extinction des attracteurs."

C'est un superbe livre!
J'ai été transportée, j'ai eu l'impression de "manger' du vent avec Golgoth ( ca c'est un nom qui en impose!), de vibrer avec Oroshi..., et surtout, ce fameux furvent au début, qui met dans l'ambiance de suite!
Je n'ai pas été déçue par la fin, mais je n'en dirais pas trop ici de peur de "spoiler"
Pour moi, c'est un bel univers, que l'ont "sent" pour de bon.
Girlfromspace

Bonjour encore,
si, une minuscule critique sur le livre.
L'auteur utilise deux expressions utilisées dans le sud de la France, mais l'une est "mal employée" et l'autre mal orthographiée...
Ce n'est pas grand chose, mais ça a retenu mon attention pendant ma lecture.
Ainsi "Il ne m'apprit dégun" est inexact, puisque dégun, ça signifie "personne" et non pas "rien".
Et puis, on ne dit pas "c'est caffi de... " mais c'est "claffi de..." pour dire "c'est rempli" ou "c'est plein de..."
girlfromspacefromsouth

J'ai trouvé qu'il y a beaucoup de travail dans ce romans.
Les personnages sont nombreux, variés et intéressants la horde etant le personnage principal du livre.L'auteur s'est appliqué à faire entrer son lecteur dans ce groupe. Le style, le rythme, l'ambiance participent à cette immersion. C'est plus une expérience esthétique qu'un récit.
J'avoue avoir deviné la fin à mi-lecture, mais ici l'important n'est pas la destination, mais le parcours.

Je suis étonnée que beaucoup aient été si déçus par la fin. Je trouve au contraire qu'elle démontre un certain réalisme.
Je vois aussi ce roman comme une expérience de par le choix de l'auteur de le penser comme un journal, ce qui permet une réelle immersion dans cette horde.
Certains personnages sont omniprésents et d'autres sont peu représentés, mais n'est ce pas justement ce qui permet de les caractériser ?

L'alchimie du roman par JP Depotte :
https://www.youtube.com/watch?v=bK05hu6aWnw

		Citation : L'alchimie du roman par JP Depotte : https://www.youtube.com/watch?v=bK05hu6aWnw

Une analyse que je trouve très pertinente. Merci pour le lien Olivier