La Horde du Contrevent

		Citation : Avec le recul, je me rends compte que certaines théories d'Oroshi me sont passées au-dessus, sur la fin du livre notamment.

Des théories + poètiques que rationnelles : elles ont leur charme.

		Citation : Et certains passages me paraissent un peu loufoques à présent

Originaux et poètiques ama.

Oui, j'imagine que tu as raison...
Que c'est parce que je ne suis plus imprégnée par l'ambiance du livre, que je vois ces évenements d'un autre oeil, qu'ils me paraissent incongrus...
C'est dommage, j'aurais aimé y flotter encore un peu....

C'est parce que ces passages me paraissaient aussi très originaux que la toute fin m'a semblé tomber à plat, si j'ose dire :-), par effet d'un contraste vraiment trop grand, du genre "Comment ? Tout ça pour en arriver là ? C'était bien la peine !"

		Citation : "Comment ? Tout ça pour en arriver là ? C'était bien la peine !"

Bon,
Et si on en parlait pour de bon à l'Atelier ?
Salle Ellison j'ose pas prendre la salle Dick....!

Jai trouvé que ce livre est un exrcice de style intéressant mais un peu vain. certe le roman est plutôt beau et efficace mais il manque d'originalité et de spontanéité. Chaque événement m'a semblé longtemps prévu à l'avance. l'idée des 23 points de vus m'a semblé sous exploité car ce sont souvent les même personnage qui s'exprime. L'univers m'a semblé passionant mais déjà vu. Bref, j'ai bien aimé mais j'ai pas trouvé que c'était un chef d'oeuvre.

Au bout du chemin avec la Horde, des impressions contrastées :


Les plus :

- Des personnages romanesques en diable (Golgoth et Caracole notamment) et attachants (à peu près tous)
- L'homme dans un affrontement charnel avec la Nature, contraint à une compréhension intime autant qu'à une lutte pied à pied.
(On pense aux grands marins, aux volcanologues, aux alpinistes de l'extrême.)
- Un monde de vent et de verbe, déroutant et fascinant par son rythme, ses inflexions, ses ruptures.
- Des grands et beaux moments, chargés d'émotion et de puissance visuelle; en vrac : la joute verbale de Caracole, Golgoth et son père, l'autour face au vent...

Les moins :

- La fin.
- Des effets, à mon sens pas toujours maîtrisés ou pertinents :
La numérotation inversée : elle m'a laissé froid; immergé dans le texte, je ne vois, ni ne perçois, le défilement du compteur et l'effet ne peut se faire sentir que détaché de l'oeuvre et de son unité.
Les jeux typographiques : j'ai trouvé leur utilisation trop restreinte. La Horde est finalement assez peu représentée, toujours en triangle ou diamant, et j'aurais aimé lire plus de "lignes de vent".
Les néologismes : s'il participe à la création d'un monde différent jusqu"au langage, certains sont ajoutés au mauvais moment, quand bien avancé dans l'intrigue, pris dans un passage dynamique ou une scène émouvante, je ralentis/ m'arrête/tique sur un mot nouveau et bizarre.
- Des choix narratifs :
J'apprécie le dispositif à voix multiples mais, par instants, on passe d'un personnage à un autre sans que sa personnalité ne rejaillisse (cela se passe souvent sur un bref morceau de texte dialogué ou descriptif, d'apparence neutre.)
La particularité de Caracole est révélée assez tôt au lecteur alors qu'on tourne longtemps autour au sein du groupe; ce décalage m'a gêné.
- Te Jerka : sa petite taille, son habileté pour son âge avancé,son phrasé particulier lorsqu'il conseille Erg... m'ont fait penser à Maître Yoda, et j'ai trouvé cette image déplacée, et puis j'aime pas Star Wars ;-P


Au final, je suis content d'avoir lu ce livre pour son empathie et ses visions dantesques mais je n'ai pas , comme espéré, été soufflé, l'inégalité de la forme m'empêchant de profiter pleinement de ce voyage épique.

Eh ben moi, j'ai pas trouvé ce roman terrible. Il est long, compliqué, l'histoire n'est pas vraiment intéressante, la fin est pitoyable.
Seule qualité : l'auteur qui maîtrise vraiment l'écriture mais en fait quand même parfois trop.

Salut !

Est -il osible que quelqu'un m'explique exactement ce qu'est "la déferlante" dont on parle a la fin du livre ?

		Citation : est-il surtout beau ou surtout horrible ?

Voilà pourquoi cette oeuvre est pleinement humaine.
J'ai fait une petite chronique sans prétention sur mon blog, mais elle est bien loin de retranscrire toutes les larmes naïves que j'ai versées à la seconde moitié du bouquin :)