miam miam

avez vous remarqué que dans beaucoup d'histoires les héros ne mangent pas,je me suis fait souvent la réflexion surtout quand ils sont perdu dans l'espace, je n'ai pas d'exemple qui me reviennent mais c'est souvent qu'il y a un vide a ce niveau et du coup l'histoire n'est pas crédible quand on sais la quantité de nourriture qu'il faut par personne

Mouais.

Le fait qu'on saute les passages nourriture d'une histoire ne signifie pas que les protagonistes ne se sustentent pas.
Et puis prenons Les chronqiues martiennes, l'atmosphère de Mars non plus elle n'est pas crédible et pourtant...

Si les personnages ne mangent pas, c'est que l'auteur n'a pas faim ou qu'il ne sait pas cuisiner.
Et puis, connaissons-nous un seul récit ou il est écrit régulièrement que les personnages respirent?

" Hans respira avant de se mettre à courrir dans la forêt. Il respirait très fort maintenant.
Il se reposa contre un arbre et se mit à respirer calmement.
Il mangea quelques baies cueillies à ses pieds et respira.
Il était heureux de respirer avec ses poumons."

ok pour l'air mais quand bradbury a écrit les chroniques martiennes on croyait encore aux martiens

je sens que je vais devoir relire toute ma bibliothéque pour retrouver des exemples précis lol

Au sujet des chroniques martiennes, je ne parlais pas de l'existence des martiens mais de la présence sur Mars d'une atmosphère identique à la Terre. Ca tu l'as compris. Je vais développer un peu afin que tu comprennes bien ce que j'ai voulu dire.

Dans une des éditions du roman, Bradbury explique qu'on le lui a reproché à l'époque, que pour certains le livre perdait ainsi de sa crédibilité.
Or, en ce qui me concerne, même si je sais que ce n'est pas vrai (et que ça ne l'était pas non plus à l'époque), ça ne m'empêche pas d'apprécier l'oeuvre à sa juste valeur. Pour tout dire, je ne pense pas que ça nuise.

Il y a un auteur qui prend soin de fréquemment décrire ce que les acteurs de ses romans ont dans l'assiette, c'est bien sur le grand Jack Vance :)

Lisez Jack Vance, c'est bien (et ça ouvre l'appétit, arf!)

		Citation : Dans une des éditions du roman, Bradbury explique qu'on le lui a reproché à l'époque, que pour certains le livre perdait ainsi de sa crédibilité. Or, en ce qui me concerne, même si je sais que ce n'est pas vrai (et que ça ne l'était pas non plus à l'époque), ça ne m'empêche pas d'apprécier l'oeuvre à sa juste valeur. Pour tout dire, je ne pense pas que ça nuise.

Tout à fait. Bradbury n'a jamais eu la prétention d'écrire une oeuvre réaliste, car si tout ce qui a été écrit sur Mars ou Vénus devait être vrai, il ne resterait plus grand chose à lire.

L. Sprague de Camp aussi donne des descriptions, parfois bien peu apétissantes de ce qui se trouve dans l'assiette, de ses personnages. La cuisine extra-terrestre n'est pas toujours au goût des palais humains, sans parler de sa qualité esthétique ;-)

Il est faut ama que les auteurs ne fassent pas manger leurs personnages, il me semble par contre qu'ils sont plus souvent en situation de ne pas manger (fuite, voyage initiatique, autre).

j'ai déjà lu des histoires où un vaisseau se perd dans l'espace trés longtemps et qu'il reste des survivants , et que méme s'ils ont mangés les morts c'est pas crédible, mais j'adore bradbury, j'ai du mal a m'expliquer par écrit, j'en suis désolée, mais où un livre est traité comme un conte et la ça me dérange pas, où bien il est traité façon scientifique et là ça me dérange

Je n'ai pas l'impression que les auteurs "sautent" spécialement le repas sauf quand il n'est absolument pas nécessaire d'y faire allusion ... que dire alors des besoins naturels ???

mais BRUNNER in Le Long Labeur du Temps développe même durant le repas pris (et décrit) avec le régulien une philosophie de la nourriture :

...

		Citation : autant que je sache le partage de la nourriture est une coutume commune à toutes les espèces évoluées. Je me souviens d'en avoir parlé avec un membre d'une de vos missions d'observation sur ma planète ; il suggérait que la raison originelle était, dans une société primitive, le fait que les aliments constituaient une denrée précieuse. Dès lors qu'on les partage au lieu de les amasser, le premier pas est franchi vers l'établissement d'une société organisée où le principe de coopération est indispensable...

ETC ETC...