décès de ROLAND WAGNER

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L’effacer.
Recommencer.
Effacer à nouveau.
Tenter encore et puis capituler.
Se résoudre juste à emprunter les mots de bladerunner :

		Citation : PUTAIN ça fait mal

parce que putain, ça fait vraiment très mal.

Je rentre et me connecte..!
R.C. Wagner n'est plus..!
Stupeur, incrédulité..!
....
La SF a perdu un nom, un écrivain et un homme passionnés et passionnants..!

Condoléances à ses proches..!

Cela fait plusieurs fois que je lis cette annonce maintenant, et je trouve cela toujours aussi fou.

Je sais que tu avais une attache particulière pour Culture SF Rolland. Tu disais même venir t'y resourcer entre deux pugilats sur les autres forums ainsi que dans la vraie vie.

Tu seras toujours des notres et nous penserons régulièrement à toi ici.

J'ai quelques infos qui viennent de Sara Doke et d'autres sources facebookiennes.

La crémation aura lieu vendredi à l'hopital de Blaye, en Gironde. Je ne sais pas encore si c'est ouvert au public. Sara nous donne les informations au fur et à mesure. Si c'est possible, j'irais surement.

Bon, je propose une anisette ou du chouchen au bistrot, les copains.

Bon...

Des trucs persos très chiants m'écartaient de certaines activités dont la SF... La radio ce matin me remet le nez dedans d'une manière qui n'aurait pas pu être plus crasse. Je suis à la fois dégouté et en colère.

J'adresse mes condoléances aux proches, oui, et je retourne ruminer avant de m'emporter et dire des conneries...

J'ai appris la nouvelle sur France culture ce matin.
On pourra toujours se consoler en disant qu'il a eu le temps de voir naitre son grand oeuvre.

Toutes mes sincères condoléances, et salut à toi, l'artiste !

Je me permets de rapporter ici le très bel hommage que Pierre-Paul Durastanti lui rendait sur le forum du Bélial :

"Et puis si, il faut qu'il y ait des mots : le silence, ça n'a jamais ressemblé à Roland Wagner. Il était bavard, il était râleur, il était blagueur. C'était un des types les plus généreux que je connaissais. Il partageait sa table, même quand il n'avait de quoi s'acheter que des pâtes. Il partageait son temps, même quand il croulait sous le boulot. Il partageait ses colères, ses plaisirs, ses joies et ses peines. Le seul truc avec lequel il avait un peu de mal, c'était ses livres, mais on avait le droit de rester chez lui et de dormir sur le canapé si on voulait vraiment lire un truc rare dans ses mur de bouquins. Je le connaissais depuis la rentrée 1980 ; il fêtait son anniversaire à la convention de Rambouillet. C'était foutraque et charmant, comme le bonhomme, comme les microcons qu'il organisait, comme ses recettes de cuisine (son rôti de porc à la bière, du temps où il mangeait encore de la viande). En ce temps-là, il avait une caisse entière de manuscrits refusés, et puis la caisse a commencé à se vider, et puis à prendre la poussière quand de nouveaux manuscrits ont commencé à fleurir. Roland, c'était le gars qui était capable de te convaincre à trois heures du matin d'écrire une préface pour une plaquette rééditant la plus mauvaise nouvelle de SF parue en fanzine... et de t'encourager, penché sur ton épaule pendant que tu t'échinais sur sa machine à écrire, en te passant des bières pour te soutenir pendant que tu le maudissais, ce qui le faisait d'autant plus rire. Il y avait de la fumée, il y avait des couleurs, il y avait de la musique douce et rugueuse, et même si je ne crois pas vraiment à l'au-delà, il serait bien capable de l'avoir inventé, pour pouvoir jouer dans le meilleur garage-band qui soit et échanger des chemises avec des gens comme Janis et Jimi. Salut, mon poteau. Tu as eu une vie pas évidente que tu as su rendre toujours plus belle et je parie qu'en partant, tu pensais non seulement à ton prochain livre, mais aussi et d'abord à tous ceux que tu aimais si fort."

Très beau, en effet, et très approprié, merci Jim. Mais j'ai encore + le blues, maintenant :-/...

Choquant et horrible. J'ai du mal à réaliser.
Je ne sais vraiment que dire...

Eloigné un long moment de tout ce qui touchait de près ou de loin à la SF, je me faisais une joie en songeant aux prochaines Utos de pouvoir te croiser de nouveau et peut-être discuter autour d'un verre...

Mes plus sincères condoléances à tes proches, ta famille, tes amis...

Roland, pour une fois, ce que tu nous as fait n'est pas très rock n' roll... Tu vas beaucoup nous manquer... Beaucoup.

Je suis vraiment très contente de te lire, kgb, mais je ne peux vraiment pas dire "heureux retour", vu les circonstances :-s. Comme j'aimerais que cette nouvelle soit un très mauvaise blague ! Comme j'aimerais être dans un bouquin de SF, avoir une machine à remonter le temps, que sais-je...

Un article bien fichu dans Sud-Ouest : http://www.sudouest.fr/2012/08/07/roland-c-wagner-rallie-la-psychosphere-788502-882.php