Votre auteur SF français préféré

En vrac : Berthelot, Jouanne, Andrevon, Curval, Dunyach pour ses nouvelles, Barberi...
Catégorie fantastique : Duguël et Fazi.

Pour répondre à la question du boulet de service, mon auteur français préféré, c'est Michel Jeury.

J'en profite pour le remercier de sa gentillesse et de sa patience.

- Jacques Barbéri, yeah !
- Catherine Dufour, chabadaba !
- Sylvie Denis, bam bam bam !
- Serge Lehman, nanana !
- Jean-Claude Girardot, wawadodowa !
- Jean-Philippe Jaworski, tatatam !
- RCW, poum poum pidou !

Personne ne cite Thierry Di Rollo, seul auteur dont le talent pour créer un monde noir, pessimiste, sans rédemption possible est tel que j'avais la nausée et une vague envie de suicide en terminant ses romans.

(ça n'en a pas l'air mais c'est un compliment)

Un marché SF made in france (voir francophone). Et un..!
Etroite niche face à l'anglo-saxonerie débordante, cavalerie lourde et omniprésente, semble t'il ? (Sandrine as-tu une idée des rapports en place ?)
Quelle part de marché réservée à nos franchouillards ? Menue et congrue, nul doute, je parie.
Des vocations rompues, des désirs enfouis en conséquence, non ?
Des désertions vers le blanc de la littérature générale, juste histoire de gagner sa vie: le terroir, l'historique et autres..?

Hélas, car pourtant lire sans le filtre de la traduction nous met en live prise directe avec les auteurs, nous offre le "son" des phrases telles qu'elles ont été composé. La musique d'un texte tel qu'il sonna sous le clavier, la plume.

Lire une traduction m'a toujours laissé la bête mais bien présente impression d'un être bicéphale au creux des pages: l'auteur et son traducteur, une personne de trop, toujours. Qu'en à la VO, fouilla, perso mon anglais est bien trop faible pour que je m'y décide. Dommage.

Oui il ne sont pas nombreux les Pelot (mots-barbelés, mots d'amour), Jeury, Andrevon, Walther, Jouanne..etc..mais ils sont bons et on peut en être fiers.

Car pourtant, rayon nouveauté, Jaworski et Fazzi.
Jaworski et ce "Janua Vera" que je lis actuellement; qui n'écrit pas à la truelle mais compose des phrases qui donnent l'impression d'être gonflées de plus de personnages qu'elles n'en contiennent. C'est brillant, c'est le panard. Voilà pour la forme. Qu'en au fond, j'attend de m'y plonger davantage...
Car pourtant Fazzi. Cette Mélanie là qui a le courage du ghetto fantastique et qui y brille comme c'est pas dieu possible. C'est ma putain de claque dans la gueule depuis belle lurette.
Car pourtant les vieux. Spitz par exemple.
Car pourtant

Car pourtant Jean Ray, car pourtant Sternberg (mais c'est une autre histoire)

Diantre ! Lacroute, tu viens de me rappeler que j'ai oublié Sternberg !!!

Je n'ai pas mis Walther, car je le trouve trop inégal, et nettement meilleur en fantastique (quoi que, ses deux romans en pdf valent le coup).

Pour Di Rollo, je ne suis pas convaincu par ce qu'il a fait après Meddik, c'est pour ça que je ne l'ai pas cité.

		lacroute : Car pourtant Jean Ray, car pourtant Sternberg (...)

Que oui ! Que oui !
Annexons les terres fantastiques de Belgique !


(De Ray, je commençai la lecture des Derniers contes de Canterbury, récits inimitables, entre brouillard et ivresse.
Mais j'y reviendrai plus tard car je ressens le besoin de lire au préalable Chaucer, ainsi que Le chat Murr, pour en goûter toute la saveur...)

(Pas très SF, Jean Ray... quoique, via le thème de univers parallèles, il y aurait certainement des correspondances à trouver)

Français: Pierre Bordage

J'aurais pu répondre Berthelot, mais les romans que j'aime de cet auteur ne sont pas de la SF
Mon roman préféré de Sf française c'est Quinzinzinzili mais c'est le seul que j'ai lu de Régis Messac
Celui dont j'ai vraiment apprécié plusieurs romans et que j'ai lu plusieurs fois avec plaisir c'est R.C. Wagner

		Gutboy : Ca manque un peu de HardSF

En effet.
Comme auteur français s'étant engagé sur cette voie (d'après ce que j'en ai entendu), il y avait Jean-Jacques Girardot. Que devient-il ?

		lacroute : Des désertions vers le blanc de la littérature générale, juste histoire de gagner sa vie: le terroir, l'historique et autres..?

J'ai l'impression, dans ces années 2000, que nombre d'auteurs nationaux de SFFF diversifient sensiblement leurs activités créatives, les supports, les genres
(peut-être était-ce déjà le cas avant et je ne m'en rendais pas compte :-s) :
- publications jeunesse (Héliot, Stolze...)
-"transfictions" (Berthelot bien sûr, Mauméjean...)
- BD (Bordage, Lehman...)
- un peu de tout ça (Pelot, Andrevon, Colin...)
- des scenarii pour le cinéma (Bordage, Lehman...) : peu concluants (Dante 01, Eden log, Immortel (ad vitam)...) mais il y a parfois loin du texte initial au produit filmé...

(et puis Damasio et Jaworski qui ont des projets, respectivement, dans les jeux video et jeux de rôles)

(ooooh, et j'oubliais Werber ;-)