les remarques de Franz réclament une réponse en plusieurs points :
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Par peur de se retrouver catalogués dans le même sac que Pournelle ou Ringo? |
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Deux problématiques :
1) ne pas se retrouver associé à des choses aussi racolleuses que l'avant-dernier Ringo (
Ghost) dont le blurb vaut son pesant de puanteur :
"A vile arab dictator and a radical islamic cleric hatch their brutal plot to take hostage american college girls..."
2) il semblerait que, dans une optique de carrière, pour atteindre le top de la scène SF il faille sortir de chez Baen.
Chez Baen, l'auteur a un public fidèle et qui apporte un soutien sans faille (Baen est régulièrement deuxième dans le classement annuel des éditeurs SF), on notera les nombreuses congruences (auteurs comme Lerner ou Bujold, prébublications) entre Baen et Analog, le magazine à plus forte circulation et d'idéologie parfois proche.
Le problème est que, pour aller au-délà, il faut quitter le formattage Baen.
Il est assez remarquable de voir que dans les 24 meilleurs romans de SF de l'année 2005 (prix Locus, celui qui a le plus de votants), AUCUN des livres n'a été édité chez Baen, même chose pour les 29 meilleurs livres de 2004.
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Ou est ce tout simplement que la politique des cycles, parfois avec des auteurs multiples, marche particulièrement bien chez Baen et se retrouve copiée par Tor ou DelRey? |
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Le créneau du sharecropping n'a pas été une invention de Baen (j'aurais dit de tête Bantam ou Avon), il n'a y donc pas eu de copiage.
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bien sur, ce n'est pas Baen qui a l'exclusivité des cycles blockbusters genre Starwars, Battletech ou des adaptations de jeux vidéos genre Wing Commander, sans parler des cycles à rallonge émargeant au rayon fantasy |
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On atteint là les limtes de la force de frappe financière de Baen. Il faut aussi préciser que les séries que tu évoques sont généralement publiées dans des "imprints" (des collections) spécialisés (LucasBooks, Pocket, Starscape), seul Roc mélangeant ses media tie-in et sa collection SF standard.
De plus, quand tu parles de cycles à rallonge de fantasy, on pourrait aisément appliquer ce qualificatif à Lackey, pourtant auteure Baen :-).
Ce qui est patent est l'hémorragie des auteurs Baen 'reconnus' vers d'autres éditeurs, seule Bujold résistant encore (en ce qui concerne sa SF, parce que c'est déjà fait pour le reste), selon un schéma que je vois depuis des années.
L'exemple de Vinge (Vernor) que j'ai donné étant assez représentatif de cette tendance, puisqu'il était un auteur typique Baen il y a 15 ans (la nouvelle ayant donné naissance au cycle
Zones of thought étant même parue dans
New destinies le livre magazine de Baen).