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Une promenade dans la bibliothèque de sandrine


  Sujet proposé le 13/12/2014 à 19h59 par sandrine
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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 04/01/2015 à 19h34  


comme d'autres avant lui (de Keyes à Egan en passant par Marusek), Ted Chiang a seulement fait un passage météoritique dans les cieux de la SF. Avec une poignée de nouvelles (pour la plupart reprises dans le recueil Stories of Your Life) et de novellas (éditées dans des volumes à part comme celui-ci, chez Subterranean en 2007), il s'est taillé une réputation enviable entre 1990 et 2010. Ce texte, à l'idée maintes fois utilisée (une porte temporelle) ne vaut guère que par son décor des mille et une nuits, et encore. On peut d'ailleurs se demander pourquoi il a eu tant d'honneurs (Hugo & Nebula). Le volume en question fait partie de la production habituelle de Subterranean, de petits ouvrages (60 pages) contenant des textes originaux, mais relativement onéreux.



The Nitrogen Fix est un roman tardif (1980) de Hal Clement, l'auteur dont le nom est presque à lui seul synonyme de "Hard Science". Au début des années 80, l'éditeur américain Ace a tenté d'introduire une série de titres (Niven, Zelazny, Dickson, Herbert...) illustrés avec des blurbs les auto-proclamant "Magnificently Illustrated" ou "Gorgeously Illustrated" (celui-ci est juste "Illustrated" au dos). L'expérience tournera assez vite court malgré la qualité des auteurs et des illustrateurs (ici Janet Aulisio que l'on trouvera souvent en illustrations intérieures de pas mal de magazines entre 80 et 95). Sans doute le rendu n'était-il pas terrible (c'est très sombre) et les titres concernés n'étaient-ils pas les meilleurs dans la production des auteurs, justement comme ce roman qui ressemble dans son principe parfois à une caricature des précédents romans de Clement.



l'idée du roman illustré était visiblement dans l'air à l'époque comme le montre cette édition Starblaze (un firme qui disparaîtra assez rapidement malgré un catalogue assez original et une style propre) du mythique "Hugo Disparu" : They'd Rather Be Right (ou The Forever Machine) de Clifton & Riley. Une vague histoire autour de Bossy, un super-ordinateur super gentil (et féminin !) dont les prétentions à cette distinction se limitaient à avoir été publiée en quatre parties dans le magazine No1 de l'époque (Astounding). Une curiosité qui sera quand même traduite au moins en italien et en allemand (mais pas en français). C'est là la seule oeuvre un tant soit peu connue des deux auteurs, même si Clifton a aussi écrit deux autres romans et quelques nouvelles (reprises en recueil chez SIUP). A noter que le magazine Galaxy, pas rancunier, publiera ce roman dans sa propre collection "Galaxy Novels".
dernière édition : 04/01/2015 à 19h52   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 05/01/2015 à 19h25  

Citation :

comme d'autres avant lui (de Keyes à Egan en passant par Marusek), Ted Chiang a seulement fait un passage météoritique dans les cieux de la SF

C'est une provocation ? Keyes, d'accord, Marusek c'est déjà moins flagrant, mais Egan, c'est tout à fait discutable. Ses premiers textes importants de SF datent de la fin des années 80. Il est très actif dans les années 1990, on peut même dire que c'en est l'auteur-phare, il a un petit coup de mou entre 2002 et 2008, disons entre Schild's Ladder et Incandescence et depuis il est reparti avec plusieurs romans et chaque année des nouvelles reprises dans les anthos SF year's best de Dozois, Strahan, Hartwell et consorts... Vingt-cinq ans avec une éclipse de 6-7 ans, ça n'en fait pas un météore.
Pour Ted Chiang, c'est un peu différent, il est présent dans le champ de 1990 à 2010 comme tu le dis, mais avec une douzaine de textes seulement. En est-il sorti d'ailleurs ?
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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 05/01/2015 à 19h52  

Citation :

C'est une provocation ?


non


Citation :

Ses premiers textes importants de SF datent de la fin des années 80.


non plus. Pour mémoire, le premier texte "important" (à l'aune de ses reprises) est sans doute The Caress qui date de 1990.


Citation :

et depuis (2008 donc) il est reparti avec plusieurs romans et chaque année des nouvelles reprises dans les anthos SF year's best de Dozois, Strahan, Hartwell et consorts...


Ok pour la reprise de production de romans, avec 1 par an entre 2010 et 2014 en notant à la fois une réception assez tiède (je suis gentille) et une parution US uniquement chez NSB pour les trois orthogonal. C'est d'ailleurs cette constatation d'un déclin de l'audience et de l'influence que l'on peut lire entre les lignes du bouquin de Burnham et dans les rares interventions d'Egan. Absolument faux pour les nouvelles, depuis 2008 seulement 1 (Zero for Conduct ou 2 si l'on inclut Crystal Nights qui date de 2008) sur les 8 (ou 9, avec d'ailleurs des années "vierges" en terme de production comme 2010 ou 2011) est parue dans un Best-of (peut-être un confusion avec les antho originales de Strahan ?). Le relevé des lieux de parution de ces textes (pas mal d'ebooks et rien d'autre) est d'ailleurs assez révélateur d'un auteur un peu en bout de course.
L'analyse de cette page est, à mon sens, assez parlante : http://www.isfdb.org/cgi-bin/ch.cgi?79, la bibliographie fournie par Burnham étant indigne et inexploitable pour discuter sérieusement.

Faisant mon ancienne combattante et pour avoir vécu "en direct" la lecture et les commentaires au niveau de la scène anglo-saxonne lors des parutions initiales, mon ressenti est que la periode faste d'Egan peut être centrée sur les années 1990 à 1995. Le tournant de Distress et Teranesia et l'arrêt des nouvelles brillantes marquant le début de la perte d'influence, le silence des années 2000 a sans doute achevé la carrière d'un auteur que son côté "reclus" soigneusement cultivé (quoi qu'il en dise) l'a aussi sans doute desservi dans le milieu.
dernière édition : 05/01/2015 à 20h22   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 05/01/2015 à 20h44  
Je sais bien que c'est ta façon de voir les choses s'agissant d'Egan, réduire sa période de créativité à quelques années. Ce n'est pas la mienne. Quant aux dates et publications, je ne vais pas me battre avec toi en matière d'érudition, ce serait ridicule. Je renvoie le lecteur/la lectrice intéressé(e) au site d'Egan dont on peut penser qu'il offre une bibliographie digne de confiance.
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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 06/01/2015 à 15h38  


on peut considérer Robert Conroy comme une sorte de clone de Harry Turtledove. En effet, ce professeur d'économie s'était lui aussi spécialisé dans l'uchronie. Il a écrit une petite dizaine de romans dont 1901 est le premier paru (en 1995 chez un éditeur à peu près inconnu). La plupart comportent une année dans leur titre (1892, 1945, 1942, 1920, etc...). On lui reconnaîtra une supériorité sur Turtledove dans le choix de ses Jonbar Points même si l'on échappe pas aux sempiternelles variantes de la 2ème guerre mondiale. 1901 est original en ce sens qu'il suppose un conflit entre les USA et l'Allemagne impériale durant l'année éponyme cette dernière tentant d'envahir l'Amérique à partir de la côte Est. Une fois apprécié la mise en route du conflit, le roman devient, comme la plupart des autres exercices de ce type, plutôt ennuyeux avec une suite de batailles fictives qui ressemblent plus à un kriegspiel raconté qu'à une aventure romanesque. La plupart des idées de Conroy auraient d'ailleurs sans doute été mieux mises en valeur sur des formats plus courts ou sous forme d'essais.



Appleseed est le seul roman de John Clute et l'une de ses rares incursions dans la fiction (il a aussi écrit une demi-douzaine de nouvelles). Ce livre de 2001, qui se veut une sorte de renouvellement du Space Opéra (alors en en pleine période du NSO) montre surtout que les meilleurs critiques ne font hélas pas (et de loin) les meilleurs auteurs. On ne sait jamais si l'on doit applaudir le supposé second degré (mais option pas drôle) ou railler l'avalanche de clichés et l'écriture affectée. En tout cas, Clute ne retentera jamais l'expérience, ce roman ne laissant guère de traces même s'il sera beaucoup chroniqué par ses pairs qui, si je me souviens bien, essaieront toujours d'avoir quelque chose de gentil à dire.



Phoenix de Richard Cowper (ici une édition book club britannique dont on a pu voir d'autres exemples de ce minimalisme photographique noir et blanc) a été traduit en français (sous quel titre ?) comme, d'une façon assez surprenante, une grande partie de l'oeuvre de l'auteur. J'avoue humblement avoir lu la traduction mais n'avoir guère de souvenirs de l'histoire (un voyage dans le futur par hibernation). Je ne suis en fait pas très emballée par ces romanciers britanniques en "Co" comme Cowper, Crowley, Coney ou Cooper. Il m'ont toujours paru écrire de la SF plus par défaut (car ils ont un talent littéraire indéniable) que par amour du genre. Il est toutefois dit grand bien de sa série White Bird of Kinship (chez PdF).
dernière édition : 06/01/2015 à 16h50   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 06/01/2015 à 16h45  

Citation :

Quant aux dates et publications, je ne vais pas me battre avec toi en matière d'érudition, ce serait ridicule. Je renvoie le lecteur/la lectrice intéressé(e) au site d'Egan dont on peut penser qu'il offre une bibliographie digne de confiance.

tout à fait et qui (permettez-moi d'en extraire les informations relevantes) :

Citation :

•“Seventh Sight” ◦Upgraded, edited by Neil Clarke; Wyrm Publishing, 2014.
•“Shadow Flock” ◦Coming Soon Enough, edited by Stephen Cass; IEEE Spectrum, New York, 2014. (eBook only)
•“Break My Fall” ◦Reach For Infinity, edited by Jonathan Strahan; Solaris, Oxford, 2014.
•“Bit Players” ◦Online at Subterranean Online, Winter 2014 issue, guest edited by Jonathan Strahan.
◦[LATEST UPDATE] “Vedlejší postavy” online at Archetypal. Translated by Jaromír Matýšek. (Czech translation)
•“In the Ruins” ◦Online at author's web site.
•“Zero For Conduct” ◦Twelve Tomorrows, edited by Stephen Cass. Special fiction edition of MIT Technology Review, September 2013.
◦The Best Science Fiction and Fantasy of the Year: Volume Eight, edited by Jonathan Strahan; Solaris, Oxford, 2014.
◦The Year's Best Science Fiction: Thirty-First Annual Collection, edited by Gardner Dozois; St. Martin's Press, New York, 2014.
◦The Year's Top Ten Tales of Science Fiction 6, edited by Allan Kaster. Audio and eBook; Infinivox/AudioText, Barker TX, 2014.
•“Hot Rock” [c c] ◦Oceanic (collection, Orion)
◦Crystal Nights and Other Stories (collection, Subterranean Press)
◦Godlike Machines, edited by Jonathan Strahan; Science Fiction Book Club, New York, 2010.
•“Lost Continent” [c c c] ◦The Starry Rift, edited by Jonathan Strahan; Viking Penguin, 2008.
◦Oceanic (collection, Orion)
◦Crystal Nights and Other Stories (collection, Subterranean Press)
◦“Le Continent perdu” in Océanique (collection, le Bélial') (French translation)
◦The Time Traveller's Almanac, edited by Ann VanderMeer & Jeff VanderMeer; Head of Zeus, London, 2013.
•“Crystal Nights” [c c c] ◦Interzone #215, April 2008.
◦Free podcast at Transmissions From Beyond. [Site no longer active]
◦Online at Interzone Web Site.
◦Oceanic (collection, Orion)
◦Crystal Nights and Other Stories (collection, Subterranean Press)
◦The Best Science Fiction and Fantasy of the Year: Volume Three, edited by Jonathan Strahan; Night Shade Books, San Francisco, 2009.
◦The Year's Best Science Fiction: Twenty-Sixth Annual Collection, edited by Gardner Dozois; St. Martin's Press, New York, 2009.
◦Hayakawa's SF Magazine, January 2010. (Japanese translation)
◦The Planck Dive and Other Stories (collection, Hayakawa) Translated by Makoto Yamagishi. (Japanese translation)
◦“Krystalové noci” in XB-1, December 2011. Translated by Petr Kotrle. (Czech translation)
◦Digital Rapture, edited by James Patrick Kelly & John Kessel; Tachyon, San Francisco, 2012.
◦“Noches de cristal” in Terra Nova Volume 2, edited by Mariano Villarreal and Luis Pestarini; Fantascy / Random House Mondadori, Barcelona, 2013. Translated by Carlos Pavón. (Spanish translation)

ne dit strictement rien de plus (ou d'autre) que ce que j'ai écrit au sujet des nouvelles (j'ai mis les titres en vert).

Après sur la perception de la créativité d'Egan, c'est bien évidemment une interprétation personnelle. Je peux juste ajouter que, abonnée aux principales revues de fiction ou critiques depuis les années 1987-88, j'ai pu lire Egan (et les réactions à Egan) dès leur parution (je me rapelle même ma lecture de The Caress illustrée par Janet Aulisio en 1990) durant les 25 dernières années. Cela ne rend pas mon avis plus juste ni plus objectif pour autant mais lui offre une certaine continuité et une certaine "authenticité" de l'instant.
dernière édition : 06/01/2015 à 17h29   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 06/01/2015 à 17h25  

Citation :

Zero For Conduct” ◦Twelve Tomorrows, edited by Stephen Cass. Special fiction edition of MIT Technology Review, September 2013.
◦The Best Science Fiction and Fantasy of the Year: Volume Eight, edited by Jonathan Strahan; Solaris, Oxford, 2014.
◦The Year's Best Science Fiction: Thirty-First Annual Collection, edited by Gardner Dozois; St. Martin's Press, New York, 2014.
◦The Year's Top Ten Tales of Science Fiction 6, edited by Allan Kaster. Audio and eBook; Infinivox/AudioText, Barker TX, 2014.

Je dis que quelqu'un qui en 2013 sort une nouvelle reprise par trois Year's Best, qui de 2008 à 2013 sort cinq romans de SF, après avoir commencé sa carrière en 1988-1989 (1988, Scatter my ashes (limite SF), 1989, The Cutie (6 traductions)) ne peut pas être taxé de météorite dans le monde de la SF. Et j'arrêterai là pour Egan.

Pour Conroy, on peut préciser qu'il vient de mourir même s'il est trop peu connu ici pour qu'on le pleure.
http://www.locusmag.com/News/2015/01/robert-conroy-1938-2014/

Et pour Phoenix de Richard Cowper je crois que la trad française est

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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 08/01/2015 à 17h06  

Citation :

Pour Conroy, on peut préciser qu'il vient de mourir

d'où le "était" de la deuxième phrase ;-).




même si l'auteur de ce juvenile de 1953 chez Winston semble être un certain Kenneth Wright, ce roman est en fait né sous la plume de Lester del Rey. Ce grand monsieur de la SF US aux multiples noms (puisqu'en fait il s'appelait Leonard Knapp) et aux multiples pseudonymes a eu de nombreuses activités au sein du genre : auteur de romans pour la jeunesse (avec entre autres celui-ci), auteur de nouvelles (on se souviendra de Helen O'Loy, For I Am a Jealous People! ou Instinct), romancier (Nerves, The Eleventh Commandment), fondateur de la collection qui porte son nom (avec son épouse), vulgarisateur, rédacteur en chef (de revues de dizième rang, il est vrai), historien (on lui doit au moins The World of Science Fiction: 1926-1976 et un recueil de couvertures de pulps traduit en français). En bonus, les personnes d'un certain âge ou les collectionneurs reconnaîtront une couverture qu'ils ont déjà vu.



faisons un large bond dans le temps pour arriver en 2012. On a Red Station Drifting est une novella de Aliette de Bodard éditée par la small press britannique Immersion Press qui publie quelques titres d'autres auteurs montants (Rivera, Tidhar, Sriduangkaew) avec des couvertures comme ici parfois assez loupées. De Bodard est une franco-vietnamienne qui écrit en anglais et qui est un peu la coqueluche en ce moment (2 Nebulas et diverses nominations). Outre de la fantasy aztèque (3 romans), son oeuvre de SF principale est la série de nouvelles Xuya dont ce texte fait partie (et est l'un des plus longs). Il s'agit d'une uchronie avec un monde partagé entre aztèques (encore) et chinois sur fond de rivalité interplanétaire. Des méchantes comme moi pourront quand même rappeler que cette idée de départ fait furieusement penser à la série (antérieure) Celestial Empire de Roberson que j'ai déjà évoquée ici.



encore une small press, américaine cette-fois, Thunder's Mouth Press qui nous propsait en 2007 un recueil de nouvelles de Cory Doctorow. C'est le favori des geeks (qu'il sait caresser dans le sens du poil comme avec sa nouvelle au titre suffisament parlant : When Sysadmins Ruled the Earth) et des amateurs de SF (avec ses nouvelles aux titres évocateurs comme Anda's Game ou I, Row-boat) mais aussi un fin connaisseur de l'édition numérique et des problématiques liées au web en général (il tient d'ailleurs une chronique régulière sur ces thèmes dans Locus). On lui doit aussi quelques romans et juveniles au succès mitigé (sans doute sont-ils parfois un peu trop distanciés).
dernière édition : 08/01/2015 à 17h07   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 12/01/2015 à 13h06  

Citation :

un recueil de couvertures de pulps traduit en français





Citation :

les collectionneurs reconnaîtront une couverture qu'ils ont déjà vu.


Ben tout simplement la traduction...



... dans la collection science-fiction-suspense de Daniber qui publia, outre d'autres Lester Del Rey, des romans de SF d'Ed Mac Bain...
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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 16/01/2015 à 16h06  


la série télévisée Earth Final Conflict était due à Gene Rodenberry (celui de Star Trek, d'où la présence de son nom sur la couverture). Outre qu'elle était plutôt pas mal (du moins au début), elle est intéressante par le fait qu'il en a été dérivé une série de romans (chez Ebury en GB, Tor aux USA mais pas en France) qui, dans mon souvenir sont originaux, et qui, surtout, a eu pour auteurs des gens comme James White (son dernier titre publié) ou Fred Saberhagen. Ici avec Requiem for Boone (Tor, 2000) c'est Debra Doyle et James D. MacDonald, des spécialistes de ce type de roman (ou de la fantasy à la chaîne) qui sont à la plume pour un ensemble sans grand relief.



Astron Del Martia est l'un de ces "auteurs" britanniques des années 50 qui écrivaient pour les Mushrooms Publishers, des éditeurs aux limites de la légalité et des bonnes moeurs qui sortaient des fascicules de ce type (dans divers genres y compris la SF) presque quotidiennement (ils étaient d'ailleurs écrits à ce rythme). Sous des pseudonymes fleurant bon l'impossible et avec des prénoms aux limites du surréalisme (Vargo Statten, Volsted Gridban, Vector Magroon, etc.) on trouvait un petit groupes de forçats de l'écriture dont John Russell Fearn qui semble être derrière une partie des titres de Del Martia. Le jeu du "Qui a écrit quoi ?" est d'ailleurs un des grands débats des bibliographes britanniques. Quand à The Trembling World, c'est un roman paru en 1954 chez Gaywood Press (en fait une grosse novella de plus de 100 pages) que je ne suis même pas sûre d'avoir fini, c'est un peu comme un FNA à la fusée, mais en pire. En plus, les livres (si l'on peut les appeler ainsi) sont d'une fragilité extrême.



venons-en à Greg Egan, un auteur cher à BC ;-). Ici un petit volume qui est sans doute la meilleure affaire que j'ai jamais faite. J'acheté d'occase Our Lady of Chernobyl avant que Egan ne soit vraiment à la mode (cela devait être en 1996), c'est un recueil australien à tirage limité de chez Mirror Danse (qui a aussi publié d'autres auteurs australiens) qui contient quatre nouvelles qui ne sont, à mon avis, pas parmi les meilleures de l'auteur. C'est à peu près introuvable sinon à des prix assez élevés pour ce que c'est (du broché) même si les prix demandés ont tendance à baisser. Curieusement, il existe une version française de ce titre sortie chez DLM (la maison d'édition de Francis Valéry) dans son format caratéristique, un livre presque aussi dur à trouver que l'original.
dernière édition : 16/01/2015 à 16h17   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
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