SoiF

		Citation : De plus, que ces livres m'aient laissé indifférent me prouverait que j'ai perdu mon temps. Est ce le cas, Ione ?

Je me rends compte que je me suis mal exprimée...

Sur la quinzaine de bouquins, seuls (en moyenne bien sûr) deux ou trois bouquins me transportent réellement. Ils vont me rester en mémoire très longtemps et je vais même avoir des flashback régulièrement et à n'importe quel moment de la journée quelque soit mon activité.
Ces bouquins jalonnent ma vie et restent profondemment gravés dans mon inconscient (ou subconscient). Certains même m'influencent dans mon quotidien (outre les flashback). Et là, je trouve que deux ou trois, c'est quand même une sacrée moyenne.

Quant aux autres, ce n'est pas de l'indifférence (j'y suis allée un peu fort, je le reconnais). La plupart du temps, c'est un réel plaisir de lire ces livres (mais ils ne laisseront pas de traces indélébiles) et plus rarement, je ne les aime pas.

Enfin, concernant la notion de "facile" ou "difficile", je ne me référai pas aux extrêmes que cite Olivier comme exemple, mais plus aux "classiques" (oui, je sais, je vais encore faire une levée de boucliers...) de la SF que peuvent connaître les néophytes comme moi...

PS : je n'aime pas le bowling

		Citation : PS : je n'aime pas le bowling

même claude ?

Qu'un bouquin me tombe des mains et qu'un prochain m'attire irrésistiblement, voilà qui m'arrive plus souvent qu'avant.
Soit par anticipation de la prochaine ivresse, comme le suggère star6, soit pour cause d'inadéquation avec l'état d'esprit du moment, comme l'évoque Franz (ce à quoi je suis plus sensible que par le passé), soit parce que je ne mets plus un point d'honneur à finir un livre entamé, m'octroyant le droit de le reprendre plus tard.

		Arès : je réfléchis un moment avant de m'engager dans un bouquin. Quelles sont mes humeurs du moment, quel genre ai-je envie d'aborder, un recoupement très favorable des critiques, tout ceci mixé fait que rares sont mes déceptions.

J'opère un peu de la même manière et mon taux de déceptions en est nettement limité, alors qu'auparavant mes sentiments rejoignaient ceux qu'exprime Ione.
Mais j'en viens à y voir comme un revers de la médaille : je ressens de moins en moins souvent le grand frisson.
Certes, mes lectures, plus ciblées, m'apparaissent bonnes , voire très bonnes, mais comme je m'y attendais... Elles sont satisfaisantes mais trop rarement surprenantes, renversantes, boulversantes :*-(

		Citation : "Nouvelles des siècles futurs" (...). 5 m'ont beaucoup plu

Simple curiosité : lesquelles ?

Il est vrai qu'avec le nombre de critiques, d'informations et de discussions que l'on peut avoir via CSF ou d'autres moyens de communication liés à la SF, il est de plus en plus difficile d'avoir des mauvaises surprises... ainsi que des bonnes!
Les derniers bouquins qui m'ont vraiment "claqué" ont été Des milliards de tapis de cheveux en 2004 et Forteresse en 2005. J'avais acheté ces livres sans jamais en avoir entendu parler, uniquement sur l'impression que me laissait la 4° de couv'. Les seules lectures surprenantes que je peux avoir aujourd'hui qui ne seraient pas couvertes par un avis ou une critique seront donc en VO (dernièrement Dark Wing). Les meilleurs livres que j'ai lus en 2006, en l'occurrence le bureau des atrocités de Stross et l'ecorcheur de Asher n'ont pas été des suprises car tout le monde les annonçait excellents...
Pire, j'ai même été déçu par des chefs d'oeuvre annoncés qui se sont révélés de bons bouquins, mais pas à la hauteur de la claque espérée, en l'occurrence La séparation de Priest ou les iles du soleil de Mc Leod, rivage des intouchables de Berthelot ou la profondeur des tombes de DiRollo.

Cela dit, le système a du bon car depuis que je fréquente CSF, il ne me semble pas avoir lu de Daube Cosmique dans les conseils de mes collègues.

En tout cas, je n'ai moi non plus aucun scrupule à laisser tomber un bouquin qui m'ennuie alors qu'auparavant j'aurais été jusqu'au bout quoiqu'il advienne. La dernière victime de ce manque de scrupule fut Cosmos Inc de Dantec, lachement abandonné vers la page 350 sans espoir de retour (d'ailleurs je ne suis pas près de relire du Dantec, déjà les racines du mal m'avait fortement dissuadé d'aller plus loin).

		"star6" : Comme beaucoup d'entre nous. C'est grave docteur ?

Histoire vraie (malheureusement).
2 gars discutent dans un bar.
- Mon fils sort pas de l'hôpital avant 10 jours, je sais pas quoi lui offrir pour passer le temps, il a déjà à peu près tout.
- Offre lui un bon bouquin
- Un bouquin? Bof, ça va le faire chier ça.

Je suis sorti sans un mot. Y'a des fois c'est plus facile de fuir.

Gutboy dit : "Y'a des fois c'est plus facile de fuir."

Eloge de la fuite, Laborit.

		Citation : Eloge de la fuite, Laborit.

Très bon bouquin ça... j'avais bien aimé.

		Citation : C'est grave docteur ?

Helas, la sf est une drogue dure. Mais c'est vrai qu'elle fait moins mal que les autres... Par contre point de vue porte monnaie c'est pas la plus économique...

Mes "coups de coeur" en SF, les VRAIS, ceux qui décollent la pulpe du front, qui mettent vraiment sur le cul, qui arrachent tripes et boyaux, qui font voir la vie sous un autre angle, conduisent les actes de la vie quotidienne sur une autre voie ne sont guère légion à mes yeux et surtout AMHA..!
Au rang de ceux ci: "Demain les chiens" et "Des Fleurs pour Algernon"..!

Finalement, pour un abonnement au bowling du coin, nous serons au moins deux..! Même si, moi non plus, je n'aime pas le bowling ..!

Je fais toujours exprès de prendre des exemples extrêmes : ça appuie plus efficacement le propos.

Puis je vous trouve dur sur le bowling, puisqu'on lui doit quand même :




De même que je hais absolument le foot, mais quand même :