Robert Merle, son oeuvre.

		Lisbei : Qu'il parle bien des relations entre les Hommes, soit. Mais sa vision des femmes, paternaliste/machiste à hurler, me hérisse vraiment trop pour que j'arrive à le relire !

C'est vrai que c'est très saute aux yeux... Mais, en tant que garçon, j'en suis venu à trouver charmants et même amusants les rôles que jouent les femmes dans ses romans, tantôt autoritaires et maternelles, tantôt guillerettes et naïves... enfin, toujours un tantillet (je vois Lisbei bondir ;-) en dessous de la réalité... je plaisante :)

La fin du film n'est pas celle du roman. Les rapports de force, d'amitié, de cœur entre les personnages sont moins forts que dans le livre. Et, il y a des scènes remplacées pour les besoins du film, tout y beaucoup plus condensé et malgré toute la bonne volonté du scénariste, il oublie de nombreuses réflexions, des angoisses, des tensions vécues au sein du groupe, et chaque personnage perd un peu de son importance, il y a des rôles importants et des enjeux qui disparaissent de l'histoire. On ne peut pas tout relaté dans un film, d'accord... Donc, privilégier le livre, et la narration de Merle qui écrit magnifiquement bien.

je m'étonne un peu que personne n'ait cité, de Robert Merle "Le jour ne se lève pas pour nous".
Il ne s'agit certes pas de SF, mais il entrouve la porte (ou l'écoutille, plutôt) de l'univers des hommes (pas de femmes, hélas) chargés d'assurer la dissuasion nucléaire.
on peut ainsi savourer la description d'un univers clos de très bonne tenue, grâce au talent de l'auteur, qui savait vous camper un personnage par petites touches étonnantes d'acuité et...d'humanité.

Oups, tu as raison, Uchimoo, bien sympa aussi, çui-ci ! Et de surcroît écrit, si je ne me trompe, avant la "vague" d'Octobre rouge et autres romans "sous-marins".