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| | Olivier :
Tu remarqueras au passage qu'ils ne sortent pas dans une collection sf : ceci expliquant cela. |
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Juste,
Olivier, très juste...
A propos, Albin Michel n’y va pas avec le dos de la cuillère pour encenser
Dantec : j’ai tout de suite pensé à toi lorsque j’ai lu sur sa quatrième de couv’ que
Cosmos Inc. allait imposer
Dantec "comme un des plus grands écrivains d’aujourd’hui…". Ca devrait te plaire. ;D
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| | Don Lope :
Moi ! ^_^ Mais en même termps, je dois bien confesser qu'en ma bonne ville de Laval, on parvient un peu trop à échapper à tout ce qui se fait ;) |
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Bah ! J’ai encore entendu un couplet "
Houellebecq" sur France-Info ce soir. On doit bien recevoir France-Info à Laval, nan ? ;D
Quant au bouquin de
Dantec, c’est dans un hypermarché que je l’ai vu, pas loin des copies doubles non perforées petits carreaux grand format et des copies simples perforées grands carreaux petit format. Ca ne devrait pas tarder à arriver chez toi…
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| | Don Lope :
Au contraire, lâche toi !!! Surtout sur Werber (je ne déteste pas Ruffin, même si j'ai de plus en plus de mal à le digérer) |
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En fait, je n’ai pas vraiment à me lâcher contre
Werber et
Ruffin. Tu verras, si tu jettes un petit coup d’oeil
ici , on a déjà parlé d’eux…
Quant aux problèmes de digestion concernant
Ruffin, tu fais bien de me signaler ces effets secondaires. S’ils concernent
Globalia, n’hésite pas à aller nous en toucher un mot à
l’endroit prévu à cet effet.. Nous demanderons qu'à l'avenir , un
Alka Seltzer soit gracieusement offert à tout acheteur de ce roman.
Plus sérieusement…
Entendons-nous bien. Je ne sais pas encore ce que valent les romans de
Houellebecq et
Dantec. Ils sont peut-être excellents. Ce que je voulais souligner avec ce thread, c’est le caractère
pénible et surtout
peu équitable du battage médiatique dont ces auteurs bénéficient. Ca m’agace prodigieusement. Le vacarme
houellebecquien notamment est vraiment assourdissant, aussi
assourdissant que le silence qui entoure certaines sorties de bouquins SF qui n’ont pas l’heur d’être édités dans la collection blanche de Gallimard ou chez Albin Michel et qui n’en sont pas moins dignes d’intérêt. Je rejoins là ce que soulignait
Olivier plus haut.
Tout cela n’est pas nouveau et engendre chez certains lecteurs de SF des frustrations qu’ils cherchent à évacuer de façon chronique dans des forums. Aujourd’hui, c’était mon tour. Oui, oui. Ca va mieux. Merci. Ah !
Culture SF ! Quelle psychothérapie, tout de même ! ;D
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| | Trevize :
"Les Thanatonautes" que j'ai vraiment trouvé bien, de plus c'est le livre qui m'a donné envie de lire de la sf.. |
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Tu cites
Werber, je rajouterais
Ruffin. Il me semble que c’est au moins un des mérites de ces auteurs surmédiatisés que d’attirer un lectorat susceptible de s’intéresser de plus près à la SF et de continuer à en lire. Enfin quand le libraire est à la hauteur sinon ça donne :
Exemple de conversation entendue la semaine dernière dans une librairie (véridique):
Une cliente au libraire : "j’ai lu
Globalia. J’ai adooooré. Extraordinaire, ce roman. Je voudrais quelque chose du même genre."
Le libraire à la cliente : "Oui, oui. Il y a
Rouge Brésil".
…
…
Ca, c’est du libraire qui tue… la SF ! Il y avait une cliente prête à se convertir à l’utopie/anti-utopie/dystopie grâce à M.
Ruffin et on lui refile
Rouge Brésil, roman contre lequel je n’ai rien au demeurant (pas lu) mais bon sang, ça fait suer des trucs pareils ! J'ose à peine imaginer le nombre de fois où cette situation est apparue.
Ma tension monte. Ca va être l’heure de mes gouttes. :D
@+