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RE : Psychosphère, Vurt et Jeamland…
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04/06/2006 à 21h52
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Oh non, c'est beaucoup plus vaste.
La noosphère, c'est plutôt le « hardware », si j'en crois Wikipédia :
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Ce mot, que Pierre Teilhard de Chardin emprunte à Vernadsky, part de l'observation qu'une pellicule de faible épaisseur (quelques kilomètres) entourant la Terre - qu'on comparerait presque aujourd'hui à un biofilm - contient à la fois toutes les connaissances de l'humanité et toute sa capacité de traitement de l'information. La noosphère se juxtapose à la lithosphère (la masse inerte), la biosphère (la masse vivante) et à la sociosphère (ensemble des relations humaines et/ou écologiques) et l'ensemble de l'activité intellectuelle de la Terre : il s'agit d'une sorte de « conscience collective de l'humanité » qui regroupe toutes les activités cérébrales et mécaniques de mémorisation et de traitement de l'information. Les vulgarisateurs scientifiques australiens Jack Cohen et Ian Stewart lui ont donné le nom plus médiatique d'extelligence. Le cerveau des hommes fait partie de la noosphère, mais aussi toutes les infrastructures créées par lui qui participent au traitement comme au stockage de l'information : villes, bibliothèques, infrastructure politique, culture, lois, réseaux de communications. |
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En (très) gros, la psychosphère est l'inconscient collectif de l'espèce humaine — inconscient bien entendu peuplé d'archétypes — et sa mémoire collective, avec un certain nombre de nuances. Le cerveau humain n'en fait pas partie, mais il est à son origine.
| | | | | | Citation :
« Le cerveau humain est d’une si grande complexité qu’on peut seulement le comparer à l’univers lui-même. Il est peut-être une image génétique de l’univers. L’évolution serait alors une tentative de l’univers pour se reproduire. Dans ce cas, le cerveau humain devrait être capable de recréer à son tour un univers. » (Michel Jeury — Simulateur ! Simulateur ! |
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La psychosphère serait donc une conséquence directe du fonctionnement d'une partie (biologique) de la noosphère. Si je dis qu'elle est beaucoup plus vaste, c'est que la noosphère est un genre de couche (matérielle) traitant l'information, alors que la psychosphère est l'information.
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 « Fuck the mundanes of Mainstream, the elitists of Literature. We’re Genre and proud of it. » (Hal Duncan)
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RE : Psychosphère, Vurt et Jeamland…
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04/06/2006 à 22h31
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C'est une réponse qui appelle d'autres questions :) La psychosphère se dégage-t-elle de l'espèce, ou bien mourrait-elle avec l'extinction de l'humanité? Acquiert-elle une vie propre qui interagit avec les humains, ou bien est-elle seulement la désignation de l'activité mentale collective?
J'ai un problème avec la citation de Jeury: il dit que le cerveau égale l'univers en complexité, et pourtant l'univers contient des milliards de cerveaux dans notre quartier d'espace, ce qui me fait penser que l'univers lui-même se complexifie avec l'évolution des êtres vivants, et qu'il reste donc toujours plus complexe qu'un cerveau unique. Cependant, l'idée que l'esprit humain est une graine d'univers est très poétique.
J'ai une histoire sur la planche qui se passe dans un univers où il existe deux physiques parallèles et interactives: la physique du brouillon, et celle de la réalisation. Dans le monde du brouillon vivent les archétypes, les dieux, les possibles, tout ce qui est flou. C'est une sorte de physique platonique. Serais-je en train de plagier la psychosphère sans le savoir?
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RE : Psychosphère, Vurt et Jeamland…
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04/06/2006 à 23h00
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| | | | | | Citation :
C'est une réponse qui appelle d'autres questions :) La psychosphère se dégage-t-elle de l'espèce, ou bien mourrait-elle avec l'extinction de l'humanité? Acquiert-elle une vie propre qui interagit avec les humains, ou bien est-elle seulement la désignation de l'activité mentale collective? |
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Joker pour la première question. Pour la deuxième, je serais tenté de répondre « les deux ».
| | | | | | Citation :
J'ai une histoire sur la planche qui se passe dans un univers où il existe deux physiques parallèles et interactives: la physique du brouillon, et celle de la réalisation. Dans le monde du brouillon vivent les archétypes, les dieux, les possibles, tout ce qui est flou. C'est une sorte de physique platonique. Serais-je en train de plagier la psychosphère sans le savoir? |
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Tu comprendras que c'est difficile à déterminer sans connaître le concept en détail, même si tu me parais clairement dans un ordre d'idée voisin. (En tout état de cause, on ne peut pas plagier ce qu'on ignore.)
Il y a une étonnante nouvelle de Michael Bishop qui se passe dans ce qu'il appelle un univers platonicien — une métaphore sur le colonialisme et l'esclavage qui se déroule sur un monde peuplé de bicyclettes… Je ne me rappelle plus le titre, mais c'est dans Close Encounters with the Deity… Sandrine ?…
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RE : Psychosphère, Vurt et Jeamland…
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05/06/2006 à 02h35
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| | | | | | El Justiciero escribió :
Tu comprendras que c'est difficile à déterminer sans connaître le concept en détail, même si tu me parais clairement dans un ordre d'idée voisin. (En tout état de cause, on ne peut pas plagier ce qu'on ignore.) |
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Mais c'est peut-être quand même un plagiat, par les voies inconscientes de la psychosphère, qui sait? Je vais demander aux écureuils et aux oréades qui viennent me dicter l'histoire au crépuscule s'ils sont en train de se payer ma tête.
| | | | | | Citation :
Il y a une étonnante nouvelle de Michael Bishop qui se passe dans ce qu'il appelle un univers platonicien — une métaphore sur le colonialisme et l'esclavage qui se déroule sur un monde peuplé de bicyclettes… Je ne me rappelle plus le titre, mais c'est dans Close Encounters with the Deity… Sandrine ?… |
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Diable... Après les chats quantiques, les bicyclettes platoniciennes... Je me demande si, finalement, la SF ne conduirait pas, vraiment, à une dissociation complète de la réalité ;-)
Conclusion de tout cela, je crois que je vais laisser cette histoire en friche et rattraper mon titanesque retard de lecture, pour éviter de réinventer la roue. J'ai une tendance à réinventer la roue dans tout ce que je fais, même au boulot, même quand je sais que je pourrais me contenter de me hisser sur les épaules des géants qui nous précédèrent. C'est fatiguant, mais ça donne des satisfactions. L'impression de voir les choses depuis la racine. Comment on appelle ça, docteur?
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