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Priest |
14/08/2005 à 11h05 |
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Bonjour,
Je viens de finir "Le Monde Inverti". Comme je l'ai dit je suis "débutant" dans la sf, donc j'ai l'impression que mon propos va en faire sourire plus d'un. Ce roman me laisse une sensation hyper bizarre, comme si j'avais rien compris! Remarque, peut-être que j'ai vraiment rien compris! En tous cas ça m'a plu. J'ai bien aimé la remise en cause de la réalité, la subjectivité. Je trouve que le personnage principal a un côté pathétique, à vouloir à tout prix se raccrocher à ce qu'il croit savoir. Après un tel roman, on peut se demander : "Et si tout ce qu'on croit être la réalité n'était en fait qu'une illusion ?" Donc, on remet tout en doute comme Descartes/Destaine. Et si le fait d'inventer une autre réalité, permettrait justement de remettre en doute celle là ? Est-il possible de suspendre constamment son jugement par la raison, ou est-ce que se sont nos sens qui régissent obligatoirement notre perception ? Car enfin, où est la réalité ? Elisabeth prétend que le soleil est un cercle d'une couleur blanche comme elle l'a TOUJOURS connu. Mais peut-être que c'est elle qui est dans le faux depuis TOUJOURS, à tel point qu'elle ne s'en rend même plus compte. Donc, le lecteur est balloté entre deux réalités, qui finalement ne peuvent atteindre une réponse véritable que dans l'espace fictionnel du roman. La fiction comme seul lieu de vérité.
Star6.
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RE : Priest
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15/08/2005 à 00h34
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si tu as aimé ces questionnements, tu aimeras sans doute Philip Dick...
(hein, quoi, je cherche à faire des émules ???)
Notamment, sur la question de la réalité de la réalité ;) :
L'oeil dans le ciel (plus scolaire, mais justement intéressant de ce point de vue)
Le dieu venu du centaure (plus drogue-religion)
Ubik (un des plus incroyables, même si les 50 premières pages non l'air de rien)
La vérité avant-dernière (d'une manière plus classique)
et bien d'autres, et finalement tous, oui, tous...
(ici, les anges volent autour de nous en jetant des fleurs)
:)
----- sauf évidemment problème de style... Goimard disait à ce niveau qu'on a souvent dit que Dick ne savait pas écrire, et il souligne que "Ce n'est pas vrai. On a dit qu'il écrit brièvement, sèchement, et ce n'est pas plus vrai. L'ornement n'est pas le seul critère du style. Il y a une tradition de la grande littérature invisible - entre Defoe et Orwell pour les pays de langue anglaise -, et Dick est l'héritier de cette tendance.
---- Nous n'avons bien sûr, sauf exception, accès qu'aux traductions, hélas...
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C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 15/08/2005 à 00h39
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RE : Priest
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17/08/2005 à 13h13
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| | | | | | star6 :
Donc, le lecteur est balloté entre deux réalités, qui finalement ne peuvent atteindre une réponse véritable que dans l'espace fictionnel du roman. |
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Je ne sais pas si je comprends vraiment ce que tu as voulu dire .
Amha, la fiction priestienne ne se présente pas comme un lieu de réponse mais plutôt comme un tremplin à questionnements. N’est-ce d’ailleurs pas ce que tu fais dans ce post ? ;)
star6, comme je te l’ai dit en mp, c’est sans doute un peu dommage de ne pas avoir repris un des threads déjà existants sur Priest, comme celui-ci ou encore celui que tu as toi-même créé là…
| | | | | | Olivier :
Dick, excellent nouvelliste, a écrit une grande quantité de nouvelles, alors que Priest, lui aussi excellent dans le genre, n'en a écrit qu'assez peu. |
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Je recommande chaudement la lecture de Le monde du Temps-Réel que l'on trouve dans son livre d'or de la SF. Au programme: perception de la réalité, certes, comme d'hab' mais aussi monde clos.
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"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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