P K Dick : les incontournables

Je relirais le Maître du Haut Chateau, vu que la rythmique - je préjuge - de l'oeuvre ne sied guère.
Juste en passant les notes de Robinson :

		Citation : Dans ce livre, Dick associa une caractérisation des personnages soignée et une prose de qualité, déjà utilisée dans ses romans réalistes, à la sensation d'éloignement de sa science-fiction, et produisit ainsi un des premiers grands romans américains de science-fiction. Il s'agissait en même temps d'une amélioration considérable de la qualité de ses propres romans, comparable, dans la carrière de F. Scott Fitzgerald, à l'écart entre Les Heureux et les Damnés et Gatsby le Magnifique - sauf que, dans le cas de Dick, il écrivait dans un genre où la grande majorité des oeuvres étaient du niveau des Heureux et des Damnés et qu'il aida donc un genre dans son ensemble à progresser avec lui.

(...)

		Citation : Il y a de bons livres de science-fiction américains avant celui-ci, mais aucun d'entre eux, à part peut-être le classique Un cantique pour Leibowitz (1959) de Walter M. Miller, n'allie une minutie brillante et une structure globale aussi forte que le Maître du Haut Chateau.

Ceci rapporté pour ce que ça vaut. ;)

		Citation : Sinon je suis plutôt un méchant qu'une méchante... ;)

Je sais que la tour eiffel est un symbole phallique, mais on dit LA tour eiffel...






Bon d'accord, dsl pour la faute ^^

		Citation : Et un point d'interrogation jamais levé, car oeuvre jamais lue, concernant "Le guérisseur de cathédrales" au regard de la 4 de couv. Cette dernière me donne l'impression, sans doute à tord, que ce roman est à part dans la bibliographie. ??????

Je l'ai lu il y a longtemps, quand j'étais dans ma phase dickienne, et dans mon souvenir, il ne m'apparaît pas spécialement à part des classiques dickiens de la même époque.
Peut-être une relecture à froid et après une plus grande connaissance de l'oeuvre de l'auteur me ferait-elle changer d'avis.

		Citation : dans mon souvenir, il ne m'apparaît pas spécialement à part des classiques dickiens de la même époque.

Je ne trouve pas non plus, pas plus qu'un autre. Préparé (sans doute) par la nouvelle "Copies non conformes" et à rapprocher du livre pour la jeunesse "Nick et le Glimmung".

D'ailleurs, Jim, en passant, "Copies non conformes" (dite aussi "Payez l'imprimeur") n'est pas mal non plus, et aussi "Les assiégés" (qu'on trouve également sous le titre "Dans la coque")

En passant, en non pour polémiquer, mais comme quoi rien n'est simple, sur le Paradick on trouve en intro :

		Citation : Il est à noter que de l'avis quasi-général, elles (les nouvelles) présentent moins d'intérêt que ses romans.

Boarf !

J'ai retrouvé ce qui m'avait laissé croire au caractère atypique de l'oeuvre au sein de la 4 de couv: "restaurer une cathédrale au fond de l'océan, sur une planète lointaine.". Celà m'avait semblé loin du Dick habituel, plus proche d'un Vance par exemple. Curieux comme des fragments de résumés s'imposent à la mémoire, cataloguent à l'inverse du contenu. Et en relisant le reste qui entoure le fragment isolé, je retrouve du Dick pur jus. Conclusion: ne jamais se fier aux 4 de couv.

Et moi qui avais fini par croire en lisant de nombreux threads de ce forum que P.K.Dick était désormais un auteur parfaitement contournable qui écrivait avec ses pieds !
Serait-ce discutable ?
On dirait...

Il écrivait avec ses pieds ??? Comme les peintures "faites avec les pieds" qu'on vend au porte à porte ???
La vache, alors là, je suis encore plus fan ^^ !!

Philip K. Dick est tout simplement le plus grand génie de ce bon vieux 20éme siécle!

Vous voulez des références sur K. Dick ? Et si vous commenciez pas aller voir sur le Paradick ?

http://www.noosfere.com/heberg/Le_ParaDick/frames_nouveau.html

Toute son œuvre y est référencé avec une petite critique de l'auteur sur ses œuvres.

Vous aurez déjà là un bon début quant à votre réponse.

Je proteste !!! Il n'est écrit nulle part sur ce site qu'il écrivait avec ses pieds !!!

De toutes façons, il n'en avait pas des pieds. Pas plus que nous en tous cas. Nous avons toujours marché sur les mains et c'est lui qui nous a fait croire que nous nous tenions debouts....