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Ce qui m'interroge, c'est surtout l'état de la catégorie "Nouvelle/novella françophone".
Que tous les présélectionnées sauf une proviennent d'un même éditeur n'était, à mon sens, pas un bon signal.
Sauf à supposer une année particulièrement exceptionnelle pour ce dernier, sur le plan qualitatif... |
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Tout cela me parait, hélas, logique et révélateur.
Les nouvelles sont publiées en revues ou en recueils (les plus longues pouvant être éditées à part entière comme chez Une heure-lumière).
Or, Le Bélial a la seule revue pérenne, et presque toutes les collections dédiées à la nouvelle (Quarante-deux, Une heure-lumière, Kvasar).
Sans avoir le monopole de la nouvelle inédite (Argyll fait un travail admirable, tout comme L'échappée avec sa collection Dyscrhoniques, qui ne compte cependant que trois nouvelles inédites, deux traduites et la gagnante d'un concours) ou encore Dystopia, qui publie de façon épisodique.
Au diable vauvert.publie également des recueils de temps à autres, mais souvent d'auteurs déjà bien établis comme Neil Gaiman. Tout comme Mnémos, qui a réédité des classiques comme Cordwainer Smith.
Du coup, comme ça ne se bouscule pas au portillon pour ce parent particulièrement misérable, il me parait logique, statistiquement parlant, que Le Bélial rafle la plupart des nominations. Les prix ne font d'ailleurs pas le succès, sinon tout le monde publierait de la nouvelle...
Il suffit, pour s'en convaincre, de voir le nombre de recueils publiés chez la plus ancienne collection encore en activité, Ailleurs & demain (hormis les nouvelles du taulier, qui a l'intelligence de ne pas s'infliger Paternoster, il n'en reste plus beaucoup).
Cela en dit long sur la misère de la nouvelle en France.