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Sujet proposé le 28/03/2007 à 17h36 par Wang |
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28/03/2007
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RE : L'autre S.F.
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29/03/2007 à 01h05
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Quitte à me présenter comme le défenseur d'Agrati, profitons-en pour parler de lui. Ou plutôt de ses ouvrages.
Ceux que je connais sont deux ouvrage de nouvelles (Le chien à des choses à dire et Ils m'ont mis une nouvelle bouche qui vient de sortir.
Dans ce post je vais parler du premier : Le chien à des choses à dire :
24 nouvelles avec de multiples héros (et anti-héros) qui vivent des intrigues dans ce qui pourrait être notre réalité, mélangée aux folies de nos cauchemars et parfois de nos rêves.
Agrati exploite toutes les subtilités du rêve: crédulité ou simple étonnement devant des événements tout à faits anormaux, impossibles; schizophrénie et déterminisme du rêveur; sensations plus profonde que dans le réel (par extension, surréalisme mais justifié), et surtout, miracle : envie insatiable, au réveil (en fin de lecture) de replonger dans le rêve, quelque soit son absurdité. Sauf que lorsque l’on fait un rêve en plein sommeil, il est vain de tenter d’y retourné. Avec les rêves éveillés d’Agrati, qui est bien vivant et bien actif, on a le droit de cultiver l’espoir d’une suite, d’un retour vers un monde particulier qui nous aurais séduit…
Bref, je parle de rêve mais je devrais dire cauchemar car Agrati fricote avec l’angoisse, le trash, l’obsession et les déviances, sans jamais y sacrifié un côté poétique et drôle.
Bref j’aime bien les petites formules alors je dirait que pour ce que j’ai lu d’Agrati, il m’a donné envie d’apprivoiser mes propres cauchemars et de les vivre en amateurs.
Voilà
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dernière édition : 29/03/2007 à 01h06
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17/09/2005
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RE : L'autre S.F.
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29/03/2007 à 07h36
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| | | | | | Wang :
surout qui est creative, qui ne fait pas partie des "classiques du genre" puisqu'alors elle serait surement patronne d'un courant. |
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je ne partage pas cette analyse (en ce qui concerne la SF).
La plupart des "classiques du genre" le sont justement devenus parce qu'ils étaient créatifs.
Asimov dans Fondation était créatif parce qu'il inventait une SF sans héros où l'histoire et les processus sociétaux étaient au coeur des textes.
Herbert dans Dune était créatif parce qu'il intégrait le premier l'écologie (et bien d'autres choses) au sein d'un livre-univers.
Smith dans Les seigneurs de l'instrumentalité était créatif par sa façon de raconter le futur comme un lointain passé.
Gibson était créatif en inventant le Cyberpunk.
Banks était créatif en renouvellant le space opéra.
(Tous ces points sont évidemment des généralisations qui peuvent être discutables)
Je ne crois pas que l'on puisse (hors technique marketing) proclamer telle ou telle oeuvre comme étant un classique à sa parution. Le test du temps est à mon avis le meilleur pour déterminer ce statut.
J'ajouterais que le raisonnement "Grosses structures/auteurs établis" = stérilité, mercantilisme, mauvaise qualité & "Petites structures/nouveaux auteurs" = originalité, qualité, avant-garde, me parait, à tout le moins, à relativiser.
L'exemple de Spirit 59 (autre SF) et du Quatuor de Jérusalem (grand éditeur commercial) montre que les clichés ne sont pas forcément où on les attend.
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dernière édition : 29/03/2007 à 09h29
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