Juillet : le temps du lire

Certes, certes... Je disais ça parce que Poul Anderson et Greg Egan représentent des facettes tellement différentes de la SF qu'il n'était pas improbable d'apprécier au moins un des deux... Perso il y a peu de "classiques" en SF que je n'aime pas, quel que soit le sous-genre... Je ne vois guère que les Monades urbaines et Musique de sang (et j'ai des réserves sur la chute d'Hyperion, mais là je ne suis pas le seul)...

Camp de concentration de Thomas Disch. Assez déçu, je pensais que ce serait plus dramatique. Ça se finit bien, en fait...

Isolation est pour le meilleur roman d'Egan paru en français, suivi de près (très près) par La cité des permutants. Na.

		Citation : Ben, il reste quelques trucs. Non ?

Berthelot, Tevis...

Je suis en plein dans ma relecture du Capital de Marx, et je ne comprends vraiment pas pourquoi des gens (malintentionnés ?) on pu s'ennuyer à la lecture de ce pavé plein d'humour et de vérités bien senties (Say, Bastiat, Edmund Burke) et d'admiration (pour Ricardo notamment), et d'effroi (Marx a le toupet de ne pas comprendre que l'on puisse seulement débattre du travail des enfants, ce grand naïf) mais aussi d'érudition (inutile de citer tout ces économistes qui n'ont jamais lu de rapports de l'inspection du travail et tutti quanti, préférant théoriser assis à leur table) autrement plus utile pour comprendre la crise actuelle que ce que l'on publie en ce moment, puisque ce sont au mieux des livres d'économistes, au pire du Attali et consort.

Olivier tu me donnes envie de relire Marx pendant les vacances. J'ai tout de même le souvenir de la théorie de la plus value comme d'un truc assez lourdingue...

Le faiseur d'histoires de Stephen Fry, un roman agréable à lire, un humour très british comme on pouvait s'en douter mais je suis resté sur ma faim concernant la partie uchronique qui manque d'ampleur malgré de bonnes idées.
Le patrouilleur du temps de Poul Anderson avec dedans un chef d'oeuvre "Le chagrin d'Odin le goth",remarquable évolution par rapport au premier volume.
Requiem pour Philip K Dick de Michael Bishop, un vrai régal pour les fans de Dick et une oeuvre autonome excellente.
Commencé Anges déchus de Richard Morgan,et j'accroche bien pour l'instant.

Je continue ma lecture de l'omnibus de Spitz, Joyeuses Apocalypses.
Pour le premier roman, La guerre des mouches, je penses pouvoir dire que c'est le chef d'œuvre de Spitz, un livre scotchant et d'une lucidité extrême d'autant plus en regard de sa date d'écriture en 1938.
Pour le second,L'homme Élastique, c'est un excellent roman avec encore une idée de base forte et extrêmement bien exploitée, comme pour l'œil du purgatoire. A cela Spitz rajoute une énorme dose de cynisme et d'humour caustique sur la race humaine.
Pour le dernier, Guerre Mondiale n°3, je suis dedans et c'est jouissif, surtout par l'inventivité de Spitz dans la surenchère d'armes et par ses remarques acerbes sur les pays et plus particulièrement le sien, La France. Je m'empresse de la finir pour passer aux 6 nouvelles.

		Citation : Pour le premier roman, La guerre des mouches, je penses pouvoir dire que c'est le chef d'œuvre de Spitz

Encore ! ;-))
Sans rire, j'avais aimé modérément l'oeil du purgatoire mais il n'empêche que ce roman était très intéressant par la forme et le thème et que j'ai très envie de récidiver avec cet auteur et la guerre des mouches

		Nostromo : Le patrouilleur du temps de Poul Anderson avec dedans un chef d'oeuvre "Le chagrin d'Odin le goth",remarquable évolution par rapport au premier volume.

Et tu vas voir, Stella Maris dans le suivant La rançon du temps. Encore un cran au dessus. Pas encore attaqué Le Bouclier du temps, mais l'accroissement de qualité d'un volume à l'autre sur les trois premiers est vraiment étonnant.
Le pari du Bélial était loin d'être évident au départ et je ne sais pas ce que ça donne en termes de ventes, mais ce pari est parfaitement gagné en ce qui me concerne.

		Gracie : Citation : Pour le premier roman, La guerre des mouches, je penses pouvoir dire que c'est le chef d'œuvre de Spitz Encore ! ;-)) Sans rire, j'avais aimé modérément l'oeil du purgatoire mais il n'empêche que ce roman était très intéressant par la forme et le thème et que j'ai très envie de récidiver avec cet auteur et la guerre des mouches

Idem, c'est pour moi un classique cet Oeil du purgatoire, mais il manquait clairement quelque chose.
Que je retrouve ici parfaitement.
Je rajoute que j'ai terminé Guerre Mondiale N¨3 et que j'ai adoré, c'est jouissif, parfois à mourir de rire (le passage de la découverte de l'attaque américaine au moyen orient m'a fait éclaté de rire!) et toujours et encore d'une lucidité exemplaire.

Entre les 4 de Spitz, je penses que c'est La Guerre des mouches qui se rapproche le plus du chef d'oeuvre de l'œuvre de Spitz ( Comme je l'ai déjà expliqué, chef d'oeuvre étant pour moi le sommet d'un auteur dans son œuvre).

Bon, je passe au nouvelles.
Mais je ne peux déjà que vous conseiller le receuil TSF Joyeuses apocalypses pour ceux qui veulent une science-fiction intelligente, forte, et non dénuée d'humour.