Invitation au voyage

Voici encore un mystère de l'informatique...
’ correspond à un apostrophe (ce que j'ai bel et bien tapé).
Pourquoi mes ' se sont transformé en ’ ? Je n'en sais rien...

		Citation : Pourquoi mes ' se sont transformé en ’ ? Je n'en sais rien...

Je crois que j'ai compris: les vers de Mycroft ont encore dut trop manger....

		LeGaidol : Quel est le voyage littéraire le plus mémorable que vous ayez accompli et quelles impressions en avez-vous tirés ?

Elle est permanente cette invitation au voyage dès lors qu’on y inclut les voyages au centre de la tête. Alors, on ne sait que citer ! Peut-être un voyage qui combinerait tout : un voyage hors du temps, dans la tête et dans l’espace ? Hein ? Un voyage chronosophique comme dans les lamaseries des pèlerins sidéraux, des émerveillés et des angoissés de L’étoile de ceux qui ne sont pas nés de Franz Werfel ? Ca, c’est un voyage !

		LeGaidol : Merci de développer et non de dresser une simple liste.

Chef ! Oui, Chef ! ‘fin, non, Chef, chais pas faire ! Ch’peux pas ! Trop dur !

Un voyage chronosophique, ça tente d’étendre les expériences d’un prisonnier planétaire jusqu’aux confins de l’éternité qu’il dit, Franz Werfel. Après ça, moi, trouffion de deuxième classe, j’ai du mal à vous en causer mais j’dirais bien que ça a un côté mystique du premier ordre du genre comme qui dirait que l’homme, il essaierait de jouer à Dieu ou à "comme si" et moi, ce genre de truc, ça me botte, Chef, cose sur Terre, Chef, chuis pas Dieu et des fois, pourtant ça m’arrangerait. Alors voilà, comme qui dirait que ça me transcende quelque part, c’t’histoire de voyage chronosophique ! 'fin, quand je dis "quelque part", faut pas voir à mal hein ? Parce qu' en même temps "transcender", c’est un peu obscur pour moi comme terme mais chuis contente de le placer, Chef, parce que c’est un beau mot, Chef, oui, un mot… beau comme un voyage chronosophique !

Voilà, Chef ! Oui ! Chef ! A vos ordres, Chef !

Repos zomver !

Vous veillerez à me faire briller vos aérobottes.

Pourquoi uniquement les siennes ?

Un voyage qui me fait rêver, et éventuellement cauchemarder, c'est celui imaginé par Vonarburg (pardon... oui, je sais, j'abuse, mais j'y peux pas grand-chose si la dame a des idées qui me paraissent originales ?! Pas taper, siouplé !) dans des nouvelles du style Le noeud, ou Le pont du froid ou La machine lente du temps, et dans son roman Les voyageurs malgré eux.

En effet, le principe est le suivant : on vous réfrigère et, "aux alentours du zéro absolu", votre esprit s'en va et emporte votre corps ailleurs. Mais votre destination n'est jamais aléatoire : vous arrivez toujours sur une planète où un "Pont" (c'est le nom de la machine à voyager) existe, ou la technologie qui permet de la construire, d'une part. D'autre part, c'est votre esprit, et il faudrait sans doute même parler d'inconscient dans ce cas, qui "choisit" votre destination. Je trouve aussi fascinante qu'effrayante cette absence totale de maîtrise du processus.