Habite-t-on réellement quelque part ?

Bah, je me suis retenue, c'est tout :-p. Mais en fantasy je peux citer Elisabeth Vonarburg (mais si, mais si !), qui nous embarque dans sa pentalogie Reine de Mémoire grâce à son intrigante Maison d'Oubli, le premier tome, où il est justement question d'une maison de famille qui a "une fenêtre de trop"... et bien sûr il faudra attendre le 5e et dernier tome pour atteindre enfin la pièce qui se cache derrière cette fameuse fenêtre !

Chapo de Jean-Pierre Andrevon, où l'on vit dans des habitations sécurisées, automatisées et aseptisées au point qu'il est impossible d'y avoir le moindre animal de compagnie, pas même un insecte.
A moins, comme le héros de la nouvelle, de ruser avec une bonne dose d'humour noir.
L'habitation joue un rôle central dans la nouvelle, et l'on peut même jouer sur la polysémie du mot dans le cadre de la nouvelle, en particulier sa chute.

En fantasy encore, et plus connu ;-), Patricia McKillip a décrit une maison de sorcière dont les pièces se déplacent pour des motifs variés dans La sorcière et le Cygne, roman dans lequel le manoir du Cygne a ses propres pouvoirs et ses propres défenses ; et dans Les fantômes d'Ombria, le château des princes Greve est bourré de lieux dérobés, et de fausses portes (ou + vraies que nature).

En fantasy toujours, le château monde de Gormenghast, chez Mervyn Peake.
D'une taille plus modeste, le château Banat de L'aube écarlate, chez Lucius Shepard, s'en inspire (avec les prisons de Piranese).

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Si l''homme sf utilise les insectes (géants) comme habitats, Franquin, dans ses Idées noires, nous rappelle que ce pourrait être l'inverse :




Sa version de l'homme dans le labyrinthe :

Oh bon sang, oublier Gormenghast !... Merci, Jim, d'avoir pensé à ce labyrinthique chef-d'oeuvre.

..Et puis en Fantastique il y a tous ceux qui, revenus de leurs territoires d'éternité, remontent de dessous les parterres de bégonias: les zombis, les morts-vivants et tutti quantti..! Sans oublier les joyeusetés lovecraftiennes
..En SF, tous ces "autres" qui peuplent les uchronies et les univers parallèles..!

Vérifications faites
(c'est toujours un plaisir de fouiner dans les recueils de ces auteurs ;-),

		Olivier : Il y a une nouvelle de Ballard (Vermilion sands ?) où la maison se déforme en fonction des humeurs des habitants.

C’est bien dans Vermillion Sands : Les mille rêves de Stellavista ;

		lacroute : Une nouvelle (titre?) de Matheson ou de Bloch dans laquelle le héros squatte en tant que figurant d'arrière-plans la gélatine des pellicules des bobines de film des grandes années hollywoodiennes, apparaissant ponctuellement ou disparaissant à une table de banquet chevaleresque, un saloon de western, à chaque fois l'oeil souriant rivé à la caméra et le verre levé à la cantonade.

C’est du Bloch : Le monde de l’écran (dans La boîte à maléfices).

Oui, oui, c'est bel et bien le titre de la nouvelle en question.
Merci Jim.
Je garde de l'idée principale la sensation de mettre trouver pile poil au coeur de ce que j'attends des littératures de l'imaginaire.

Effet similaire avec "Le jardin du temps" de Ballard, déja cité par KGB, dans lequel un couple d'amants survit au rythme des roses de cristal qu'il brise pour éloigner un tems une horde de barbares de plus en plus pressante à l'horizon..!