En 2025, que la lecture te requinque

Crever l'écran - Pierre Vergeat .

		Citation : Fini le Heinlein, qui est un véritable chef-d’œuvre, bien trop méconnu. Le petit twist final est remarquable.

Je n'arrive pas à donner mon avis sur la page critique
Superbe et complète fiche Olivier.
La question que je me suis toujours posé : En dehors du livre que tu as lu, Heinlein n'est-il pas surestimé ?

Il est très différemment apprécié des deux cotés de l’Atlantique.
Je connais trop peu son oeuvre pour répondre.

Son UHL m’avait ennuyé tout comme son Histoire du futur et Double étoile.
J’ai l’impression qu’il n’est jamais aussi bon que dans des oeuvres tragiques.

Après une centaine de pages, je cale dans le Heinlein.
A moins d’adorer la vie de dressage des bidasses, avec deux allusions répétitives à Clausewitz, ce qui semble constituer l’essentiel du roman, je ne vois pas l’intérêt que l’on peut tirer de cette lecture.
On ne sait rien de la société, le fameux arrière du front. Si l’armée de l’époque semble faire une place aux femmes, on reste entre bonhommes bien virils,
puisque la guerre se passe au front.
Les magnifiques coups portés à l’agresseur russe par le renseignement ukrainien nous rappellent l’importance du renseignement (qui apparaît déjà chez Sun Zu !) n’effleure pas Heinlein, qui semble rester nostalgique de son engagement militaire, et semble limiter l’armée au dressage d’une élite. Du Kubrick revu et corrigé à la sauce Maccarthyste par John Wayne
Je n’ai pas tenu jusqu’à sa défense de la peine de mort (!).

Je veux bien admettre, avec les préfaciers, que Heinlein parle de l’engagement, mais là on est dans le bolchevisme le plus caricatural (Manchette notait d’ailleurs que sa révolte lunaire était très léniniste !).

Quand on lit La guerre éternelle de Joe Haldeman, il n’y a pas photo. On voit à quel point Heinlein a bâclé cette oeuvre batarde (initialement un roman ado refusé par son éditeur car trop militariste, du coup Heinlein en a accentué l’idéologie réactionnaire).
On y retrouve la dureté des entraînements mais aussi et surtout une vision globale de la guerre, notamment son impact sur la société. S’il ne faut lire qu’un seul roman, on peut oublier Heinlein sans problème. Sans aucun problème. Strictement aucun. Une fois encore, je reste perplexe sur le Hugo.

Boulevard des allongés de Hugues Pagan.
J’ai appris au passage sue le titre était un synonyme des cimetière.

L'homme de trop - Serge Laforest .

La vie secrète des robots de Suzanne Palmer.

Le dernier Bifrost, spécial Greg Bear.

En neuf pour une fois ce dimanche : Noon3 le désert des cieux de Kloetzer et Eco Warriors de Ligny. Vraiment curieux de voir cette déclinaison a la francaise du theme abordé ( entre autres, mais principalement) par Markley dans The Deluge

Bonne nuit inspecteur - Mario Ropp.