Décès de Philip José Farmer

Moi, c'est Le Cycle du Fleuve que je lisais pendant mes études ; j'avais commencé par Les Amants Etrangers quelques temps plus tôt ; et Des Rapports Etranges m'avait laissé sur le cul

Allez, reposes en paix, Grand Maître : tu as bien mérité de séjourner sur les berges du Fleuve

		Citation : Des Rapports Etranges m'avait laissé sur le cul

Euh... l'expression est OSEe...

Sa mort me donne envie de découvrir ce ponte de la SF
Aller le monde du fleuve gagne une grosse priorité sur ma PAL.

Et maintenant, dormirrrrrrr.

Heu... je sais bien que des morts on ne doit pas dire de mal mais c'est tout de même hyper ch** les faiseurs d'univers... On croirait lire Pellucidar en moins bien... Bon je continue parce qu'il y a quand même l'énigme qui est derrière tout ça dont je ne me souviens que vaguement... La trame d'ensemble n'est d'ailleurs pas très éloignée de celle du Monde du Fleuve.

comme lobo et sans vouloir jouer la rabat-joie de service mais je peux maintenant confesser que j'ai toujours eu une assez piètre opinion de PJF. Des bonnes idées (Tiers, Riverworld, Dayworld) gâchées par une exploitation à outrance; une prétendue audace en matière sexuelle qui, même si elle a été indicutable au début, s'est rapidement transformée en une marque de fabrique pour des textes paillards sans grande imagination; une pratique systématique de l'emprunt culturel (Tarzan, Fogg, Doc Savage, Trout, Melville...) donnant au mieux des pastiches au pire des décalques et pouvant laisser penser à un manque d'imagination; une oeuvre comportant un nombre important de textes d'une qualité inférieure (voir ceux parus chez Lattès, Futurama ou dans la collection Best-sellers du FN).

(et pourtant j'en ai lu des tonnes :-()



(Quartet, 1973, couverture anonyme)



(Panther, 1974, couverture anonyme) = Le tigre africain

		Citation : Heu... je sais bien que des morts on ne doit pas dire de mal mais c'est tout de même hyper ch** les faiseurs d'univers... On croirait lire Pellucidar en moins bien... Bon je continue parce qu'il y a quand même l'énigme qui est derrière tout ça dont je ne me souviens que vaguement... La trame d'ensemble n'est d'ailleurs pas très éloignée de celle du Monde du Fleuve.

de mémoire le 1 le faisait bien
le 2 continuait sur la lancée avec quelques longueurs , et puis après , dégradation linéaire , jusqu'aux derniers , illisibles ( la rage d'orc le rouge ?).
Ceci dit j'ai l'intégrale du monde du fleuve dans ma PAL....

Tout à fait Sandrine.

PJF a inauguré une veine de romans audacieux pour l'époque de leurs parutions (Mais qui lus aujourd'hui paraissent fort soft, loin de l'aura de scandale qui les environna). Ce sont ces oeuvres qui lus jadis s'ancrèrent et s'ancrent favorablement encore dans le souvenir du lecteur de 20 ans que je fus et dans celui de 50 que je suis maintenant. Comme l'écho de deux ou trois romans lus en cachette.
Par la suite le systématisme du succès d'un tel filon poussa PJF à la surenchère paillarde via d'autres romans qui perdirent leurs fonds par manque de forme. Dommage.
Mais au regard de son époque PJF fut un grand monsieur.

Je retiendrai du bonhomme
Les amants étrangers (je l'ai en édition CLA)
L'univers à l'envers
Des rapports étranges
L'odyssée Verth
Ose
La saga des hommes-dieux

Je n'ai pas apprecié le cycle du monde du fleuve: ça démarre pas mal, mais ça finit par partir en live et ça devient porte-nawak. J'ai detesté les délires pseudo porno de comme une bête et gare à la bête

90 % de toute chose est du déchet de qui vous savez.
Maintenant, je vous laisse libre d'exercer un droit d'inventaire.
Personnellement, je ne retiens que les heures de lecture réjouissantes que j'ai passé en compagnie de ses multiples titres.

Son livre d'or, orchestré de main de maître par Chambon était une splendeur.
Autant ses romans pouvaient parfois être verbeux, autant ses nouvelles sont franchement percutantes.