Décembre au ciné sous les cendres

Avec La Route, qui ma foi s'avère plus que regardable avec de superbes plans austères. Je ne compare pas au bouquin, le cinéma est pour moi une expérience différente plus proche du divertissement pur.

Zombieland...
Règle 32 : il faut profiter des petites choses de la vie...

C'est fait. Merci donc Olivier. Je n'ai pas spécialement trouvé le thème secondaire (ou principal selon) mais c'est une comédie - assez classique quand même sur pas mal de point - qui fait passer un très bon moment et avec de bonnes idées.
J'ai particulièrement apprécié le générique d'entrée... Ralenti, lettrage, bien vu...!

Voyage to the Planet of Prehistoric Women - 1968
Une mission de sauvetage sur Vénus (ne) va (pas) rencontrer une tribu autochtone de Vénusiennes. Cette peuplade télépathe strictement féminine est composée de blondes plutôt clonées (parthénogenèse thélytoque oblige sans doute) habillée légèrement, genre hippies avec des soutiens-gorge façon coquille saint-jacques. Nos humains - strictement des mâles - ayant abattu le représentant réel de leur dieu (un ptérodactyle) ces dames vont tenter de leur mener la vie dure.
D'un point de vue cinématographique, le premier quart d'heure est exemplaire de la méthode comment-endormir-le-spectateur... par la suite, la bande son de fond - un long chant de sirène fantomatique d'une heure en continu - tente de vous garder dans l'état de léthargie initial.
Au final quelque chose entre le nanar complet et l'épisode de star trek expérimental dont il ne manque que d'en tirer une problématique sans doute tournant autour de la symbolique phallique pour qu'il devienne un incontournable involontaire...
La même année que 2001 ça fait quand même vachement mal !!!

De retour de Compostelle, sans doute.

Si les pèlerins étaient sur ce modèle, je me serais converti depuis longtemps !

Voyage to the prehistoric planet - 1965

En fait, ce film et sa "suite" de 68 ne sont que du pillage honteux de Planeta Blur de 1962 - que je n'ai pas (encore) vu, film soviétique découpé, remonté, avec ajout de scènes. Il y a donc 6 ans entre l'original et les "femmes préhistoriques" ce qui explique beaucoup de choses...

Avatar
Encore une fois, Cameron sort le grand jeu pour ce Titanic de la fantasy. ON note tout d'abord un vide scénariste effarant. Remuant une flopée de leitmotivs des moins bonnes bd de fantasy, on reste muet devant l'absence de fond - en dehors des clichés d'usage arrosés par l'histoire d'amour incontournable et les bons gros sentiments - émotion garantie, apporter votre liasse de billets pour essuyer vos larmes svp.
D'autant qu'il sera vraiment dommage de voir trouble, tout reposant sur l'incroyable surenchère esthétique, à la fois hyper-réaliste et en même temps synthétique au possible. Le tout ressemble à un jeu vidéo ultra-perfectionné, jeu qui ne tardera pas à sortir dans les bacs, si ce n'est déjà fait.
En gros, voilà la situation : c'est bientôt noël, vous avez mangé trop de chocolat et vous avez satisfait un besoin pressant. Mais soudain, vous vous apercevez qu'il n'y a plus de papier dans la maison.
Voilà, vous avez compris : une matière peu consistante torchée avec du papier cadeau brillant.
Et un peu de bolduc.
Alors, irai-je le voir - car, évidemment, je ne l'ai pas vu ? Sans doute. Pourquoi ? Parce que c'est bientôt noël, que j'ai une envie pressante, et que du papier cadeau à disposition.
Et un peu de bolduc.
Comment peut-on critiquer un film qu'on n'a pas encore vu, me direz-vous ? Et bien simplement de la même manière que trois récompenses sont déjà prévues pour ce film pas encore sorti en salles.

Et puis c'est un site de sf, non ?

Tu énonces toutes mes craintes, et pourtant, j'irai le voir aussi.
Tout est foutu !

J'ai essayé de regarder "Jusqu'en enfer", le film de Sam Raimi.
J'ai arreté avant la fin.
J'ai vraiment trouvé ça limite.
On m'en avait parlé comme d'un grand huit de la peur.
J'ai trouvé ça grand guignolesque
Bien en deça de ces précedent film du meme genre

		Citation : J'ai arreté avant la fin

Pourtant, le titre t'indiquait la voie : jusqu'en enfer, mon gars ^^ !

H2G2 : Il fallait bien, un jour... Je pense au final que l'humour n'est pas un art difficile... Je pense que l'esprit humain est trop limité pour vraiment y avoir accès, sauf par accident... Pour le reste, c'est toujours les même deux ou trois blagues qui se répètent...

Remarque c'est un peu pareil pour tout...

...


Oh, mon dieu, je vais me recoucher...

		italianstyle : "Jusqu'en enfer" J'ai trouvé ça grand guignolesque

Il y a de ça (le sang en moins).

		italianstyle : J'ai arreté avant la fin.

Quoiqu'un peu trop prévisible, la dernière séquence est ama la meilleure du film...