Anecdotes SF..!

Elles traînent, l'air de rien, dans le milieu restreint de la SF. Elles sont connues, mythiques, passées inaperçues, fausses...etc..! Elles vous font sourire, vous étonnent, vous crispent, vous colèrisent de pourpre facial..!

L'idée d'un tel fil m'est venu de ce Brantome vénéré, idolâtré dont quelques unes des sources graphiques venaient de l'autre côté de l' Atlantique (Cf le thread sur le remue-méninges); de son pendant "espionnage" et "policier" au sein du Fleuve Noir, Gourdon de nom, qui n'a jamais lu un seul des titres qu'il a illustré; de ce récent "Rêve de Fer" réédité en Folio SF passé au massicot (pourquoi ? Me souviens plus..!); de ce "Snow crash" "Samouraï Virtuel"..etc...

Et pour commencer, pourquoi ne pas parler de ce mythique n°192 de la revue Fiction de chez Opta dit d' "essai" au "Pain de sucre" et qui n'est pas une pièce recherchée car n'existant pas. Et puis d'abord pourquoi au "Pain de sucre" ?

wahou, discussion de spécialiste !

Ouais, et y'en a qui traînent de ci de là, au gré du paysage CSFien; et des pointures, et des pointilleux. Pas de nom; juste, entre autres, un pseudo et un avatar d'allure féminine. Suffit de les débusquer sur des sujets qui asticotent leur appétit du détail.

Perso, j'y crois au 192 de chez Fiction. Faut pas que çà soit une arlésienne. Celà serait dommage, ce mythe troué, cette chaussure sans semelle.

Tiens, rayon anecdote SF: un détail déjà exploité sur CSF. Un acteur made in Star Trek, la série TV qui pour une cause humanitaire avait lâché aux enchères quelques uns de ses calculs rénaux. Cà ne s'invente pas..!

Mdr: souhaitant consulter Mister Yahoo pour savoir si l'association de "anecdotes" et "SF" ramenait du croustifondant je tombe sur une ribambelle d'ex-parturiantes qui racontent à la Toile où et quand elles ont perdu les eaux. SF, étant bien entendu traité informatiquement comme Sage-Femme. Les octets me feront toujours rire...!

Ben dans le genre il y a l'édition de Rêve de fer pilonnée par Gallimard à cause de la couverture et du quatrième de.

Plus atypique, je me souviens de Michel Jeury déclarant à la convention de Montpellier qu'il avait vendu toutes ses actions peu avant le krach de 1987 à cause d'un mystérieux mailing annonçant que la Grande Amérique vivait ses dernières heures. Ce qui lui avait rapporté "l'équivalent de quatre ou cinq Fleuve Noir", affirmait-il. Pour lui, c'était une manière de montrer que "le monde est dickien".

		Citation : Ben dans le genre il y a l'édition de Rêve de fer pilonnée par Gallimard à cause de la couverture et du quatrième de.

Et as-tu une idée de ce que contenait la quatrième et ce que montrait l'illustration..?

Pour mémoire: la seconde mouture, celle donc finalement retenue:



Dans le genre, il doit bien exister des anecdotes d'illustrations proposées mais éditorialement recalées, des tronçons de manuscrits entièrement refusés pour des raisons étonnantes..etc..!

		lacroute : Et as-tu une idée de ce que contenait la quatrième et ce que montrait l'illustration..?

Toutes deux sont encore visibles pas bien loin ^^

Dans la chronique de Zomver, incluse ici en commentaire.

Tiens un souvenir récent, pêché dans une ITW sur le Net, concernant G.J. Arnaud et sa Cie Des Glaces. Il y affirmait n'avoir jamais été vraiment attiré par la SF et que sa série fut lancée pour simplement honorer une commande éditoriale. Si c'est vrai: je tire mon chapeau au regard du résultat..!

Jim: Ok, je comprend mieux. Mais le visuel de couv ne me semble pas si embarrassant que çà..! La 4, si..!

C'est là qu'on voit que l'insolence recule et que le conformisme s'installe... Le 4ème plat de la 1ère édition française (1973) était explicite : Farmer, Ellison, Harrison, Moorcock étaient unanimes à célébrer le génie d'Hitler

Tiens, à propos de 4 de couv. quelques (voir même nombreux) FNA des années 80 (si je ne me trompe) voyaient le dos de leurs volumes quasiment squattés par de la pub (souvent alcools, voyages ou clopes) quand une simple petite phrase police 2.5 sur l'échelle de la petitude et d'une évasivité spectaculaire centrait tant bien que mal le contenu littéraire (alors que déjà l'illustration de façade, belle belle belle çà oui, tapait à côté, contenant et contenu sans rapport aucun).
Le commercial prenait ici le pas sur le conformisme.