Alastair Reynolds.!

MDR..!

Mode "Provoc" ON

		Citation : Après, pour le calmer, même la viande crûe ne fonctionne pas

M'enfin, Gutboy, faut pas rester comme çà en station "Guerre du Feu SF" et apprécier les nouveaux talents potentiels qui cherchent apparemment à renouveler les genres.
Perso je ne demande que des renseignements utiles:
_Sur deux sous-genres qui n'ont jamais trempé dans ma tasse de thé: la hard-science et le space-op.
_Sur un auteur que je ne connais pas et qui me semble prometteur, voire déjà installé.

Mode "Provoc" OFF

Ps: La maison décline toute responsabilité concernant les suites de l'affaire. Si j'eu su j'aurais attendu pour lancer un tel sujet: départ sous le soleil demain matin.


RePS: Et si on causait Brussolo à nouveau..? Celà pourrait être utile..!

		Citation : _Sur un auteur que je ne connais pas et qui me semble prometteur, voire déjà installé.

tu peux utiliser le deuxième qualificatif, avec une douzaine de romans et recueils en 6 ans, cela me parait approprié.

AMA mieux vaut commencer direct par le cycle des inhibiteurs et laisser les deux novellas(excellentes) pour la fin.
Pour moi un des meilleurs cycles récents,un ton en deça de Banks mais très riches et agréable à lire (passé peut être les deux cents premieres pages)

Puisque mes estimés collègues m'ont si gentiment invité à donner mon avis, je m'exécute. Contraint et forcé. La mort dans l'âme.
Je m'auto-cite, par ce que je suis mégalo et que je me les sers moi-même.

		GutnarcisseBoy : Je viens de finir L'Espace de la Révélation. Long. Long. Long. Long, et long. 900 pages, 300 de trop. Une technique de narration identique à celle de Dan Brown (découpage artificiel des scènes pour les étaler sur 50 pages). Des supermegablastophaseurs capables de souffler une planète ou un soleil comme dans Perry Rhodan. Et le plus beau: des armes secrètes. "Armes secrètes", l'expression doit revenir 50 fois dans le roman. Et tous les personnages en connaissent l'existence, de ces armes secrètes! Ca, c'est puissant comme concept: un secret public! Et puis tiens je ne résiste pas au plaisir de vous en citer des passages, de ce livre. "Elle compta les étoiles. Il y en avait quatre cent soixante-dix milliard trois cent onze millions neuf cent vingt-deux mille huit cent onze." A 1/10 de secondes pour chaque étoile, il lui faudrait plus de 1480 ans pour "compter" les étoiles. Moi, c'que j'en dis. OK on va dire que c'est une connaissance implantée. 2 pages plus loin: "Le million-environ-de civilisations (elle aurait pu les dénombrer avec une précision infinie, mais cela lui parut soudain d'un pédantisme puéril)" Pédantisme. C'est pas moi qui le dis. Et c'est quoi au juste une précision infinie pour compter des nombres entiers? Mais sinon, oui, ça peut se lire. Au fait, sais-tu qu'il y a des armes secrètes dans ce livre? Non, parce qu'il y a des armes secrètes, tu vois. A un moment l'auteur va utiliser le terme "armes secrètes". Et puis il va utiliser ces termes à nouveau. Et puis encore une fois. Ah, et puis il y a des armes secrètes aussi. As-tu lu le passage où l'auteur signale l'existence d'armes secrètes? Si, je t'assure il y a des armes secrètes. Il doit bien y avoir des armes secrètes quand même, Reynolds utilise les termes "armes secrètes" une petite cinquantaine de fois. (aimez-vous les armes secrètes?)

		Gutmoi-jeBoy : Cet auteur est le plus grand, si j'avais beaucoup d'argent j'achèterai TOUS les exemplaires jamais imprimés de ses oeuvres pour les mettre dans ma bibliothèque. Pour que personne d'autre n'ait à souffrir. Ne suis-je pas immensément bon, à vouloir ainsi porter seul la punition que Reynolds inflige au monde dès qu'il écrit un mot?

		Lacroute : apprécier les nouveaux talents potentiels qui cherchent apparemment à renouveler les genres

Renouveler les genres? Reynolds? Mais enfin, ce n'est pas de la Science-Fiction, je te rappelle.

(nouvel épisode mégalo):

		GutautosattisfactionBoy : Et c'est pas moi qui le dit. "Je définirai la science-fiction en commençant par dire ce qu'elle n'est pas. On ne peut la définir comme une "histoire (roman ou pièce de théatre) située dans le futur", vu qu'il existe un type de récit appelé "aventures dans l'espace", qui se situe dans le futur mais ce n'est pas de la SF. Ce n'est que cela: des aventures, des combats, et des guerres du futur dans l'espace impliquant une technologie ultra-avancée. Pourquoi n'est-ce donc pas de la science-fiction? Ca en a l'apparence (...) Cependant, l'aventure spatiale manque de cette idée neuve bien particulière qui est l'ingrédient essentiel" Ca date de 1981, comme quoi ca n'a pas changé depuis

.

(Ma citation est rigoureusement exacte, elle est d'un des maitres du genre (voire Le Maitre du Genre) et elle résume parfaitement l'oeuvre de Reynolds à mes yeux.

PS: sinon, la viande crue, bof, mais je suis partant pour une côte de boeuf saignante.

		Citation : (Ma citation est rigoureusement exacte, elle est d'un des maitres du genre (voire Le Maitre du Genre)

et alors ? Ce n'est pas un argument qui prouve que Reynolds ce n'est pas bien c'est juste la position de quelqu'un qui donne sa défintion de la SF (ou plutôt qui se garde bien de la donner puisqu'il définit seulement et partiellement ce qu'elle n'est pas) d'une façon purement provocatrice et (à mon avis) fausse.

On peut être Le Maitre du Genre (sic) et raconter n'importe quoi.

Et puis un avis sur la SF datant de 1981 commence à être bien faisandé.

Et puisque l'on est dans l'auto-cita(satisfac)tion :

		Citation : il ne faudrait pas non plus ramener Reynolds uniquement au cycle des Inhibitors. Il y a eu un avant (les nouvelles parues dans Interzone et Asimov's SF) et il y a aussi un après. Ses deux derniers romans (Pushing ice & Century rain) sont nettement plus compacts et, même s'ils restent du (N)SO n'en sont pas moins de qualité. Ses dernières nouvelles (Beyond the aquila rift ou Zima blue) font preuve d'une maitrise de l'intimisme remarquable. Il est d'ailleurs à noter qu'il fait partie des rares auteurs à figurer deux fois dans le Dozois.

on peut ajouter à ce dossier Signal to noise, une nouvelle qui prouve que Reynolds n'a rien à envier à des chouchous du public francophones comme Wilson dans l'alliance du concept audacieux et de la detresse personnelle.

En tout cas, merci Gutboy, je viens de passer un excellent moment grâce à toi!

Si chacun pouvait dégommer ce qu'il n'aime pas avec autant de souffle et de lyrisme que toi, la vie serait moins triste :)

M'enfin Gutboy tu vas te péter les coronaires, te déglinguer les surrénales à ce rythme là..!

Il me semble, sans argumentaire précis (puisque je ne connais pas Reynolds), que tu exagères un peu dans ta volonté de le descendre de son piédestal..!

A te lire ici j'ai quelquefois l'impression de lire une chronique d'un Perry Rhodan..!

PS: Je mets à la queue de ce post un énorma smiley-sourire..!

lacroute: d'accord avec toi sur tous les points:

- tension artérielle 22/14 (mais c'est pas la faute à Reynolds)
- j'exagère toujours, c'est plus marrant.
- (sandrine ne lis pas cette phrase) Reynolds, c'est du mauvais PR. Au moins PR ne nous fait pas croire que c'est nouveau, plausible ou autre chose que du n'importe quoi (majestueusement n'importe quoi dans le cas de PR)

sandrine: entre la SF selon PKD et la SF selon AR, je penche plutot pour écouter la définition de PKD. En tous cas clairement cette citation - pour moi - résume vraiment AR: des aventures dans l'espace mais pas de la SF. Chacun voit avec son filtre, ce qui est intéressant c'est justement ces avis contraires.

A t'il au moins une jolie plume..?
http://www.stylos.fr/vignettes/reynolds.jpg

		Citation : (majestueusement n'importe quoi dans le cas de PR)

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