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Sujet proposé le 06/12/2006 à 14h10 par goussedaille |
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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09/12/2006 à 23h03
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alors comment c'était demande kgb203.
A la dimension de Sèvres, petit et cosy. J'ai assisté aux deux rencontres de l'après-midi :
- les questions-réponses avec Henri Verne, le papa de Bob Morane et de l'Ombre jaune, celui qui en parallèle avec Pour Anderson a eu l'idée de la Patrouille du temps. Sacré bonhomme que Henri Verne, du répondant, de l'humour. Petit bémol pour cette séance, un questionnaire un peu trop monopolisateur de questions et de parole (même si visiblement il s'y connaissait à fond et était vraiment un fan).
Mais qui est Sofia Paramount ?
- les techniques d'écritures en SF avec en orateurs Pierre Bordage et Ayerdhal. Une première partie vraiment intéressante qui s'est peu à peu délayée dans les anecdotes personnelles (cela plus en raison des questions que des orateurs ;-)). Et les deux auteurs ayant la même pratique d'écriture (les personnages au départ et pas de schéma directeur défini), ça manquait à mon sens de diversité. Dunyach lui semble-t-il a besoin d'un scénario très élaboré pour "se rassurer" avant de passer à l'étape de la pure écriture. Messieurs Bordage et Ayerdhal quant à eux ont les personnages en tête et les insèrent dans un univers, une intrigue ? Là, j'émets un léger doute. Cela relève du travail de funambule. Très sympa cette conférence-entretien.
Sache, lecteur de science-fiction que tu es un lecteur "méchant", qui reproche à l'auteur un univers manquant de cohérence. Ayerdhal a à fin d'illustration de ce propos rapporté l'anecdote de Bradbury giflant celui lui signalant fort malencontreusement que dans Chroniques martiennes, il faisait se lever le soleil là où il n'aurait pas dû.
Mais Goussedaille qui a assisté à la fin de cette rencontre pourrait peut-être développer un autre point de vue ?
En tout cas, très sympathique à la mesure de la commune de Sèvres.
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dernière édition : 09/12/2006 à 23h23
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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10/12/2006 à 12h32
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| | | | | | Comme ça tout le monde sait que je suis arrivée en retard.... ;) :
Mais Goussedaille qui a assisté à la fin de cette rencontre pourrait peut-être développer un autre point de vue ? |
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Et bien moi j'ai trouvé sympathique d'entendre parler des coulisses de l'écriture, mais il faut dire que, ne comptant pas me mettre à écrire, je ne recherchais pas de conseils particuliers sur l'élaboration d'une oeuvre (auquel cas j'aurais été bien déçue!).
Serge Lehman, finalement absent, aurait peut-etre eu un point de vue différent de ces deux joyeux comparses (on sent de suite une complicité entre les deux intervenants). Ils ont un mode opératoire assez similaire, mais finalement est-ce que ce n'est pas pareil pour tous les auteurs? (question ouverte. Lo? El Justiciero?...)
J'ai comme toi été intriguée par leur manière de laisser vivre leurs personnages dans leurs imaginaires respectifs sans vraiment les controler et il est certain que dans ces conditions, on sait d'ou on part et pas ou on arrive, ce qui doit etre à la fois angoissant (et ils le disent bien) mais aussi stimulant. Ecrire une histoire que l'on a bien figée dans son esprit relève plus du travail de scribe (sans connotation péjorative). Dans le cas présent, ils se laissent la chance de se laisser porter par leur personnages et par leur instinct d'écrivain. Ce n'est pas comme ça que j'aurais imaginé la chose, c'est sur...
Pour Dunyach, d'après Mister Bordage, il écrit un synopsis de 250 pages mais il le jette quand il commence à écrire, justement pour ne pas brider son imaginaton.
Et ils ne se relisent pas, chose hallucinante AMA...
Bref, petite conférence sympa qui a satisfait mon coté voyeur, bien loin de m'ennuyer, les anecdotes personnelles m'ont appris sur le quotidien, les doutes de l'écrivain.
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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11/12/2006 à 11h06
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Goussedaille nous dit, avec l'élégance qui la caractérise :
| | | | | | Citation :
Ils ont un mode opératoire assez similaire, mais finalement est-ce que ce n'est pas pareil pour tous les auteurs? (question ouverte. Lo? El Justiciero?...)
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Impossible de savoir pour les autres. En ce qui me concerne, une certaine ambiance imaginée me donne envie d'écrire. Je commence en imaginant le premier personnage. J'écris au fil de l'eau, puis je jette quelques idées de scénar sur un bloc. Pas vraiment abouti, juste une trame avec une idée de fin. Tout peut encore changer en cours de route (et souvent, ça arrive).
Bien sûr, dans mon cas, il ne s'agissait (pour Le chant) que d'une histoire d'aventure qui avait juste l'ambition de distraire le lecteur (et l'auteur !). Il ne faut pas trop y chercher de message précis. Même si certains personnages expriment parfois le fond de ma pensée.
| | | | | | Citation :
J'ai comme toi été intriguée par leur manière de laisser vivre leurs personnages dans leurs imaginaires respectifs sans vraiment les controler |
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ça, j'aime bien le faire aussi. Partant du principe que si l'auteur est surpris, ben le lecteur devrait l'être également. Les rebondissements qui ne sont pas téléphonés sont toujours plus percutants.
| | | | | | Citation :
Ecrire une histoire que l'on a bien figée dans son esprit relève plus du travail de scribe (sans connotation péjorative)... |
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Oui. Je trouve ça fastidieux. J'ai écrit un roman sur une base historique. Même si j'ai pris beaucoup de plaisir à faire les recherches préliminaires, le processus d'écriture qui a suivi a été beaucoup plus lourd à gérer. Au résultat, après relecture, je me retrouve avec un manuscrit qui n'a pas encore choisi son camp : SF ou historique...? Il faut donc que je retravaille le tout dans un soucis d'équilibrage parce que j'ai choisi : ce sera SF !
| | | | | | Citation :
Pour Dunyach, d'après Mister Bordage, il écrit un synopsis de 250 pages mais il le jette quand il commence à écrire, justement pour ne pas brider son imaginaton.
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Je ne saurais pas faire ça. Il me semble que l'envie d'écrire doit rester spontannée. J'aurais peur de diluer mon envie. Mais encore une fois, je ne me place pas - loin de là - sur un pied d'égalité avec ces prestigieux "collègues".
Dans mon prochain roman, il y a plus de profondeur dans la réflexion, vous pourrez en juger bientôt. Cela dit, il n'y a pas eu de synopsis ni de plan préparatoire (sauf pour l'intrigue, encore que).
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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14/12/2006 à 19h54
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| | | | | | tiens tiens, je sens bien qu'il y a un message caché, mais quel est-il...? :o/ :
Goussedaille nous dit, avec l'élégance qui la caractérise : |
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| | | | | | Citation :
Tout peut encore changer en cours de route (et souvent, ça arrive) |
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Donc pour toi non plus rien n'est figé, tu te laisses porter par ton inspiration du moment, par le feu de l'action.
Ca, c'est fort! Ce n'est qu'en écrivant la fin que tu sais comment ça finit?
Tu peux décider de tuer un perso ou de le mettre out devant ton café le matin, juste pour voir ce que ça va donner?
Comme le dit vda, c'est de l'équilibrisme, ça passe ou ça casse...
| | | | | | Citation :
Dans mon prochain roman, il y a plus de profondeur dans la réflexion, vous pourrez en juger bientôt. |
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Ah oui, et quand? Ca parle de quoi? C'est chez qui? Combien de pages? ISBN? Thé? Café? Pression? Apéridick?
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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15/12/2006 à 19h15
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| | | | | | Citation :
tiens tiens, je sens bien qu'il y a un message caché, mais quel est-il...? :o/ :
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Mmmmh, laissez-moi réfléchir.... ;-)
| | | | | | Citation :
Donc pour toi non plus rien n'est figé... |
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Pratiquement rien. J'ai une trame générale en tête (rarement écrite) et je brode dessus.
| | | | | | Citation :
Ce n'est qu'en écrivant la fin que tu sais comment ça finit? |
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Presque oui. J'ai une idée de la fin mais je ne sais pas "comment" en détail elle aura lieu. Je connais (en général) le but à atteindre, seule la méthode est floue.
| | | | | | Citation :
Tu peux décider de tuer un perso ou de le mettre out devant ton café le matin, juste pour voir ce que ça va donner?
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ça, c'est plus rare. Si je pistolazérise un type pendant mon café, il y a des chances qu'il reste mort. Parce que la démarche extrème qui consiste à tuer un perso suppose qu'on a bien pesé le pour et le contre avant de presser la détente.
| | | | | | Citation :
Comme le dit vda, c'est de l'équilibrisme, ça passe ou ça casse...
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Oui et non. L'avantage, avec un manuscrit, c'est que tu peux le recommencer autant de fois que tu veux. Alors si ça "casse" trop, tu peux laisser tomber ou revoir entièrement ta copie.
| | | | | | Citation :
quand? Ca parle de quoi? C'est chez qui? Combien de pages? ISBN? Thé? Café? Pression? Apéridick? |
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C'est chez EONS (voir sur leur site www.eons.fr) ça vient de sortir en souscription (à un prix dérisoire, pfff !) avant la sortie en librairie prévue en janvier. ça s'appelle "Les pierres du rêve" et ça fait environ 200 pages (j'ai pas le chiffre définitif), il y a 2 nouvelles avec. Sur le site, il y a un résumé bien dans l'ambiance !
Pour la boisson, je prendrai un Dan Jackiel, double, avec une Ready-Rolled, mais çà, tu le verras dans le bouquin ! Pour l'ISBN, voilà ce qu'on trouve sur le site (moi, ces machins modernes, j'y comprends rien !) :
ISBN 10 : 2-7544-0354-X
ISBN 13 : 978-2-7544-0354-2
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RE : 3èmes rencontres de l'imaginaire à Sèvres
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18/12/2006 à 19h52
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| | | | | | Citation :
El Justiciero?... |
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Claude Ecken a écrit ça dans une critique du Chant du Cosmos :
« … le monde, chez Wagner, n'est pas qu'une toile de fond sur laquelle s'agitent ses personnages. Il est le sujet principal, et l'intrigue le révélateur menant à son interprétation… »
Bien vu.
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 « Fuck the mundanes of Mainstream, the elitists of Literature. We’re Genre and proud of it. » (Hal Duncan)
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