« La gratuité c'est le vol »

http://host.covertprestige.info/piraterie/

C'est gratuit.

On peut aussi acheter la version papier, comme je l'ai fait.

Accessoirement, Cory Doctorow a beaucoup écrit sur le sujet.

Oui, je sais, c'est dur de changer sa manière de penser.

Très intéressant lien que celui donné ci-dessus.
Confusion des genres, quand propriété intellectuelle et physique ne font plus qu'un toutes les dérives sont permises.
J'ai même appris que certains gestes chirurgicaux tombaient dans la catégorie du copyright...c'en est hallucinant.
En version gratuite ou payante, un document dont il faut prendre connaissance.

Comme quoi des fois on est un peu lent, joli clin d'oeil dans le titre à Orwell dans 1984 et son "La liberté, c'est l'esclavage".

ElJusticiero, j'entends tes remarques, comprend ton parti-pris, mais j'aimerais bien comprendre une chose :
Que je sache, tu ne roules pas en grosse caisse noire avec motard, (sinon je t'aurais vu à la télé.) Certes, ce n'est pas ce que tu cherches...
Maintenant, dis-moi quand même :

		Citation : Les mettre tous en ligne est compliqué pour tout un tas de raisons. Dans certains cas je n'ai pas de manuscrit électronique. Dans d'autres, il y a des questions de droits à régler.

Je vais te paraître un peu con (promis je suis pas ultra-libéral) mais la question de comment tu bouffes ne compte pas ???
Quel politique de non-prix choisis-tu ? Que mettrais-tu en ligne et pourquoi ?
Tout, mais pas tout de suite (un domaine public accéléré)
Certains textes mais pas d'autres, mais lesquels ?
Sous quelle "licence" distribues-tu gratuitement tes écrits ? Peux-ton copier, distribuer, revendre, modifier, annoter.... ???
bref, plus de détail sur ta façon de faire (mais si ça te fais chier, laisse tomber, hein)

A propos de manger, la vente en shareware* de produits culturels fonctionne-t-elle? Elle fonctionne un peu pour les logiciels, mais les consommateurs d'arts et de lettres sont-ils également prêts à participer?

*Pour ceusses qui débarquent, le principe du shareware, en gros et pour simplifier, parce qu'il en existe de nombreuses variétés, est que les utilisateurs du logiciel rétribuent l'auteur de manière volontaire. ça marche pas trop mal dans les pays anglophones, mais très moyennement dans le reste du monde.

Pour répondre à Morca en vitesse :

La licence choisie est une licence copyleft Creative Commons by-nc-nd : paternité, usage non commercial, pas de modifications.

En ce qui concerne la question financière, je ne fais pas partie de ceux qui croient — ou feignent de croire — que la libre diffusion tue les ventes. D'ailleurs, l'exemple de Cory Doctorow est là pour appuyer l'idée inverse : il a mis son premier roman sous licence CC sur le wèbe et il en a vendu un bon paquet en édition papier. L'exemple du groupe Lonah est aussi intéressant : totalement inconnus, ils ont mis leur album en libre diffusion et ils en avaient vendu 5000 exemplaires au bout de quelques mois.

De toute manière, il est beaucoup trop tôt pour tirer un bilan. Nous sommes encore en phase de test, si j'ose dire. Mais, ce qui me semble clair, c'est que tous les artistes sont confrontés à l'avancée fulgurante de la technologie et qu'ils n'ont, à mon sens, pas d'(autre choix que de faire avec.