Transparences

J'ai trouvé Anne X un peu trop clean. A mon avis, le personnage aurait gagné en crédibilité à être un peu plus dément et dérangeant.
La fin m'a laissée perplexe...

Eh bien moi, j'ai pas du tout, mais vraiment pas du tout du tout du tout aimé ni accroché.
Le livre m'est tombé des mains, tellement je le trouvais artificiel et peu crédible.
Un chevalier blanc (le gars d'interpol) dans un polar, non, je ne peux vraiment pas.

d'accord avec Gracie quant à la fin, complètement télescopée et artificielle (comme quoi, s'inscrire dans une temporalité actuelle n'est pas évident)

le thème qui m'a le plus intéressée dans le livre est celui de la transparence sociale, de la vision des autres qu'on peut avoir (sans parler de celle que nous avons de nous-même)
le jeu de fléchissement de l'individu criminel aux organismes étatiques voire supraététiques inhumains, le déplacement de la culpabilité entre Ann x et les agences qui surveillent et manipulent tout un chacun alors que le rôle qui leur était autrefois dévolu était la protection et la défense

au contraire d'Olivier, le personnage du psy-criminologue ne me paraît pas du tout être un "chevalier blanc" qui va tout résoudre. Certes, il s'en sort un brin trop facilement, mais son asocialité est assez originale car elle est antérieure à son rôle de héros dans le livre, à son travail à Interpol, à sa recherche d'Ann x

		Citation : le thème qui m'a le plus intéressée dans le livre est celui de la transparence sociale, de la vision des autres qu'on peut avoir (sans parler de celle que nous avons de nous-même)

Tout à fait. La première scène du livre est d'ailleurs excellente : on y voit le personnage passer de la visibilité à la transparence par un simple jeu d'attitudes tout à fait réaliste. Et je trouve dommage que l'auteur ne s'en soit pas tenu là pour ce qui est de la Transparence. Lui ajouter par la suite un élément magico-fantastique est déplacé, je trouve. Mais c'est commode... Un peu trop commode.

		Citation : au contraire d'Olivier, le personnage du psy-criminologue ne me paraît pas du tout être un "chevalier blanc" qui va tout résoudre.

Mais il est un peu le gentil qui va sauver la pauvre fille de ses propres démons et des vrais méchants.
Non ?

une question faussement naïve de la part de Gracie :
"Mais il est un peu le gentil qui va sauver la pauvre fille de ses propres démons et des vrais méchants.
Non ? "

bin non, justement, c'est elle qui le "sauve" de lui-même et de son indifférence aux autres. Pour une fois, il accepte de s'impliquer autrement que par un travail de dossiers.
c'est comme ça du moins que je l'interprète.

Je l'ai terminé il y a peu et même si je l'ai lu sans déplaisir, ce livre reste anecdotique pour moi, et donc forcément trop long (ça va, je lis vite).
Le héros est certes gentil parmi les gentils mais ça ne m'a pas trop dérangé. Moins que le dernier tiers du livre qui semblait être collé de force à ce qui se précédait.

		Citation : sans doute le seul aspect sf du livre

Héhé.