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Olivier

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Comme une bête + Gare à la bête

Philip José Farmer


Comme une bête + Gare à la bête
Première parution : 1968

 Pour la présente édition :

Editeur : Pocket

Ce livre est noté   (3/5 pour 1 évaluations)


J'ai lu ce livre et je souhaite donner mon avis
La critique du livre
Lire l'avis des internautes (3 réponses)

Quand il commence l'écriture de ce dyptique,

Farmer

est déjà un auteur connu et reconnu pour un apport essentiel : le cul dans la sf.
Au départ pudique avec sa première nouvelle, The lovers qui deviendra son 2e roman, Les amants étrangers, il s'était laché dans son premier roman : Une bourrée pastorale, où le paradoxe de Langevin était mis au service d'une sexualité débridée.

Dans ce dyptique, on retrouve incontestablement le

Farmer

paillard et joyeux, celui qui a su, en sf, annoncer et suivre la révolution sexuelle des années 60.

Tout commence dans un commissariat d'une Los Angeles surpolluée. Harald Childe, détective privé, assiste à une projection au commissariat, où il voit son associé verreux en pleine séance vaguement sm : attaché, il se fait faire une fellation. Sauf qu'au moment de... sa partenaire change de dentier et prend des dents de fer acérées comme des rasoirs, pour lui trancher le membre.
Childe va alors décider d'enquêter.

Dans le premier tome, il va faire la rencontre d'êtres étranges : vampires et autres lycanthropes lubriques. On y rit énormément, mais le roman se termine en laissant tout en suspens : beaucoup de questions qui trouveront leurs réponses dans le second opus.
Dans le second, l'intrigue prend un tour résolument sf, à la suite du mélange polar/sf d'un Bester ou d'un Asimov, sauf qu'il s'agit là de la sf de

Farmer

.
Entre deux orgies, Childe se rend compte qu'il est au centre d'une guerre qui oppose deux races ET. De lui dépend donc le devenir de cette guerre et donc de la Terre. De quiproquos en rebondissements hilarants, le roman suit son bonhomme de chemin, jusqu'à la très belle morale finale : vive l'hédonisme pacifique, que

Farmer

oppose à tous les racismes et à toutes les guerres (il s'est dès le départ engagé contre la guerre du Viêt-Nam).
Oeuvre marquée par les 60's, elle n'en reste pas moins une bonne lecture, un excellent divertissement, et, ça tombe bien, c'est bien là tout ce que l'on attend.

Au final donc : Pas un chef-d'oeuvre, mais un excellent divertissment.




Enquêtant sur un meurtre des plus bizarres, le détective Harald Childe finit par trouver un début de piste dans les collines de Hollywood chez un aristocrate roumain versé dans le paranormal.
Assistant à des phénomènes surnaturels aussi extraordinaires qu'inquiétants, Harald Childe réalise que des êtres gothiques venus d'une autre dimension sont responsables non seulement de ce meurtre mais aussi de toute une série de disparitions à Los Angeles.

Et là commence le livre le plus fou de Philip-José Farmer.

Dans "Comme une Bête", le célèbre écrivain américain aborde le thème biblique du Sauveur en l'incorporant dans un roman mi-policier mi-gothique avec les personnages les plus délirants de l'histoire de la Littérature.


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Cette critique est signée Gui
3 réponses y ont été apportées. Dernier message le 19/01/2011 à 21h50 par zomver

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