|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
23/05/2005
| |
|
|
|
|
20
critiques | |
|
|
|
|
2802
messages | |
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
| | |
|
|
 |
|
|
|
Première parution : 1996
Pour la présente édition :
Editeur : LGF / Librairie Générale Française
|
|
|
|
|
| | |
|
|
Lire la critique
L'avis des internautes (15 réponses)
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
| Inscrit le : | |
|
|
15/06/2005
| |
|
|
|
|
6
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Chroniques du Pays des Mères
|
15/06/2005 à 16h41
|
|
|
| |
|
|
| |
|
je viens de finir ce complexe roman d'anticipation.
J'ai particulièrement été sensible à l'écriture, qui est entièrement transposée au féminin (à l'inverse de nous autres qui masculinisons tout). C'est déroutant, inhabituel, et du coup on se laisse glisser plus facilement dans cet univers régit par les femmes et ne comportant que peu d'hommes. Il ne s'agit pas ici de féminisme, mais d'un futur possible (et pourquoi pas) où naîtraient moins de garçons, et où les femmes seraient amenées de ce fait à gouverner.
Elisabeth Vonarburg s'y est reprise à de nombreuses fois pour peaufiner son écriture et son monde, réaliste, attachant, riche de descriptions.
On suit la vie du personnage principal, lisbeï, à travers le Pays des Mères, ses secrets, ses trésors et ses faiblesses.
Très bon livre à qui aime les récits d'anticipation.
à lire aussi :
- l'évangile du serpent / pierre bordage
- les derniers hommes / pierre bordage (mais la fin laisse à désirer)
- les fables de l'humpur / pierre bordage (dont l'écriture est elle aussi déroutante, différente, mais on s'y habitue vite)
- les monade urbaines / silverberg
- un bonheur insoutenable / ira levin
bonne lecture à toutes et tous...
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
23/05/2005
| |
|
|
|
|
2802
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Chroniques du Pays des Mères
|
06/10/2005 à 11h05
|
|
|
| |
|
|
| |
|
La quête de Lisbeï... En est-ce une ? Je ne sais pas, je n'y ai jamais pensé en ces termes, peut-être parce que je suis restée collée au personnage, et qu'elle n'y pense pas de cette façon. Pour moi, parler de quête suppose un départ vers un but un peu précis, et je ne vois ça nulle part dans son histoire (son seul rêve, sa seule "quête", amha, serait de "rentrer chez elle", et retrouver la Tula de leur enfance commune).
Quant à l'histoire... Y en a-t'il une ? C'est une question moins rhétorique qu'il n'y paraît. Pour le moins, il y en aurait plusieurs, comme il y aurait plusieurs Lisbeï (c'est dit qq part, à Belmont, il me semble, ou peu après), mais il me semble qu'on peut changer d'avis sur l'histoire en avançant dans la lecture. Et il ne faut pas oublier que Lisbeï est une faiseuse d'histoires... dans tous les sens du terme, et même si elle ne le fait pas (toujours) exprès ! ;-)
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
28/12/2004
| |
|
|
|
|
1523
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Chroniques du Pays des Mères
|
24/10/2005 à 12h37
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Euh, Lisbeï, pas griffer…
J’ai fini cette livre.
Cette livre n’est pas anodine.
Cette livre fourmille d’idées.
Cette livre est très subtile et résulte d’une réflexion poussée et cohérente.
Cette livre a des qualités littéraires indéniables malgré une nombre impressionnante d’occurrences de termes telles que escaliers et couloirs… ;D
Cette livre contient de belles passages d’émotion pure.
Et pourtant partagée je suis.
Entre intérêt et irritation.
Cette livre m’a en effet puissamment dérangée et j’ai mis des journées à comprendre que si je la rejetais, c’était probablement parce qu’elle allait à l’encontre de mes espérances voire de mes idéales.
Curieuse raison sans doute - Elli sait qu’il existe une palanquée de bouquines auxquelles je pourrais faire au moins partiellement la même reproche et que j’ai quand même aimées - mais c’est pourtant la seule valable que j’entrevois.
Toute subtile qu’elle soit, l’histoire de ces communautés dont la structure est centrée sur la reproduction de l’espèce m’a fondamentalement gonf…agacée, n’ayons pas peur de la dire.
C’est comme ça, je n’y peux rien.
Qu’elle la veuille ou non, Elisabeth Vonarburg remet une fois de plus la femme dans une contexte "femme : animale femelle dont la fonction première est la perpétuation de l’espèce". C’est incontestable sans doute mais ça m’em…..
Une solide introspection serait à faire, je ne le nie pas.
Voilà. J’ajoute que je compte sous peu harceler Lisbeï (en mp pour ne pas spoiler sur la forum) pour savoir comment elle a interprété la fin qui m’a laissée bigrement perplexe (mais ça, j’aime bien).
Comme on dit, une œuvre qui ne laisse pas indifférente, c’est la moins qu’on puisse dire ! Mais une doute m'assaille: ai-je vraiment bien saisi cette histoire parce que...
... je n'ai pas envie de la relire pour vérifier. ;D
Fembleue qui doit retourner à sa broderie.
PS Bon, maintenant, c’est clair, les aminches. Je vais me faire un p…..de roman de SF bien bourrine avec vaisseau spatial, laser, saut quantique, hyperespace, univers parallèles, intelligence artificielle et tout le toutim. Ca fera du bien. ;D
PPS Désolée. Une modification radicale de mes schèmes mentaux due à l’absorption des 636 pages de cette livre m’a temporairement perturbée et j’éprouve encore quelques difficultés dans la détermination des genres féminin/masculin. ;D
PPPS Je m’interroge sur la façon dont une traduction en anglais peut rendre compte des langues du pays des Mères.
PPPPS Euh ! Non ! Finalement, je ne crois pas qu’on puisse parler de quête pour Lisbeï
|
|
| |
|
 "Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
|
|
 |
|
dernière édition : 24/10/2005 à 12h44
|
|
 |
|
|
|
 |
|
 |
|
|  | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
23/05/2005
| |
|
|
|
|
2802
messages | |
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
RE : Chroniques du Pays des Mères
|
24/10/2005 à 12h52
|
|
|
| |
|
|
| |
|
La fin m'avait laissée extrêmement perplexe aussi (et a mis une amie mienne dans une quasi fureur)... jusqu'à ce que je lise Le silence de la cité, où j'ai trouvé une explication. Bon, il y a des indices dans les Chroniques, mais tu ne reliras pas, c'est entendu... Je peux aussi répondre à une demande d'une explication + précise en MP, si tu veux.
Cela dit, je ne suis pas intolérante au point de griffer toute personne qui n'aime pas ce roman ! Quoique... Nan, je rigole !! Le point que tu soulèves lui étant propre, peut-être pourrais-tu tenter d'autres Vonarburg, à l'occasion : le style, lui, ne change pas. Sauf la féminisation du vocabulaire, bien sûr ! En tout cas, je vois que ça t'a marquée !!
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lire la critique
L'avis des internautes (15 réponses)
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|