livres d'occasion

https://actualitte.com/article/116672/politique-publique/emmanuel-macron-une-contribution-prelevee-sur-le-livre-d-occasion

Taxation du livre d'occasion.
Coup de gueule.
L'art et la manière de poser le problème à l'envers. A l'usager de payer, pas à ceux responsables d'une situation sciemment posée en équilibre instable..
Perso, ce qui me pousse vers le livre d'occasion est le prix exorbitant, inaccessible et honteux du livre neuf sur lequel mon porte-monnaie ne peut s'aligner.
Ainsi, si le livre d'occaz, en vertu d'une taxation qui majorera son prix, me devient inabordable ... je n'achèterai plus rien.
Tant pis pour une vie d'état, et les acteurs de l'édition qui, à trop tirer sur la ficelle, auront tout perdu

Le neuf n'est vendu et taxé qu'une seule fois; l'occasion des centaines sans guère de compensations hors celles de la classique TVA. Pertes à gagner x100s pour un monde politique en mal de recettes.
Bientôt Fahrenheit 451 special occaz ou bouquins autodestructibles en DLL (Date Limite de Lecture).
Welcome in Futurland.

La propriété, c'est le vol.
Vive le téléchargement illégal.

Qui parle ici de téléchargement illégal, pas moi. Le propos est, le concernant, différent et n'entre pas dans celui de la présente conversation. On est ici en pleine légalité potentielle. .Mon propos ne critique qu'une "compensation" qui ne parviendra jamais aux auteurs, comme d'hab..

PS: j'urticairise quand je vois des poches neufs au-dessus de 10 balles et des grands formats itou au-delà de 20 euros. Qui pour se payer çà.? Pas moi..!

En parallèle, j'ai vu physiquement, le "Harvest" de Neil Young en vinyle 180gr, neuf, sans bonus, sans remasterisation, à 40 euros. Rien que çà. Si çà marche, y'a qu'à continuer. mais çà sera sans moi..!

Quand il ne nous restera plus que les brocantes et recycleries .... :/

Jepense qe tuprends le pbl par le mauvais bout Lacroute . Juste un gouvernement aux abois qui cherche du fric partout il peut (mais jamais ou il faudrait) alors pourquoi se priver de taxer deux fois le meme produit?? apres tout ca marche daja CSG non deductible, etc...

C'est toujours l'idée de taxer la propriété. Après le tollé du projet de loi visant à taxer les loyers fictifs des propriétaires, je pense que ces gens reviennent par la voie amazon qui a commencé par les bouquins. Après ce sera les voitures ? la plus-value sur les œuvres d'art ? les plans potagers par rapport au coup des semences ?

En parallèle de ça il y a aussi le contrôle des textes. Si ma petite fille n'aura pas envie de lire la re-traduction de 1984, mais celle qu'a connu son grand père, comment pourra-t-telle faire sans l'occasion ? Car il est clair qu'avec l'usine à gaz fiscale à mettre en place, beaucoup de vendeurs particuliers vont lâcher l'affaire.

Ça me rappelle une réplique fameuse d'Un singe en hiver :
"Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !"
Quel film fabuleux !

		Citation : Jepense qe tuprends le pbl par le mauvais bout Lacroute . Juste un gouvernement aux abois qui cherche du fric partout il peut (mais jamais ou il faudrait) alors pourquoi se priver de taxer deux fois le meme produit?? apres tout ca marche daja CSG non deductible, etc...

Un gouvernement, ou plutôt une véritable kakistocratie à bout de souffle.
La TVA, dont nous venons de fêter l'anniversaire, est également un impôt qui taxe tout le monde (le boulanger pour ses fournitures comme la farine, l'eau, l'électricité, et in fine le consommateur avec sa baguette de pain).

Concernant les taxes sur les livres, quand j'ai débuté en bibliothèque; nous achetions les livres neufs avec des réductions de 20-25% sur le prix public.
La loi Aillagon a plafonné ces réductions à 9%, la différence devant servir à rétribuer les auteurs.
Les villes qui en avaient les moyens et la volonté ont compensé, d'autres non.

Clemenceau, en guise de conclusion : "La France est un pays fertile : on y plante des impôts, il y pousse des administrations."
Je suis fonctionnaire dans une mairie (bibliothécaire), et je peux conformer que les collectivités locales sont à bout de souffle. L’État ne compense pas la suppression de la taxe d'habitation. Les transactions immobilières (autre source de financement) se sont effondrées.
Et l’État supprime toujours plus de services de proximité, et c'est vers les mairies que tout le monde se tourne (CAF, Sécu, documents d’identité et titres de séjour,, France travail (ex-Pôle emploi), impôts, etc.). C'est assez enrichissant pour découvrir la jungle kafkaïenne qu'est l'administration à la française.

on peut aussi dire qu'objectivement on est dirigé par des neuneus , la France aussi bien que l'Europe , et qui decide a coups de mentons , créeant 2 problemes pour le futur cahque fois qu'ils pensent avoir resolu ( a tort) un pbm actuel ....

Lacroute >> Ben, en taxant les livres d'occasion, achetés sur les plates-formes industrielles (dixit notre cher président), tu pousses les acheteurs de livres d'occasion vers le téléchargement illégal. Certains le font déjà, faut pas se voiler la face.. Maintenant, on est d'accord. C'est une mesure totalement inefficace pour les auteurs et traducteurs, mais peut-être moins pour les éditeurs. ^^
Je vous laisse discourir sur la nécessité de l'imposition, à ne pas confondre d'ailleurs avec la taxation. Personnellement, je suis partisan de l'impôt, contribution commune à des services publics de qualité, à la condition qu'elle soit progressive, ce qu'elle n'est plus.

Ps : Tiens ! Je m'en vais relire The pickup artist de Terry Bisson.