Fondation

pour en revenir à Asimov, messieurs-dames, peut-on dire qu'il fait encore parti d'un moment de la science-fiction plus intéressé par développer des idées et des contenus que du style ???
ceci expliquerait cela...

		Citation : pour en revenir à Asimov, messieurs-dames, peut-on dire qu'il fait encore parti d'un moment de la science-fiction plus intéressé par développer des idées et des contenus que du style ???

Tout à fait : L'âge d'or.

Bienvenue à toi star6 ! Ton intervention devrait réjouir Lisbeï qui trouve Asimov has been ! ;D

		star6 : A la lecture de 3 romans d'Asimov

Lesquels ?

		Olivier : Je laisse maintenant la parole à la défense : zomver

Je vous remercie, Monsieur le Président. ;D ! Mes autres collègues de la défense ont déjà largement répondu. Je me contenterai donc d’une courte intervention.

		star6 : Voilà, il paraît qu'il est mal vu de critiquer un auteur comme Asimov

Certes et nous ne sommes pas en reste sur ce forum pour châtier de tels comportements puisqu’ici la peine encourue est l’exil sur Bételgeuse. Je signale toutefois pour rassurer les familles que la vie n’est pas trop dure là-bas puisqu’il y a même un parc d’attractions avec des chasses aux elfes organisées toute l’année ! ;D

Comme l’a dit Alessan, le prévenu trouvera de l’autre côté du prétoire, un thread Iconoclasme . Il pourra y lâcher le nom de tous ces grands écrivains qu’il croit être le seul à ne pas encadrer. C’est ainsi qu’il constatera probablement que nous avons tous à rendre compte d’idées subversives devant un tribunal.

Sur ce forum, Asimov a des détracteurs et des admirateurs (dont je fais partie). Preuve en est ce thread .

En ce qui me concerne, lire Asimov est toujours un plaisir. C’est clair, cohérent, plein d’idées et de rebondissements. Que les bouquins soient bourrés de dialogues ne me dérange pas le moins du monde.
Je trouve l’écriture asimovienne fluide, alerte et sans prétention. Simple certes mais cela ne rend pas pour autant le propos simpliste.

Je le dis franchement, j’ai été scotchée à mes bouquins lorsque j’ai découvert Trantor et l’empire galactique. C’est sans m’ennuyer une minute que j’ai suivi les péripéties de la chute de l’empire et l’avènement du chaos. Quant à cette psychohistoire que le prévenu trouve "légère", j’en ai trouvé l’idée et les développements géniaux. J’ai été complètement fascinée également par cette seconde fondation si bien cachée et totalement subjuguée enfin par le final de Terre et Fondation (car contrairement à bien d’autres amateurs d’Asimov, je trouve ce final éblouissant et magistrale la façon dont se soudent dans ce livre le cycle des Fondations et celui des robots).

Il me semble qu’aller plus loin dans la discussion nous ferait prendre le risque de spoiler et ce serait dommage.

Bref , Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, une conclusion s’impose : ASIMOV FOREVER comme d’hab’ et of course ! Je demande toutefois devant la cour ici réunie que ne soit pas immédiatement exilé le prévenu. On vient de me signaler à l’instant qu’il déclarait sur un autre thread avoir relu Les Monades Urbaines. Rien n’est donc perdu. Je réclame donc une peine minimale : que tous les jours, après s’être brossé les dents, le prévenu récite un chapitre de l’encyclopedia galactica, la main sur le cœur et l’autre où il le souhaite.

Monsieur le Président, j’ai fini et j’ai sommeil.

Prélude à fondation, L'aube de Fondation et Fondation. Mais pour mon chatiment, je vais m'en taper encore un dans les jours à venir car l'important est de réviser son jugement Monsieur Descartes.
Star6.

Il y a quelqu'un qui a dit dans la discussion, même si c'est hors sujet, un truc comme : "je suis paumé dans le monde inverti".
Qui ne le serait pas dans un tel monde...
C'est raconté du point de vue de quelqu'un qui est perdu, donc si tu t'identifies au personnage principal, tu es perdu aussi, normal, non ?. Mais ne t'inquiètes pas, tu retrouveras tes petits. Mais au rythme de l'auteur. Il faut lui faire confiance.
Et puis la sf c'est un domaine ou il faut accepter d'être souvent paumé. c'est un peu le but du jeu.

Bon, zomver, tu vas bientôt me faire regretter d'être revenue (légèrement) sur mon opinion, grrr. Ne préjuge pas de mon accord avec star6, car j'étais sur le point de défendre contre ses attaques ton auteur préféré, avant de me rendre compte que des amateurs éclairés le feraient beaucoup mieux que moi ! Donc, je redis encore une fois que j'ai beaucoup aimé, il y a un quart de siècle, le cycle des Robots, si je n'ai jamais accroché à Fondation (sans critiquer son auteur, j'ai pô aimé, c'est tout...). Mais que quand j'ai essayé de le relire récemment, je n'y suis pas arrivée, ce qui me fait dire qu'Asimov est pour moi devenu illisible.

ASIMOV C'EST DE LA BALLE, voilà tout est dit.( et contrairement à d'autres je trouve que c'est un auteur qui vieillis très bien).

		Lisbeï : grrr.

Lisbeï ! Pas taper ! Nooooon ! Pas sur la tête !


Kaï ! Kaï !

Bonjour,

Je voulais dire que j'avais aussi lu "La fin de l'Eternité" que j'avais trouvé beaucoup mieux que les "Fondations". Voilà, c'est tout.
Star6.

J'ajouterais, pour la défense de cet écrivain, qu'il avait un talent certains pour inventer des énigmes et résoudre celles-ci. Pour ce qui est du contenu, à l'aise dans l'intrigue, il l'est moins dans les relations humaines. Je crois que ce cher Isaac, trop penché sur le savoir, manquait de pratique.
L'ensemble de son œuvre relevant de la SF est reconnu, il me semble, comme très cohérente. Asimov nous montre une humanité qui s'étend peu à peu dans l'univers et l'on passe d'un cycle à l'autre, curieux de savoir où en sera l'humanité dans le roman suivant.
Celle ou celui qui ne connait pas Daneel ne peux éprouver du plaisir à le retrouver dans le cycle suivant.
En tous cas, ce fût mon premier contact avec un empire aussi vaste dans l'espace et dans le temps.
Et puis cela a répondu à mon attente de l'époque : découvrir un autre monde, m'évader, m'enfuir peut-être.