Votre roman martien préféré

La trilogie de KS Robinson et Moving mars de Bear ( cf VDA)

Beeennnn....
De truc qui se passe sur Mars, je crois bien que je n'ai lu que les chroniques martiennes de Bradbury !
:-(

Mode Troll ON/

		Citation : La trilogie de KS Robinson

Autrement dit :
Mars la chiante
Mars la Très chiante
Mars la Très Très chiante

/OFF

Curieusement lisant Mars sur l'intitulé du thread j'ai interprété Lune et pensé à trois parutions très récentes en Folio SF qui, toutes, portent dans leur titre le mot "Lune"
_Varley: Gens de la Lune
_Heinlein: Révolte sur la Lune
_Lune et l'autre de (?): celà semble être un receuil.

Etonnamment, Mars SFiquement parlant sera toujours le seul et unique fief des "Chroniques Martiennes". La planète pourra être rouge, verte, bleue; celà ne sera pas Mars, mais un ailleurs autre qui portant le même nom n'en sera que l'homonyme 100%. Bradury l'a copyrighté à jamais.

Sinon, pour citer: Podkayne fille de Mars d'Heinlein

+1 avec Bull sur KSR ;-D ! Mais pour moi : Bradbury ! Parce que, pour moi, il est le premier, et que je ne sais pas imaginer Mars et les martiens autrement.

J’avoue un faible pour le roman de Paul McAuley : Une invasion martienne. Belle réflexion sur les aspects éthiques de la recherche scientifique.

Pour illustrer, ci-dessous quelques-uns des propos de Mariella, la scientifique de haut vol qui est le personnage central de ce roman:

"Ceux qui font campagne contre la science, qui croient que les savants interviennent dans des domaines qu’ils ne devraient pas toucher, voudraient pouvoir nous empêcher de travailler dans des domaines parce que les conséquences de ces recherches pourraient anéantir l’humanité ou la léser définitivement. Pour certains d’entre nous, ces campagnes antiscientifiques ont un relent de nihilisme industriel, pour d’autres, elles nous rappellent utilement qu’en tant qu’êtres humains, les scientifiques doivent prendre des décisions morales à propos de leur recherche."

Ceci dit, prendre des décisions morales à propos de sa recherche, c’est plus facile à dire qu’à faire (mais cet avis n'est que l'expression de mon petit vécu à moi que j'ai).
Alors faut-il continuer à chercher ? Qu’en pense Mariella ?

"Nous ne pouvons supprimer la pensée sans supprimer quelque chose de prodigieux à l’intérieur de nous-mêmes, mais nous pouvons décider si nous voulons un usage pratique de cette pensée. Et nous pouvons le faire seulement si le savoir est intégralement mis à la disposition de tous, si bien que tout un chacun puisse participer au débat."

Si j’osais un commentaire, je dirais que c’est là que le bât blesse. La difficulté est bien en effet la mise à disposition du plus grand nombre, de ce savoir accompagné des problématiques réelles qu’il suscite. Faute de posséder les compétences requises, il est fréquent que tout le monde ne puisse absorber un savoir dans toute sa subtilité (par exemple, intégrer l’ensemble des hypothèses permettant d’accéder à un résultat, les calculs d’erreurs inhérents à telle ou telle manip’, …). Il est donc éminemment difficile pour chaque individu d’accéder à tous les éléments nécessaires à une analyse sérieuse du pour et du contre surtout quand l’affectif et l’intime conviction viennent fausser le jeu de l’objectivation d’un problème. Il reste donc à mettre en avant le principe de précaution en évitant autant que faire se peut qu’il s’accompagne d’un corollaire d’obscurantisme.

Certes tout cela n’a rien de nouveau mais j’ai trouvé dans le livre de McAuley comme un écho à mes espoirs et mes appréhensions, c’est sans doute une des raisons pour lesquelles il m’a tant plu.

Dsl pour la digression mais Olivier a demandé qu’on argumente. :]

Anecdotique: le tout début de "L'Etoile de Pandore" de Peter F. Hamilton, car je me doute que par la suite le théatre des opérations se déplacera ailleurs. La toute dernière phrase est une réintroduction au thread.

"Le croissant bouffi et roux sale de cette planète qui n'était pas vraiment un monde dominait Ulysse de toute sa masse: Mars. Petite, glaciale, aride, dépourvue d'air, c'était une version froide de l'enfer. Sa silhouette rougeoyante était intimement liée àl'histoire de l'humanité. D'abord dieu de la guerre adoré par des générations de combattants, Mars avait ensuite inspiré d'innombrables rêveurs."

J'ai un certain attachement pour les fresques picaresques de Edgar Rice Burroughs et son cycle de John Carter.

		Bull : Autrement dit : Mars la chiante Mars la Très chiante Mars la Très Très chiante

ma foi, +1 avec ça.

Pour moi Chroniques Martiennes de Ray Bradbury et en seconde position Homme Plus de Frederick Pohl.
Dans les deux cas d'ailleurs le sujet n'est pas Mars en réalité, le sujet c'est l'Homme.

- Le trilogie martienne de KSR >> pour l'ampleur des descriptions.
- Desolation Road de MacDonald >> pour la mélancolie qui s'en dégage.
- Le grand livre de Mars de Leigh Brackett >> pour le pulp.
- Une invasion martienne de MacAuley >> pas mieux que zomver