Votre avis sur Les androïdes rêvent-ils de moutons éléctriques? de PK Dick

		Algernon : Si je jette un œil aux messages d'Olivier reprenant le mot Klein, déjà je n'obtiens pas grand chose. 35 messages sur ses 5698, soit un pourcentage 0,61%. Et seulement 9 pour ces cinq dernières années, dont les deux bien entendu du présent sujet. Si je regarde le détail des 7 autres, je lis trois messages négatifs, un où Olivier cite simplement un autre lecteur, et trois positifs (concernant les préfaces du Livre des crânes de Silverberg et le livre d'or d'Ursula Le Guin). Comme je t'aime bien, je refuse de croire que tu mentes ouvertement ou que tu exagères délibérément. J'en déduis donc que les quelques désaccords que tu as eu avec Olivier t'ont obscurci les pensées et que tu as imaginé en toute bonne foi des "attaques systématiques" et du "crachat de bile", là où Olivier se borne à donner une opinion franche et honnête de ses lectures.

Je m'en doutais que tu lancerais une recherche, c'est pourquoi je me suis abstenu de le faire moi-même... ^^

Bon, sérieusement, depuis bientôt 10 ans que je lis Olivier sur divers forums, je commence moi aussi à être fatigué de le voir répéter sans cesse les même diatribes contre, au choix, la SF de l'Âge d'Or, les militaires, la religion, Klein, j'en passe et des meilleurs comme des pires. À ce niveau-là, ce n'est plus de la liberté d'expression mais du radotage ('façon de parler bien sûr). Et si je comprends bien qu'il faut faire l'effort de supporter les autres, je pense aussi que les autres doivent à leur tour faire l'effort de ne pas trop s'imposer – voilà pourquoi j'essaye d'éviter de trop mettre en avant mes opinions, et j'attends donc la même chose de leur part...

Sinon, je n'ai eu en tout et pour tout que deux altercations avec Olivier, la première sur Starship Trooper qui a laissé une certaine marque sur les visiteurs d'alors du forum qu'il ne faut plus nommer, et la seconde sur la religion en général : je lui ais fais à chaque fois le reproche de laisser sa sensibilité personnelle obscurcir son jugement que je sais par ailleurs aiguisé et sensible, d'où ma remarque lapidaire et expéditive, et peut-être même excessive, sur ses limitations intellectuelles (ou alors j'aurais dû choisir un meilleur terme) – je tenais à le préciser.

Je vais essayer de faire court car je m'aperçois que nous sommes passés rapidement de Dick à Klein et de Klein à Olivier.

		Gui : Bon, sérieusement, depuis bientôt 10 ans que je lis Olivier sur divers forums, je commence moi aussi à être fatigué de le voir répéter sans cesse les même diatribes contre, au choix, la SF de l'Âge d'Or, les militaires, la religion, Klein, j'en passe et des meilleurs comme des pires. À ce niveau-là, ce n'est plus de la liberté d'expression mais du radotage ('façon de parler bien sûr). Et si je comprends bien qu'il faut faire l'effort de supporter les autres, je pense aussi que les autres doivent à leur tour faire l'effort de ne pas trop s'imposer – voilà pourquoi j'essaye d'éviter de trop mettre en avant mes opinions, et j'attends donc la même chose de leur part...

Là, tu mets le doigt sur un problème épineux de nos relations avec autrui sur les forums : nous ne sommes pas tous sur les mêmes forums. Je comprends parfaitement que si quelqu'un t'excède à répéter les mêmes choses sur divers forums, tu finis par ne plus le supporter. Mais tu dois toi aussi bien comprendre que beaucoup ne fréquentent pas les mêmes lieux que toi (moi-même je ne lis plus régulièrement que CultureSF et passe en coup de vent une fois par mois sur le Cafard) et ne comprennent pas toujours ton attitude. Ce qui pour toi est une réaction évidente passe pour de l'agressivité pour celles et ceux qui ignorent ce que tu as lu ailleurs. Je trouve ça très désagréable à lire (je ne pense pas être le seul mais je ne peux ni ne veux évidemment parler pour les autres).

Pour faire court, c'est raté, mais je termine là, je ne reviendrai pas sur ce sujet.

Oui, je me disais moi aussi que ce changement de sujet n'était pas bienvenu, d'autant plus qu'on parle d'Olivier comme s'il n'était pas là et que par-dessus le marché je donne peut-être l'impression de lui faire un procès – ce qui n'est pas du tout mon intention...

Mais tu as peut-être raison après tout : j'ai peut-être dépassé les bornes, aussi je te présente toutes mes excuses, Olivier – fais donc comme si je n'étais pas intervenu contre toi.

J'aime beaucoup le film de Ridley Scott avec une nette préférence pour la director's cut (sans la voie off et les rushs aériens de Shinning à la fin). Par contre, la lecture du livre entre Ubik et Le Dieux venu du centaure a été pour moi une grosse déception, principalement au niveau du style. Au final j'ignore si c'est à cause de l'auteur ou du traducteur.

J'ai moi aussi une très nette préférence pour la director's cut, que je trouve d'ailleurs bien meilleure que la final cut, celle-ci me paraissant en fait assez anecdotique...

lol

oui, il semble que Ridley Scott ait sublimé un livre dont le style est pour le moins décevant ainsi que la traque des trois derniers androïdes qui se résume à une page et où ils se font abattre sans résistance. Au final un bon film mais un livre largement en dessous...pour une fois!

Hummm tout ceci prouve au moins une chose ; vous connaissez parfaitement la SF mais bien mal l'histoire de Pierre et le loup car vous confondez Esope et Prokofiev.

Bonjour, pour mon premier message je vais un peu défendre ce cher Philip K.Dick. Très (trop) longtemps sousestimé de son vivant, ce serait dommage de le surestimer maintenant.Si certains romans ne sont pas bons, c'est comme il l'avouait lui-même, que sa vie matérielle était très difficile, l'éditeur avait besoin de "pages" rapidement, et sa manière d'être libre c'était de faire disons des "copié collé" de ses vrais livres pour faire rentrer les sous.Que son style ne soit pas toujours exceptionnel, peut-être, mais c'est le cas de bon nombre d'américain, et je préfère le fond à la forme.Et du fond, il y en a chez Dick, si d'une part on slalome entre les livres de "survivance" et les oeuvres comme "le maitre du haut chateau", "Ubik", "Dr.Bloodmoney", "la vérité avant dernière".
Le livre qui a inspiré Blade Runner, je l'aime bien, ce n'est pas mon préféré, mais il y transparait bien sa volonté de montrer le doute existentiel, sur l'absence de sentiment chez les androides et chez les humains, et ce que nous choisissons d'être fait de nous des androides ou des humains sensibles.
La façon dont il décrit le quotidien dans ce monde mourrant, étouffant et déserté par la colonisation dans l'espace est évocatrice. Non, j'aime bien, et puis le film est pour moi splendide, une leçon de clair obscur, des ambiances magiques, et le message existentiel passe bien.Pour les amateurs la version collector 5 DVD est un trésor, avec plein de versions, et surtout l'épopée d'un film qui a failli ne jamais exister et qui est sorti de nulle part pour influencer tout un pan de la culture SF.Mais bon, les gout et les couleurs...