Une journée fort contrastée

à Grande-Ville, John Stolker est en sécurité dans le quartier des Justes. Richissime héritier de l'empire Gormac, il ne supporte plus son père, ses professeurs, ses amis, et contemple le monde qui se délite. L'humanité ne sait plus que faire de ses déchets, les pauvres se déchirent au nom de religions sans signification, quand ils ne sont pas tout simplement décimés par les vautours mutants qui hantent la cité fantôme. Rongé par la haine et porté par la drogue, Stolker va suivre Meddik, l'éléphant géant, et se lancer dans une croisade meurtrière dont personne ne réchappera.
Thierry Di Rollo radicalise encore sa démarche artistique, faisant de l'ellipse et de la métaphore des armes de dissection massive. Avec Meddik, il propose un roman de science-fiction qui dérange, un texte coup de poing, et confirme tout son talent, mis au service d'une œuvre à part.

Ca semble très bon en effet.

Perso j'ai terminé Meddik en 4ème vitesse parce que j'étais pressé d'en finir, alors que j'avais bien aimé La profondeur des tombes. Mais bon, il me semble que j'avais eu un peu de mal aussi avec La lumière des morts :-/

Pour La Lumière des Morts, tu n'es pas le seul...

Sinon, j'ai bien aimé Number Nine, mais sans plus : la surenchère d'horreurs y cache mal un certain vide "intellectuel" sur le plan des idées, un comme dans La Lumière...

		Citation : Perso j'ai terminé Meddik en 4ème vitesse parce que j'étais pressé d'en finir, alors que j'avais bien aimé La profondeur des tombes. Mais bon, il me semble que j'avais eu un peu de mal aussi avec La lumière des morts :-/

Poh, poh, poh. Et on laisse écrire ça sans réagir ?

zomver, où es-tu ?

Je crois que le propos de l'auteur n'est pas l'histoire mais la réaction du personnage face à une situation, dans un contexte particulièrement dramatique. C'est un tableau humain, en fait.
Le symbole de la vacuité de l'existence, mais aussi de l'espoir, parfois.

Ce qui est même intéressant dans Meddik, c'est que le ver est vraiment dans le fruit.
Certes, la société est monstrueuse, mais contrairement à Archeur, par exemple, le personnage ici complètement tarré. Et pour une fois également, c'est un personnage qui se situe plutôt dans l'élite sociale, qu'au bas de la société. Je ne pense pas qu'il s'agisse là d'une simple coïncidence.

Di Rollo est effectivement un auteur assez viscéral, et je comprends qu'il puisse susciter des réactions contrastées.

		Citation : Di Rollo est effectivement un auteur assez viscéral, et je comprends qu'il puisse susciter des réactions contrastées.

Voir l'excellent débat sur le sujet dans la section "chroniques" de CSF, c'était à propos des Racines du mal de Métamomo

		Citation : Je crois que le propos de l'auteur n'est pas l'histoire mais la réaction du personnage face à une situation, dans un contexte particulièrement dramatique. C'est un tableau humain, en fait. Le symbole de la vacuité de l'existence, mais aussi de l'espoir, parfois.

Oups, j'avais pas remarqué qu'on m'avait répondu ^_^;
Bah le côté psychologique me paraît assez limité quand même, sur le coup, je serais plutôt de l'avis de celui qui a écrit la critique du bouquin sur le site du cafard (si je peux faire référence à la concurrence :D) : en gros le mec il aime personne et il tue tout le monde et puis euuhh... bah voilà.

		Citation : Bah le côté psychologique me paraît assez limité quand même, sur le coup, je serais plutôt de l'avis de celui qui a écrit la critique du bouquin sur le site du cafard (si je peux faire référence à la concurrence :D) : en gros le mec il aime personne et il tue tout le monde et puis euuhh... bah voilà.

C'est pas si simpliste, en fait.
Tiens, rien que l'idée de l'éléphant, comme miroir de la conscience, incarnation des démons du personnage. Un truc que tu retrouves dans ses autres romans.

		Citation : Tiens, rien que l'idée de l'éléphant, comme miroir de la conscience, incarnation des démons du personnage. Un truc que tu retrouves dans ses autres romans.

C'est pas inspiré d'une divinité indienne ça ?

		Gutboy : D'une main sûre, il s'empare directement des deux Indiana Jones et s'éloigne vers la caisse.Pleurez.

Non. Il y a de l’espoir. Il aurait pu prendre Le lépidoptère stellaire de qui-vous-savez.

		Oman : zomver, où es-tu ?

Coucou !

		Cybearl : en gros le mec il aime personne et il tue tout le monde

Juste, Auguste ;))

		Cybearl : et puis euuhh... bah voilà.

Bah ! Tu oublies quelques trucs quand même : il y a aussi un ciel gris, des vautours qui tournent, un rire qui glace et tout le désespoir du monde.

Toute sa colère aussi.

Ca fait déjà pas mal.

Enfin, si, ça fait mal.