Tribune : L’adieu à la littérature générale, par David Meulemans (Aux forges de Vulcain)

		Citation : Professer que les littératures de l’imaginaire ou les littératures policières sont méprisées relève de la coquetterie, dans la mesure où elles font l’objet de thèses depuis longtemps.

Avec tout le respect que je peux avoir pour les chercheurs en littérature...,
c’est important la reconnaissance du milieu universitaire ?
Je veux dire : à part dans le milieu universitaire ?

Le désir de reconnaissance viserait plutôt l’espace critique et médiatique en général :
magazines littéraires ou généralistes, émissions de télévision, etc.


Cela dit, je suis assez d’accord avec ça :

		Citation : davantage un besoin narcissique de reconnaissance et de légitimité qu’une vraie question intellectuelle

		Citation : Avec tout le respect que je peux avoir pour les chercheurs en littérature..., c’est important la reconnaissance du milieu universitaire ? Je veux dire : à part dans le milieu universitaire ?

C'est important, je pense, dans la mesure où cela peut induire des prescriptions dans le milieu scolaire et avoir de l'influence sur la formation des enseignants. Mais je peux me tromper.

		L'auteur est plus nuancé et je suis en parfait accord avec ce qui est dit sur la place médiatique : Toutefois, il reste vrai que la place médiatique qui leur est laissée n’est pas proportionnelle aux nombres de titres publiés, ou à leur qualité.

Et comme la sf s'intéresse au futur, je suis plutôt optimiste. Le chemin a été long pour que le polar ne soit plus considéré comme une simple littérature de gare, et je pense que la sf est déjà bien engagée sur ledit chemin.

Et puis au niveau universitaire, il y a la revue en ligne ReS futurae.

		LeGaidol : C'est important, je pense, dans la mesure où cela peut induire des prescriptions dans le milieu scolaire et avoir de l'influence sur la formation des enseignants.

Je n’avais pas pensé à un retour vers le milieu scolaire...

Proposer des textes de SF, de qualité, à nos jeunes esprits (qui sont notre futur), ça ne peut être que bien.

(Ça me rappelle le moment où je cherchais un recueil de nouvelles de Jacques Sternberg et qu’il se trouvait en collection jeunesse : heureux enfants à qui l’on destine les contes du monsieur ! ^^)

		Citation : Je n’avais pas pensé à un retour vers le milieu scolaire...

C'est notamment grâce à ma prof de français en 3e que j'ai pris goût à la SF, au fantastique et à la nouvelle, parce qu'elle nous avait fait lire Le K, Chroniques martiennes et 1984.
Il y a aussi une prof de français qui avait travaillé avec Mélanie Fazi : c'est toujours formidable de rencontrer un auteur.