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| | A propos de John Norman, stealrige s’étonne : :
Quand on pense que le monsieur était prof de philosophie !!! |
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Hélas, cela n’a hélas rien de contradictoire. Le bonhomme (que je n’ai jamais lu) a juste bien saisi
Nietzsche ou
Schopenhauer. Juges-en par toi-même :
" Pendant trop longtemps un esclave et un tyran étaient cachés dans la femme. C'est pourquoi la femme n'est pas encore capable d'amitié: elle ne connaît que l'amour.
Dans l'amour de la femme il y a de l'injustice et de l'aveuglement à l'égard de tout ce qu'elle n'aime pas. Et même dans l'amour conscient de la femme il y a toujours, à côté de la lumière, la surprise, l'éclair et la nuit.
La femme n'est pas encore capable d'amitié. Des chattes, voilà ce que sont toujours les femmes, des chattes et des oiseaux. Ou, quand cela va bien, des vaches.
[…]
Ainsi parlait Zarathoustra."
Là, Zarathoustra ou pas, bonjour la connerie ! Ce n’était qu’un échantillon… et ce n’est pas parce que c’est du
Nietzsche que ça élève le niveau !
Par ailleurs, lisez quand même
Ainsi parlait Zarathoustra . C’est une mine de réflexions. (Je vous propose que l’on évite la discussion qui pourrait s’amorcer sur les dérives pangermanisantes prêtées au bonhomme sinon on n’en sort plus).
Si je devais me détourner de tous les auteurs ayant tenu peu ou prou des propos machistes/misogynes, je crois que je serais hélas contrainte de vider la moitié de ma bibliothèque et me dessaisirais ce faisant, d’œuvres magnifiques ! Dois-je me priver de
Les fleurs du mal parce que
Baudelaire a affiché sa misogynie en écrivant des trucs géniaux du style "Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste" ?
Non.
Illustration maintenant avec un auteur très trendy (
Franz, je te pique ce terme : il me plaît définitivement) :
A part quelques membres éminents de ce forum – qui pour le coup ne perdent rien – qui ignore tous les substantifs élégants tels que "pétasse", "salope" et autres termes fleuris dont les romans de
Houellebecq sont parsemés ? Est-ce pour autant qu’il faut nier tout l’intérêt que la dernière partie de
Les particules élémentaires donne (redonne ?) à ce roman ? Une fin à méditer amha et qui devrait faire que l’on voie dans ce livre autre chose que les scènes de cul du camp nudiste du Cap d’Agde.
Notez que je vous comprendrais si vous me rétorquez qu’il doit y avoir d’autres voies d’écriture qui permettent d’arriver à des conclusions similaires.
A part ça, c’est vrai, je crois que moi non plus, je ne suis pas près de lire du John Norman ! ;D
PS
stealrige < C’est un fait, Red Pampers est pas mal profilé mais Monsieur
zomver n’est pas mal non plus et en plus c’est lui qui m’a fait découvrir la SF en m’offrant
Le Dieu venu du centaure alors que veux-tu que je te dise si ce n’est que la vie est belle ! ^_^