Ray Bradbury

C'est entendu, Bradbury est un immense auteur.
Même les gens qui n'aiment pas la sf aiment Farenheit 451, comme ils aiment 1984.
Chroniques martiennes est une oeuvre magistrale, que tout le monde a lu.

Mais qu'en est-il du reste ?

Car, pour peu que l'on s'y penche, sa bibliographie est particulièrement fournie, et Ray a écrit de tout : surtout des nouvelles, mais du aussi du roman mainstream, du polar, du fantastique, etc.

Quels sont vos livres favoris de Ray Bradbury ?

Pour ma part, j'ai adoré L'homme illustré. Un recueil de nouvelles navigant entre fantastique, horreur et sf.
Sa novella La grande roue (in. Territoires de l'inquiétude 6) est un texte merveilleux sur comment les traumatismes de l'enfance, que je mets sans hésiter au même niveau que Les pommes de Ramsey Campbell (in. Halloween : les citrouilles de l'horreur, antho de Stéphane Bourgoin avec une superbe nouvelle de Robert Bloch). Bradbury développera ce texte pour en faire La foire des ténèbres, que je n'ai toujours pas lu.
Et puis Les garçons de l'été, avec ce texte magnifique sur la vieillesse et les relations père-fils.

Bref, il m'en reste encore beaucoup à découvrir, tant l'arbre cache la forêt.

Ah, Bradbury…

Le petit recueil Librio, Celui qui attend et autres nouvelles, est le bouquin qui me fit m’engager, pour un voyage sans retour, en terre de science-fiction...
(des nouvelles au sommaire, j’étais fortement marqué par la nouvelle-titre et par Le petit assassin)

Dans l’œuvre de Bradbury, je garde un faible pour le recueil Le pays d’octobre.

Mais outre les classiques Fahrenheit 451, Les chroniques martiennes, L’homme illustré, j’apprécie aussi les recueils Les machines à bonheur, Bien après minuit et
…mais à part ça tout va très bien.

Bradbury est cependant un auteur dont je me suis détaché, avec le temps.
J’avais l’impression qu’il se reposait parfois un peu trop sur son sens poétique, charmant mais sans plus guère de surprise, au détriment d’idées ou de situations fortes.

Enfin… il me reste encore de nombreux textes à découvrir de lui et je suis sûr qu’il s’y trouve encore quelques perles
(le recueil Les garçons de l’été me fait de l’œil chaque fois que je passe à la médiathèque de quartier… )

Probablement le seul auteur de cet époque dorée dont le charme ne m'a jamais touché.
A part en effet le recueil "homme illustré" qui est une pure merveille.