Place aux jeunes : causons ici des nouveaux auteurs

		Citation : Après Kloetzer, Heliot est en train de me tomber des mains.

Je suis en pleine lecture d'Anamnèse de Lady Star de Kloetzer qui s'avère un roman très prenant, malgré quelques passages dans les premiers chapitres qui peuvent désarçonner par les actes et les propos rapportés : le racisme, la misogynie... Reste une intrigue avec une enquête aux différentes temporalités et zones d'ombre qui m'emballe assez

		Citation : Après Kloetzer, Heliot est en train de me tomber des mains.

Tu lis lequel ?

Cleers m'a saoulé et L'anamnèse de Lady star ne m'a pas convaincu.
La lune seule le sait.
D'une manière générale pour les auteur de cette génération, je trouve les personnages assez plats/faibles.
Dans les oeuvres de jeunesse d'auteurs plus anciens, on trouve peut-être plus de maladresse, mais moins de suffisance (à part Ken Liu).

		Citation : Cleers m'a saoulé et L'anamnèse de Lady star ne m'a pas convaincu.

Itou, mais moi c'était Issah Eloim qui ne m'avait pas du tout convaincu.

		Citation : La lune seule le sait. D'une manière générale pour les auteur de cette génération, je trouve les personnages assez plats/faibles.

Je tourne sans cesse autour de cette trilogie, sans jamais m'y engager. Peut-être par peur d'être déçu ?
Dans la production "jeune", j'ai effectivement beaucoup de mal à trouver des trucs qui me parlent.
Où sont les héritiers de Delany, Curval, Pelot, Andrevon, Disck, Dick, Silverberg, Ballard et autre "Limite" ?
Je prends beaucoup plus de plaisir à lire des auteurs anciens que j'avais ignoré ou laissé de côté, comme Lino Aldani ou Barry Malzberg.

		Citation : Dans les oeuvres de jeunesse d'auteurs plus anciens, on trouve peut-être plus de maladresse, mais moins de suffisance (à part Ken Liu).

J'avais commencé à lire son premier recueil, m'attendant à être soufflé. Hé bien c'est tombé à plat.

		Olivier : J'avais commencé à lire son premier recueil, m'attendant à être soufflé. Hé bien c'est tombé à plat.

En l'occurrence, je n'ai lu que La ménagerie de papier qui, sans être un chef d'oeuvre, reste un travail personnel exécuté avec soin et une certaine modestie totalement absente dans les livres que j'ai cité précédemment.

Dans les écrivains récents sous la soixantaine, le petit lecteur que je suis n'a vraiment adhéré qu'à Chiang et Dufour.

Je ne suis pas tenté par les deux derniers GPI :
Vita Nostra, par Marina Diatchenko et Sergueï Diatchenko
Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l'Ymr, par John Crowley

Le premier surtout, décrit comme un Harry Potter 's like

En revanche L'Homme qui savait la langue des serpents, par Andrus Kivirähk m'avait semblé très original.

Mouaif ... Kra m 'a paru bien long , bien long apres des debuts plutot prometteurs

Prenons le cas d’Albin-Michel Imaginaire. Je pense que Gilles Dumay a redressé la barre et va gagner son pari. C’est un exercice difficile. A l’époque de Lunes d’encre il a édité des livres follement originaux ou simplement très bons qui ne se vendaient pas toujours. Donc, comment résoudre la quadrature du cercle ? Comment vendre des livres de qualité en renouvelant l’approche ? Déjà en repérant des français prometteurs (Lucazeau, Férric) , des anglo-saxons attractifs (Sweterlisch, Bennett…) et en tentant des choses un peu dingues à La Lunes d’encre (Anatem, Gnomon)

Hélas, la qualité des livres ne signifie pas la quantité des ventes.