|
Bon voilà, j'explique.
Et Mea Culpa si ce thème a déjà été exploité auparavant; je m'amuserai bien quelques heures à tripatouiller la recherche pour qu'elle me l'indique, mais non, je préfère me prendre une moufle.
Alors, au gré de vos pérégrinations, pastorales ou urbaines, avez vous déjà remarqué votre acuité se mêler à vos souvenirs marquants de certaines scènes d'oeuvres de SF?Ou inversement, afin de fusionner et de vous sauter littéralement aux yeux, et ainsi détonner, agréablement ou sordidement, avec votre réalité ambiante?
Sentir, avec amertume ou amusement, ce déclic qui vous chuchote que certaines anticipations s'ancrent inexorablement autour de vous, que certaines situations sont troublantes de ressemblances, que l'on soupçonnait guère encore, à la découverte de l'oeuvre en question.
Bon, c'est pas forcément dans un but dystopique ou de fatalisme tragique, hein, ces justes que mes deux exemples sont plus axés vers cette orientation, qui semble à première vu la plus évidente :
À deux reprises dans un centre commercial géant :
Lors de l'annonce de certaines réductions "éclairs" sur certains produits ou rayons fangiques, et quand je suis, à mon grand désarroi, à proximité, je vois un bon paquet de gens se diriger vers les promos en question, certains pressent le pas et foncent dans le tas. Scène qui me fait naturellement penser aux passages de Days, de Lovegrove, avec une effroyable netteté.
Toujours à l'intérieur, quand le calvaire touche à sa fin, aux caisses automatiques, une fois le paiement fini et avalé : Des liasses de tickets de caisse et de réductions sortent à plusieurs endroits différents, en même temps que la monnaie qui tombe en trombe au sol, sous la violence du choc.Le tout sous les injonctions de reprendre les achats posés sur la balance. Et vous pouvez rajouter également, si vous en avez la chance, les billets qui sortent au même moment, et supplient vocalement d'être ramassés, avant qu'ils ne soient ravalé par l'odieuse machine.
Et donc, oui, c'est facile, situation absurde, burlesque et confuse qui pourrait sortir dignement d'un Brazil moderne.
Wouala. Bon je soupçonne que ce sujet peut dévier grandement, se perde en digressions infinies, mais dirons nous que c'est de ma faute, qui est eu du mal à cerner vraiment à quoi je voulais en venir.
Je rajoute pour finir, même si il est inutile de vous le dire, que j'apprécie aussi vos réflexions là dessus, utiles pour mesurer l'impact de ces moments d'ubiquités, entre fiction et réalité.
Jek
|
|