Les mots qui bronzent..!

J'ouvre un bouquin de Pierre Pelot, "Mourir au hasard" en PDF et je tombe en pleine première page sur "C'était un froid dur et noir..Un froid à vous fêler les dents, vous dépiauter les bronches"
Je le referme aussi sec..!

M'enfin, bongu..!

Marre de ce long hiver, marre de ce court mois de Février qui va traîner en longueur, du froid, de l'humidité, des brûmes, du brouillard, du verglas, des températures en-dessous de zéro, de la neige, des pluies glacées, de la grisaille..! Marre de l'anorak, de l'écharpe en tire-bouchon autour du cou, des gants en laine, de l'haleine qui sucre de givre la moustache, de la semelle qui bat le trottoir pour réchauffer la plante des pieds..!

Me faut du soleil, de la chaleur..!

Mais pour l'heure et en attendant, un thread spécial "soleil" ne serait pas pour me déplaire..! Et à vous, frileux comme j'en soupçonne certains..?
Tout ce qui vous passe par la tête, pourvu que les os se réchauffent..!

Par exemple:

L'évocation d'un roman qui baigne dans la canicule:Helliconia, l'été de B.W.Aldiss..!

Un court extrait:
"Durant tout l'été, les sculpteurs de nuages venus de Vermilion Sands lancèrent leurs planeurs multicolores au-dessus des tours de corail qui surplombaient comme des pagodes blanches l'autoroute menant à Lagune Ouest. Autour de Corail D, la plus haute d'entre elles, des cumulus glissaient comme des cygnes, portés par l'air chaud qui s'élevait au-dessus des récifs de sable. Prenant appui sur cet air comme sur les épaules d'un géant, nous nous élevions au-dessus de la couronne de Corail D pour découper des hippocampes et des licornes, des portraits de présidents et de vedettes, des lézards et des oiseaux exotiques." J.G. Ballard. Les sculpteurs de nuages de Corail D. Vermilion Sands

Une illustration



Ou tout ce que vous voudrez pourvu que le soleil réchauffe les mots..!

Je suis étonné qu'aucun d'entre nous n'est pas encore répondu par:
"Arrakis...Dune...planette des sables"

Dans Les chroniques de Riddick, une plantte porte le nom de Chrématoria et le porte bien. Par contre on dépasse ici le simple cadre des grosses chaleur d'été.

Psychohistorien.

Quelques extraits du recueil Etat de rêve de Ian Mc Donald :

"Lorsque la journée est tellement chaude qu'elle calcine le bout des herbes du bord de mer en spirales brunes serrées et fait jaillir les fourmis en colonnes trébuchantes sur le sable, la plage est un bon terrain de jeu pour un jeune garçon."

"Dans sa chambre aux murs bleus, sous les six peintures de tournesols, il rêve. Il rêve d'une communauté d'artistes, il rêve des ponts bossus du Japon sous les aiguilles de la pluie, mais avant tout il rêve du bouillant disque solaire.
Dans ses rêves, le soleil lui parle."

"Quel bonheur d'être à Craigdarragh maintenant que l'été est là! Je déclare qu'au moment même où le train a quitté la gare de Kingsbridge je sentais déjà le parfum sauvage du chèvrefeuille et de la bruyère violette sur les pentes du Ben Bulben! Malgré les remontrances du contrôleur, j'ai dû faire presque tout le trajet la tête penchée à la fenêtre, à respirer l'odeur du farouche été."

LA COMPAGNIE DES GLACES

Pas taper je sors...

		Citation : LA COMPAGNIE DES GLACES Pas taper je sors...

pourquoi sortir, une bonne glace en plein cagnar c'est toujours agréable : )

Le monde englouti de Ballard, où la dillatation du soleil a chassé tout ce qu'il restait de population vers les pôles, transformés en mangrove.

Sécheresse de Ballard, où il fait quand même un peu soif !

J'avais pas pensé à çà Lacroute. Bon ben le plombage d'ambiance est raté.

Face aux feux du soleil d'Asimov.
Ne serait-ce que pour le titre...

Kirinyaga, de Mike Resnick. Sous-titre : Une utopie africaine.