Les duos en SF

Je suis tombé récemment sur un vieux roman jaunissant aux tréfonds d'un vieux carton. Sous la plume conjointe de deux auteurs français, Boileau & Narcejac, il portait pour titre "... et mon tout est un homme".

http://www.le-livre.fr/photos/R15/R150025776.jpg

Il a été catalogué "policier". Certes mais c'est aussi de la SF via son thème. Un prisonnier échappe à la peine de mort d'une manière très "scientifique" et pour le moins inattendue. Basta du bouquin et de son thème, c'est au duo que je me suis intéressé en me disant qu'il en existe quelques uns en SF et fantastique.

Pour certains c'est de l'inattendu, pour d'autres du pour la vie via le mariage...le temps d'une vie littéraire totale ou pour les malchanceux une séparation et des romans où sur la couverture il nous manque "l'autre".

Le dernier de ce style me fut Yves & Ada Remy via "Les Soldats de le mer".

Quels autres..?

Alors, voilà ma question: quels écrivains auriez-vous collés à quatre mains et quelles auraient été les raisons de ces proses et idées mêlées.

Perso, c'est sans conteste deux auteurs dont nous avons salué les thématiques communes autour de la perception du réel: Dick et Priest.

Pourquoi pas Huxley et Orwell. Deux écrivains britanniques aux univers dystopiques. Je pense par cette association au meilleur des mondes et à 1984.

Je suis désolé, Jim.
Je viens de me rendre compte que le présent fil fait pour partie doublon avec un récent thread ouvert par toi.
http://www.culture-sf.com/forum/%C3%82mes-s%C5%93urs-et-faux-freres-156940-1

Au départ je voulais ouvrir un fil sur les duos officiels de la SF, de la Fantasy ou du fantastique. Style Richard-Bessière, Sheer & Darlton, Charles et Nathalie Henneberg, etc..!
C'était jouable.
Le thème n'a, à ma connaissance jamais été abordé ici.

Mais j'ai trouvé malin d'y ajouter une question subsidiaire: quels duos fictifs auriez-vous trouvé plaisir à lire..? Et là çà coince car le doublon est là et mon initiative, du moins une partie, doit passer à la trappe.

KGB, désolé je suis aussi, pourrais-tu STP supprimer la dernière partie de mon amorce, soit:

"Alors, voilà ma question: quels écrivains auriez-vous collés à quatre mains et quelles auraient été les raisons de ces proses et idées mêlées.

Perso, c'est sans conteste deux auteurs dont nous avons salué les thématiques communes autour de la perception du réel: Dick et Priest.

Et en corollaire, Harley, je suis désolé aussi, ta pertinente réponse aurait plus sa place sur le fil initié par Jim. Est ce que tu peux translater ton propos en bonne place.

Merci Harley.

De mon point de vue, la question posée ici (« Quels écrivains auriez-vous collés à quatre mains et quelles auraient été les raisons de ces proses et idées mêlées ? ») se distingue suffisamment de celles que je posai dans le mien pour justifier que ce fil existe en propre.

L’écriture à quatre mains, j’imagine que c’est une alchimie délicate, que la combinaison de deux éléments peut tout autant neutraliser leurs qualités que les sublimer…
Si des auteurs nous accrochent, c’est avant tout par leurs singularités, leurs idiosyncrasies.

Sur l’exemple de Dick et Priest : n reproche souvent à Philip K. Dick de ne pas avoir, dans une bonne part de son œuvre pléthorique, assez soigné son écriture (reproche que lui fit notamment… Christopher Priest) ; le Britannique est lui vanté pour la finesse de son écriture « littéraire ».
De ce fait, charger le premier de fournir des idées de fictions et le second de les traduire à l’écrit paraît tentant ; mais le style priestien se prêterait-il aux univers et aux personnages dickiens ? Je n’en jurerai pas…

		lacroute : Au départ je voulais ouvrir un fil sur les duos officiels de la SF, de la Fantasy ou du fantastique. Style Richard-Bessière, Sheer & Darlton, Charles et Nathalie Henneberg, etc..!

Le titre de ce fil est assez générique pour contenir à la fois les sujets des duos au long cours et des paires de rêve.
Et des associations ponctuelles.

Merci pour la redirection.

Merci Jim.

Perry Rhodan. K.H. Scheer et Carl Darlton.

Un nombre incalculable d'épisodes.
Ce n'est pas possible: ils avaient à eux deux plus de quatre mains, mais toute une symphonie de doigts sur le clavier comme chaussures vernies à claquette à un mille-pattes.
Vrais noms...? Pseudos...? Auteurs multiples (j'avais lu quelque chose dans le genre).

J'ai du en lire quelques uns, sans aller très loin dans l'expérience. Par contre les collectionner tous, du moins ceux en FNA est un exercice intéressant; mais si on y rajoute les collections dédiées çà prend une autre tournure.

Pohl et Kornbluth.
Lewis Padgett, pseudonyme de Catherine L. Moore et Henry Kuttner.

Sans oublier les duos pour une nouvelle ou plus :
Harlan Ellison avec La chanson du zombie.
Les deux volumes des Compagnons en terre étrangère d'Andrevon. C'est d'ailleurs là qu'il a commencé à écrire avec Philippe Cousin pour trois recueils.

Olivier

		Citation : Les deux volumes des Compagnons en terre étrangère d'Andrevon.

Autant qu'il m'en souvienne les textes naviguaient du meilleur au vraiment moins bon. Bel exemple ici d'un double-échantillonnage de quatre-mains où l'on sent que l'osmose prenait ou se délitait entre les protagonistes.

En feuilletant un vieux Fiction, je tombe sur une belle critique d’À la croisée des parallèles, recueil de textes croisés de Christine Renard et Claude Cheinisse, par Jean-Pierre Andrevon.

Je vous la recommande vivement : « Christine Renard et Claude Cheinisse, je vous remercie d'écrire. (…) ».

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Un extrait de la 4ème de couverture, signée Elisabeth Gille :

« (…) Et puis, je me suis souvenue de certains textes d'elle et d'autres, de son mari, Claude Cheinisse, que j'avais eu l'occasion de lire. J'ai été frappée par l'extraordinaire coïncidence des thèmes traités par eux, déjà présente avant même qu'ils ne se fussent connus, et puis de plus en plus évidente au fur et à mesure de leur vie commune. Comme si, chacun d'eux gardant sa personnalité propre (Christine sa tendresse, sa poésie, mais sa sauvagerie aussi, Claude sa fidélité à certaines causes, sa férocité parfois, sa sensibilité toujours), ils étaient parvenus à une espèce d'osmose littéraire. (…) »