Les Aventures de Luther Arkwright

Bonjour,
je me permets de vous faire part de la sortie d'un bel album BD de SF.

Les Aventures de Luther Arkwright

Auteur : Bryan Talbot
216 pages N&B, cartonné souple avec rabats, 21 x 29,7 cm
Inclus des sketches par Bryan Talbot, Dave Gibbons, Glenn Fabry et Grant Morrison
20 euros - Sortie le 26/01/2006



Luther Arkwright a un don exceptionnel : lui seul est unique dans le multivers et n'a pas de double dans les différents parallèles. Ajoutez à cela des capacités psychiques hors du commun, et voilà l'agent parfait pour WOTAN, la police interdimensionnelle du parallèle 00.00.00.

Les années 80. Les Disrupteurs, eux aussi conscients de l'existence des parallèles, manipulent depuis longtemps le destin de l'humanité afin d'asseoir leur domination en sous-main. Mais cette fois ils passent à la vitesse supérieure en retrouvant Firefrost, un artefact mythique capable de détruire le multivers. Alors que le chaos se propage de manière exponentielle à travers les parallèles, un seul homme peut encore nous sauver.

Le parallèle 00.72.87. Dans une Angleterre dirigée par le descendant insane de Cromwell et son régime puritain dictatorial, Luther a une mission : provoquer un évènement suffisamment important pour modifier le cours de l'histoire de ce parallèle et faire sortir les Disrupteurs de leur cachette, seule possibilité pour WOTAN de les vaincre...
Bryan Talbot revisite de façon magistrale ce classique de la SF qu'est le thème de l'uchronie ! Il créé de toute pièce un monde où trahison et corruption sont monnaie courante et où les grandes puissances n'attendent qu'un prétexte pour prendre le pas sur les autres. Ce récit épique est parfaitement desservi par le dessin flamboyant et ultra détaillé de Talbot, par ailleurs auteur de "L'histoire d'un vilain rat".

Les Aventures de Luther Arkwright sont considérées comme une œuvre incontournable par des auteurs tels que Michael Moorcock, Garth Ennis, Warren Ellis ou Alan Moore qui en dit : "Une œuvre ambitieuse par son étendue et sa complexité qui demeure unique dans le paysage de la bande dessinée... impressionnant."

Le format 21 x 29,7 a été adopté selon le souhait de l'auteur. Notre version a été réalisée à partir des planches originales remasterisées et est donc de meilleure qualité graphique que celle éditée aux USA par Dark Horse. Le grand format permet enfin aux planches extraordinaires de Bryan Talbot de prendre toute leur mesure.
Pour en voir plus :
http://buzzcomics.net/showthread.php?t=15706

N'oubliez pas qu'il sera en dédicace aux dates suivantes :
- festival d'Angoulême, stand Makassar espace New York : tous les après-midi du jeudi au samedi et (sous réserve) le dimanche matin.
- à la librairie Album Comics à Paris le lundi 30/01 dans l'après-midi.

Peut on déplacer ce post dans les chroniques BD?
PS: bienvenu à toi David-59

Bon, je n'ai pas résisté: je me la suis fait offrir cette BD (que NooSFère qualifie de chef d'oeuvre).
Je la commence ce soir. Je pense que j’en ai pour une bonne semaine car ça a l’air assez monumental.

Mais BOUDIOU ! Que je vais souffrir: à certaines pages le texte est très dense et … vraiment écrit tout (trop) petit. :’-(

Ouais, bon, je ne dis pas que cette BD n'est pas un chef d'oeuvre, mais Noosfere maintenant, je me méfie de leurs avis. Ils ensencent Crépuscule d'Acier de Charles Stross, quand même une ultra méga daube cosmisque.

		Citation : Ils ensencent Crépuscule d'Acier de Charles Stross, quand même une ultra méga daube cosmisque

je trouve ce jugement un peu excessif.

Je persiste et signe. Ce bouquin est mauvais... quitte à lire du pulp, je préfère me plonger dans du Edmond Hamilton. De plus, je le vois vendu comme quelque chose de novateur alors c'est plutôt une régression à mon sens si on excepte le prologue qui est tout simplement la meilleure entame de roman que j'ai lu à ce jour -- et là se trouve sûrement la force de ma déception. Hypérion ou les Banks sont selon moi beaucoup plus novateurs concernant le Space Opera que le Stross. Le pire, c'est que plus le temps passe, plus ma rancoeur envers ce livre augmente.

je suis moins sévère avec ce livre que j'ai bien aimé, même si j'ai préféré la suite (on en a déjà parlé) parce qu'elle est plus solidement construite avec une efficacité proche des romans d'espionnage ou des thrillers à la Forsyth.

Pour la première scène, elle était déjà connue lors de la tentative avortée de sortir ce livre chez Big Engine sous son titre initial de Festival of fools (ce livre est donc plus ancien qu'il n'y parait), c'est probablement pour cela qu'elle ne pas particulièrement impressionnée.

Lire du Hamilton maintenant, il faut quand même s'accrocher.



(Paperback Library, 1964)