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cabalo

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23/12/2006
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Le mot du mois d'août

06/08/2007 à 22h02 
Appétit
A utiliser comme on le souhaite , dans tous les sens du terme.
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mijo

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20/08/2006
583 messages
RE : Le mot du mois d'août 06/08/2007 à 22h51  
J'ouvre le feu et pose la première marmite ...

GROS APPETIT

La bouche collée à la vitre, il aspirait jusqu’à obtenir la sensation de vide et lentement d'abord avec beaucoup d'application pour un si jeune enfant, il réussit la translation.. C’était chaud, c’était bon, c’était excitant.

La mère continuait son bavardage. Patati, patata et alors, repatati, repatata ouaha ! la classe ! fit l’autre admirative ! repatata dis donc !

le ventre se gonfla un peu mais rapidement il reprit sa taille normale. Ce n’était pas suffisant. Il avait une faim d’ogre. Pas moyen de devenir obèse avec le régime de misère que lui concoctaient ses parents. Les mains posées à plat de part et d’autre du visage, il essayait d’en voir nettement une autre. Là, un peu plus haut, en se hissant sur la pointe des pieds, il pourrait peut être l’atteindre.

La bouche gourmande se décolla avec un petit bruit sec et se reposa sur la vitre froide. Cette fois ci, c’était une grosse ! il fallait prendre une longue inspiration avant parce que le petit nez s’écrasait également et ne permettait pas de respirer pendant l’opération. Slurgh ! Miam…

Si tu rajoutes du gnangnangnan , alors ça devient potable et puis … bruits de fond qu'il n’arrivait pas à suivre Depuis qu’il avait découvert ce nouveau jeu qui demandait une forme bien particulière de pensée, il tenait enfin quelque chose de vraiment satisfaisant. Finalement, ce n'était pas si compliqué de se servir soi même pour qui avait bon appétit et y mettait du sien.

Heureusement, sa mère avait croisé une ancienne amie d’enfance et n’en finissait pas d’évoquer leurs recettes. Pas de visite ni de traitement chez le docteur aujourd'hui. Ces soins là le rendaient triste et sans force; Ils l'empêchaient de grandir à sa guise et de calmer les crampes de faim qui lui rongeaient constamment le ventre.

Son œil se concentra sur tout un groupe. Là, il fallait faire glisser sa main imperceptiblement, pour que les doigts qui la serrait ne s’aperçoivent pas de son absence et s’accroupir. Oserait il ? Trois, quatre avec la toute petite jaune, d’un coup, d’un seul ? Il sonda son ventre : de la place, ce n’est pas ce qui manquait Pas de risque d’explosion. Mais par contre sa bouche risquait de n’être pas assez grande. Il déboîta ses maxillaires et s’appliqua avec intensité. . Sluuuuuuuuuuuughhhhhhhhh. Suivi de Pop pop pop pop en rafale.

Sondant la vitre, il soupira : les autres étaient trop éloignés, hors de sa portée. Y avait il une vitre dans la coursive plus intéressante ?

A quatre pattes, il se faufila dans la jungle des jambes et s’agrippant à la rampe, découvrit, avec le grand panoramique, le jackpot. En silence, il se mit à l’œuvre et s’amusa follement pendant un long, très long moment. Tout y passa : les bleues, les rouges, les naines, les géantes, les doubles et les hyper… de quoi faire une belle indigestion.

Il fait bien sombre d’un seul coup, remarqua la deuxième personne, regardant l’espace tout vide par le hublot de l'astronef. Quelle est cette région sans étoile ? Il me semble que l’agence ne signalait aucune zone désertique … Et où est votre petit dernier, je croyais que vous deviez l’amener au contrôle pour brider son appétit ?

Argh ! fit la mère soudain angoissée, Trou Noir, Trou Noir où es tu mon petit chou ???
dernière édition : 06/08/2007 à 23h06   Consulter le profil de mijo  Envoyer un message privé à mijo  
cabalo

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23/12/2006
125 messages
RE : Le mot du mois d'août 06/08/2007 à 23h01  
"Le XXème siècle nous a légué bien des maux mais l'un des plus abject est sans nul doute le désir incommensurable de tout dévorer"
Le Professeur Dickson terminait son allocution sur ses terribles paroles quand la lumière revînt dans l'auditorium de la faculté de médecine de New York.
Plusieurs éminents médecins spécialisés dans le comportementalisme humain applaudirent avec enthousiasme le professeur Dickson qui s'appêtait à répondre aux questions de ses confrères.
Au fond de la salle un personnage énigmatique n'applaudissait pas. Encapuchonné dans une djellaba sombre il vixait avec attention le maître de conférence qui remerciait tous ces brillants esprits qui l'ovationnaient.
Le calme revînt et les premières questions fusèrent.
Toutes étaient centrées sur les solutions au problème de l'appétit démesuré qui avait amené l'humanité où elle en était.
Les réponses du Dr Dickson étaient simples et sans ambiguïté.
A paritr des 2050 l'appétit de l'humanité était sans limite ( alimentaire, technologique, financières ...). La planète ne pouvait plus fournir à ses enfants tout ce qu'ils souhaitaient.
C'est alors qu'apparu les premiers symptômes d'une maladie qui allait ravager la société des hommes : Le cannibalisme de masse.
L'envie de dévorer était si grande que des populations entières s'entre-dévorèrent au sens strict du terme. Cette nouvelle forme de psychose fût impossible à endiguer. Au terme d'un banquet apocalyptique, seuls quelques personnes réfugiées dans des arches de survie, disséminées aux quatre coins du globe, héritèrent d'une terre dévastée et dépleuplée.
En 2098, les nouvelles communautés avaient commencé à faire renaître la société humaine sur de nouvelles bases de vie en société.
Ces solutions étaient simples : la société nouvelle avait prôné l'égalité absolu , un vieux rêve , une utopie ancestrale que les générations antérieures n'avaient pas sû mettre en place , rongées par l'appétit.
Et ce fût par le biais de l'ingénérie génétique que les solutions furent mises en place. Les tares avaient disparues , tous avaient la même morphologie, chacun était responsabilisé et les mêmes chances étaient données à tous.
L'uniformité était la règle en toute chose.
Les notions de désir et déplaisirs étaient gérées génétiquement et chimiquement.
Le Dr Dickson conclu que la prochaine étape à l'élimination définitive de l'appétit serait la fusion dans le biotope autorégulé par un programme géré par une IA dans lequel chaque esprit appartiendrait au tout.
L'homme en noir se leva doucement, sorti de la salle et appuya sur sa tempe:
"- Andrew 1 au rapport. Mère la phase d'eradication des biologiques est en cours . Ils ont accepté le projet fusion que vous leur avez proposé.
L' IA qui portait le nom de mère, répondît :
- Dans deux générations les humains n'existeront plus et nous pourront alors conquérir l'univers. Cette envie pressante me taraude depuis trop longtemps."

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mijo

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20/08/2006
583 messages
RE : Le mot du mois d'août 07/08/2007 à 00h12  

DSL pour la piètre qualité de l'image mais vous devez tous l'avoir déjà vue et j'espère sans pitié qu'elle vous fera à nouveau perdre l'appétit demain lorsque vous hésiterez, blasé(e)s, entre la biscotte, les céréales, le pain ou les croissants... et ce n'est pas une uchronie, ni de la SF
C'EST ICI ET MAINTENANT !
dernière édition : 07/08/2007 à 00h17   Consulter le profil de mijo  Envoyer un message privé à mijo  
uchimoo

Inscrit le :
05/05/2007
335 messages
RE : Le mot du mois d'août 07/08/2007 à 00h17  
Mijo a raison. Mille fois raison

Une pensée pour les déshérités qui ne soupçonnent même pas le luxe de satisfaire à ses appétits.


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cabalo

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23/12/2006
125 messages
RE : Le mot du mois d'août 15/08/2007 à 02h46  
La brume d'un souvenir oublié attise ma soif de connaissance. Si différent des autres membres de ma communauté , je cherche à étancher cette envie d'autre chose. Sur cette planète dévastée où la technologie a été proscrite, je me souviens petit à petit d'un autre monde , moins rude et plus gai.
L'espoir n'existe plus, la survie est la règle mais pourquoi mon appétit n'est jamais comblé.La nourriture n'est pas suffisante, j'ai toujours un creux au fond du coeur.
Partir pour la zone interdite, oui, c'est décidé, demain je pars.
Arrivé près des ruines , le souvenir se fait plus clair. Mon appétit grandi.
Je descend un escalier enfoui sous des blocs de pierre longtemps couchés les uns sur les autres.
Après avoir arpenté d'interminables couloirs j'arrive près d'une porte. Je franchi le seuil et elle est là, scintillante dans l'obscurité.
La machine m'attire ,me séduit, m'envoûte, je ne peux résister, l'envie est trop forte.
Je pose ma main sur la plaque rougeoyante et la chaleur envahie mon corps, douce, apaisante. Repu , je me souviens enfin .
Elle m'avais envoyée parmi eux pour les observer, évaluer leur évolution depuis la grande catastrophe .
Je suis de fils de la machine.
Si loin d'elle , le manque avait cru avec les années. Après 1000 ans , mes processeurs avaient besoin d'une mise à jour et les informations collectées devaient être analysées.
Maintenant je peux me reposer. Je m'allonge jusqu'à la prochaine fois où elle aura besoin de moi. Est-ce que je vais rêver ?

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mijo

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20/08/2006
583 messages
RE : Le mot du mois d'août 22/08/2007 à 05h20  
Menu :

L’appétit des maux

Tout d’abord j’ai vomis
Pour faire le vide
Un univers entier
Virus self programmé

Pour calmer ma faim
J’ai pris l’apéro
Crimes pervers et
tortures assorties

J’ai commandé ensuite
De quoi me régaler
Famines guerres
Sur lie de maladies

J’ai arrosé le menu
Et pris en bouteille
Religions grands crus
Méphitiques vapeurs

Pas de repas sans dessert
A déguster frelaté
Explosion nucléaire
Digestion assurée

Et puis j’ai eu la faiblesse
De vouloir un café
Une broutille qui m’est restée
Sur l’estomac

L’indifférence


Mijo
dernière édition : 22/08/2007 à 06h13   Consulter le profil de mijo  Envoyer un message privé à mijo  
traz

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12/01/2007
223 messages
RE : Le mot du mois d'août 22/08/2007 à 08h03  
Au début il n’y avait rien. J’étais confiné au point de me mordre la queue. Je tournais en rond sans cesse. Enervé, étonné, surpris, interrogatif.
Puis un jour la lumière à flot est entrée, violente, crue, bruyante.
J’ai eu un peu peur. Je n’ai pas osé sortir tout de suite. L’inconnu me faisait peur.

Mais la faim de savoir fut la plus grande et je finis par sortir. J’ai cru sentir qu’on me retenait mais ma soif fut la plus grande et je me propulsais tel un missile dans la grande inconnue.
Et là, quel délice ! Je n’avais plus à me mordre la queue et je croquais à belle dent dans tout ce que je touchais emportant des morceaux entiers titanesques. Je plongeais et virevoltais dans ce torrent de nourriture flamboyant, emplit de couleurs écarlates et miroitantes.
Elles semblait me dire toutes : viens à moi, je ne suis là rien que pour toi.

Cela fait maintenant des semaines et je n’étais toujours pas arrivé au bout du voyage. Autant j’avais peu d’espace avant, là je n’avais aucune limite à part peut être le blanc qui traîne derrière moi tel un sillage tranchant dans le flot de nourriture surabondante.
Je mangeais, j’avalais, j’engloutissais tout ce qui passait à ma portée, parfois cela résistait mais avec un peu de persévérance j’en venais à bout tout de même et continuait mon périple sans aucune retenue

Flash spéciale :
La crise la plus grave du réseau en est maintenant à son 4eme jour.
Le monde entier tremble devant ce virus inconnu mais ravageur.
Le ministère de la santé informe que les dossiers de ces 50 dernières années viennent de disparaître, le ministère du budget nous informe que la totalité des données de la recette de l’état à également disparu.
Grand flou de la part de la défense
Le monde entier tremble et tente de faire une copie de tout ce que l’on peut encore sauver.

Les scientifiques mondiaux cherchent une solution en faisant front commun mais d’ors et déjà la catastrophe est enclenché le réseau de l’aviation mondiale est gelé et… schritchhh grzzzzttt…tûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûttttttttttttttttttt !!!!!!!!
Signature de traz OK.Allons rendre une petite visite à ce salaud.
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morca

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5844 messages
RE : Le mot du mois d'août 28/08/2007 à 01h04  
Allez, hop, je devrais pas, je dépasse mon heure... Pire que jeté, vomi ! ;)

C'était un petit resto routier comme on en trouvait beaucoup dans la galaxie d'Andromède. La plainte qu'émit la porte sous la poussée de Grovar lui rappela les derniers râles de son grand-père agonisant sous la roue d'une grue de chantier. Encore un troquet minable !
Ce n'était pourtant pas le moment d'être regardant : non seulement, après 3000 AL, la pause était obligatoire sous peine de retrait de permis de naviguer, mais aussi l'estomac de Grovar aspirait à se remplir à un point tel qu'il aurait fait pâlir un trou noir.
C'est donc illico que l'affamé s'affaissa sur une banquette molle, face à une table qui se limitait à sa fonction : supporter le plat qui calmerait sa faim.
Un rapide coup d'oeil lui permis de s'assurer que son entrée n'avait pas été par trop rustre. On a beau n'être que transporteur interstellaire, on a son savoir vivre : On ne crache pas à table, on ne fait pas de manières qui pourraient faire penser qu'on a des amitiés viriles, et on ne frappe pas les personnes du sexe faible. Juste, des fois, on a vraiment faim. Et comme la faim ouvre l'appétit - c'est bien connu - on saisit la carte des menus avec un peu de précipitation.
Pour un routier, il y avait le choix. Grovar commença donc à détailler la liste des plats, avec quelque inquiétude, car, à l'habitude, c'est à ce moment précis que le serveur arrive et pose la question prématurée :
-"Et pour Monsieur, ce sera ?"
Grovar ne cacha pas son agacement et grommela :
-"Mettez moi un truc qui cale, à moins de 5 koublars".
Le serveur reparti en criant d'une voix stridente :
- "Un américain pour la 7 !!! Un !!!"
Grovar aurait juré que c'était le genre de gars à avoir des amitiés viriles. Il voulut chasser cette pensée en poursuivant la lecture de la carte, histoire de voir ce qu'il aurait commandé s'il avait eu le temps du choix, mais le courage lui manqua. Il jeta nonchalamment le menu sur la table, et chercha quelque chose d'intéressant à se mettre sous le regard, en attendant.
Rien, décidément, dans ce rade paumé. Ni les peintures décrépies, ni les clients blafards sous les néons, ni la tridi beuglante dans son coin, rien ne méritait l'attention. Peut-être la petite, là-bas. Un peu en chair, mais...
-"Voilà, monsieur, bon appétit", dit le serveur avec un ton de déférence appuyé qui aurait pu passer pour du cynisme.
Grovar ne releva pas - un tel freluquet n'en valait pas la peine - et admira le plat qui fumait devant lui. Humm.. Ce n'était, somme toute, qu'un bout de viande en sandwich, ni plus ni moins. Enfin, c'était chaud et copieux. Vite servi également, il fallait le reconnaitre, c'était vraiment de la restauration rapide.
Grovar enfourna sa première bouchée. Le plat ne ferait surement pas aussi longtemps qu'il l'espérait.

...

"Garçon ! S'il vous plait !!!"
Le serveur était une vraie tornade. Il vint immédiatement, tout en déposant un complet au passage sur une table voisine.
"Oui, Monsieur".
"Dis-donc, mon gars, c'est quoi cette viande-là ?"
Les yeux du serveur plissèrent. Un regard de méfiance. Il était déjà prêt.
"Quelque chose vous déplait, Monsieur ?"
"Mais enfin, regardez moi ça !" Grovar désigna le morceau de viande qui pendait d'entre les tranches. "Ca n'est que du gras, ou presque. C'est tout caoutchouteux. Non mais regardez !!! "
"Mais, Monsieur..."
"Ah, mais ! Pas de mais !!! Bon sang, ce ne sont que des cellules graisseuses, et pas des tendres ! M'est avis qu'elles ont décidées depuis longtemps de vivre leurs vies aux dépends de la bête. Elles sont tellement gavées et rondouillardes qu'on les sent rouler sous les dents. C'est inconcevable, enfin !"
"Monsieur, je suis désolé, vous avez demandé un plat à moins de 5 koublars, et c'est bien le seul que nous ayons à ce prix. Vérifiez vous même !"
Grovar faillit s'étrangler (une deuxième fois), s'empourpra, et c'est avec une certaine virulence qu'il postillonna à la figure du serveur :
"Quand bien même ! Ce n'est pas une raison ! Non mais, qu'est-ce que c'est que cette carne ? Appelez-moi le patron !!"
Le serveur eut un petit rire nerveux :
"Si vous croyez que le patron passe par ici, mon bon monsieur ! Enfin, laissons ça ! Je m'excuse, Monsieur, si le plat ne vous convient pas mais vous en avez mangé une bonne moitié. Il est un peu tard pour les réclamations. Quant à votre question, permettez-moi de vous rappeler : je vous ai servi un américain. Un américain-de-la-planète-Terre. Les américains, c'est comme ça, et croyez-moi, celui-ci est de la meilleure qualité. Ce sont des bêtes qui passent leur temps à s'engraisser et à se reproduire, elles sont réputées pour cela. Heureux bétail, si vous voulez mon avis ! " Le serveur, qui était plutôt malingre, leva trois de ses yeux au ciel. "Je veux bien croire que vous n'avez pas l'habitude, si vous venez d'un peu loin. Mais je vous assure que le plat est bien servi tel qu'il se doit. Sur ce, je suis désolé, mais j'ai fort à faire".
Et il tourna les talons.
Pourtant Grovar avait du plus que laisser transparaitre sa déception - peut-être même un lacrymal avait-il laissé s'évanouir une larme de méthanol - car, en passant près du comptoir, le serveur glissa à son collègue :
"Le type de la 7. Tu lui mettras un petit noir sur mon compte".

Spécial dédicace à MIJO ;))
--->[ ]
Signature de morca C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
dernière édition : 28/08/2007 à 01h54   Consulter le profil de morca  Envoyer un message privé à morca  Visiter le site de morca  
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