Le "maux" du mois de mai: Grippe

L'occasion est trop belle...

3 août 2009 : Flash info : le ministère de la santé déclare l'état d'urgence...
Tous pensait que l'épidémie de grippe mexicaine avait été circonscrite et maîtrisée. Les seuls cas de décès recensés, l'avaient été au Mexique.
La communauté scientifique se satisfaisait de la promptitude avec laquelle elle avait jugulé la crise.
Jusqu'à ce jour du mois de juillet où la Corée du Nord avait alerté la Chine sur une épidémie de décès sans précédant sur son territoire. Des biologistes chinois étaient partis faire des analyses et avaient identifié une souche mutante de la grippe mexicaine mortelle à 95%.
Trop tard, il était trop tard.
Le temps d'incubation était exceptionnellement long et la diffusion mondiale déjà avérée.
Les premiers cas de décès apparurent dans le reste du monde à la fin du mois de juillet.
La fin de la société telle que nous la connaissions était amorcée.
Le mois d'août allait être chaud, très chaud.

Ah, la grande frayeur post-moderne : qu'est qui va bien pouvoir nettoyer le monde de toute cette humanité... La guerre, les extra-terrestres, le changement climatique... ah, la pandémie ! Un thème sympathique sur ce sujet, qui tient à la fois des défauts de la modernité et des épidémies du passé...
Bien, j'essaierai de trouver un truc...

Grippe mexicaine.
Grippe espagnole.
Le vrai complot mondial n'était pas judéo-maçonnique. Il est hispanique.
Hélas le monde le découvirrt trop tard.
Le roi d'Espagne fut déclaré Empreur de la planèe Terre très peu de temps après la grippe argentine.

L'Empire n'a jamais pris fin.
Après avoir envoyé respectivement Jésus, Palmer Eldritch, Les Space Girls puis Laurent Ruquier, voilà qu' IL nous envoie la Grippe Porcine.
Espérons que la race humaine s'en sorte sans trop de séquelles, cette fois.

(je poursuis et je mixe un peu ^^)

Une détonation.
Paul se précipita et enfonça la porte du bureau de Santos. C'était, bien sûr, trop tard.
Il s'approcha du corps qui gisait sur le ventre. Il ne le retourna pas : voir une tête sans visage - ce spectacle n'avait rien de tentant.
"Bon sang, Santos, gémit-il, nous en avions parlé si souvent . Nous étions parfaitement d'accord. Tout était clair. Ils ne s'en sortiraient pas. Ils étaient trop nombreux et jamais ils n'auraient accepté de diminuer leur nombre rationnellement. Procréer, bon dieu, ne pouvaient-ils s'arrêter de procréer un jour. Santos, merde, nous savions que nous avions raison. C'était le bon choix, le seul pour éviter la véritable horreur."
Paul jeta un dernier regard sur Santos, puis aperçu la Laurona encore fumante.
Après tout... un de plus, un de moins.

Morca s'y met aussi : massacrer les personnages de ses histoires, c'est grisant. ^^

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Chez son médecin de travail, un jeune bonhomme employé à la FMU Corp. se présente devant la pulpeuse Melle Scarlatine, diplômée de la FMU.
"
- Vous avez l’air déboussolé Monsieur, je peux faire quelque chose pour vous ?
- J’ai des carences et ca pâtit sur mon efficacité au travail, j’ai commencé à arrêter d’éternuer le mois dernier, mon nez a alors cessé de couler, et je ne sens plus ma tête. Je dors moins longtemps qu’avant. Tous les matins, je me frappe le crâne contre un mur pour retrouver le bourdonnement familier de mes oreilles et la douce fièvre sur mon front.
- Vous prenez déjà un traitement?
- Non, je suis fait de bonne souche virale. Aujourd’hui, je suis inquiet. Mes joues sont rubicondes … on m’appelle « feu rouge » au bureau : j’ai mauvaise mine, c’est sûr.
- Vous avez senti un aggravement ces derniers jours ?
- Oui, mon cœur ! mon cœur… fait une mélopée régulière, cadencée, rythmée... Plus d’embardés, j’ai l’encéphalogramme triangulaire. Et je ne tousse plus, si bien que ma luette disparait peu à peu au fond de ma gorge.
- Faites moi voir ça, ouvrez la bouche et faites « ahhhhh », s’il vous plaît.
- aAAAAAAAAAHHH !!
- Je vois. Je vois. … vous connaissez le dicton « Petite luette,… » …
- …
- Bon… et vous avez des désagréments aux toilettes ?
- Oui, c'est-à-dire, mon urine vire au jaune et je vais à la selle beaucoup moins souvent, et quand bien même l’envie me prend, ca fait un gros « plouf ». Plus de froufrous, et ca ne fait plus des « splash ».
- Ah. Votre santé semble effectivement fragile, je vais vous prescrire une grippe espagnole, ou une grippe porcine, c’est ce qu’on a de mieux en ce moment. Pensez à demander un générique moins cher à l’officine : « H1-N1 » ou « grippe mexicaine ».
- La période d’incubation n’est pas trop longue ?
- C’est fluctuant, je vous conseille un moindre repos, et de suivre rigoureusement les directives de l’ordonnance, et vous serez opérationnel bientôt, j’espère. Pour le moment, je dois faire remonter à la direction de vous mettre en chômage technique."

Un mois plus tard, notre agent de terrain de la Fabrique des Maladies Universelles s’est remis au travail en bonne condition : pas très fringant, courbaturé, et contagieux.

Oh-oh ! Une inversion inattendue ! Bien joué ^^ !


Edit tardive : je ne connais pas le proverbe, c'est quoi en fait ?... :P

- Les superpouvoirs de guérison/régénération ne sont plus ce qu'ils étaient :
la première du film Wolverine a dû être annulée à Mexico...

- si le virus avait été félin, ç'aurait été pire : d'éminents scientifiques témoignent.

Edit : "Oh-oh ! Une inversion inattendue ! Bien joué ^^ !" : +1

Merci.

		Citation : Une inversion.

tiens donc, curieux, je suis entrain de lire Inversion de Evenson. L'inconscient me joue des tours...

Super BdN.
Dommage que je n'ai pas de collègue francophones, je ne sais pas trop à qui le montrer.

Très original.

Tu devrais le soumettre à publication, mais je ne sais pas trop où...

Merci Bull. ^^

publication? ohOH ^^... CSF, cest déjà bien le fun comme ca !

La pulpeuse Melle Scarlatine de la FMU t'offre une bonne binouze.


Elle a rangé son stéthoscope. ; )