L'Abécédaire SF nouveau est arrivé

C comme Couvertures et Collections.
Celles d'antan me faisaient rêver, la plupart de celles d'aujourd'hui ne remuent rien en moi, surtout quand elles tapent à côté de la cible par leur neutralité, leur facilité, leur manque de recherche.
J'avais déjà eu un coup de gueule sur le sujet.
Fin d'année 2016, heure des bilans: j'ai acheté 10 fois moins qu'en 2015. Rien ne me tente, ou peu; l'aspect premier, celui de l'illustration de façade m'a fait souvent refluer sans même souvent lire la 4 de couv; pire même je suis passé à côté sur les étals et seuls CSF ou autres, ainsi que la presse spécialisée, m'a ramené à certains titres.
Mais le moment de grace était passé, celui qui ouvre le porte-monnaie à tous les achats compulsifs.

C'est triste à dire, mais je suis hélas d'accord avec toi.
Heureusement, il y a des collections qui nous rappellent que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe (en ce moment), notamment Kvasar au Bélial (le recueil d'Andrevon est sublime) ou Intégrales chez Mnémos (Ruellan, Effinger, Zelazny).

Chaque éditeur voit midi à sa porte, mais le lecteur, au final, est, grâce à ses achats et à cause de ses réticences le seul maillon qui fait la pluie et le beau temps...
Alors, maintenant, on peut m'avancer qu'une belle illustration çà se paie et que le lecteur paiera: ben non, si c'est trop cher, j'achète pas.

C pour Casterman avec la collection "Autres temps, autres mondes" - Anthologies cartonnées qu'il m'a fallu car elles étaient cher, après emprunts en bibliothèques municipales ou d'entreprises, attendre le marché de l'occasion pour en posséder quelques unes dont une dont le titre m'a fait toujours rêver:

Bateaux ivres au fil du temps

C comme Close encounter, un sketch (en VO) du Saturday Night Live sur le thème de l'enlèvement par des extraterrestres (plus ou moins bien intentionnés...) et où les acteurs ont bien du mal à garder leur sérieux.