Engouements passagers

Passent les lectures, passent les auteurs.
Nous nous emballons pour certains, en abandonnons d'autres sans un regret.
Et il y en a qui nous font croire qu'on va avoir plaisir à les lire pour loooongtemps mais à qui nous n'accordons aujourd'hui guère d'attention.

Quels sont ces auteurs, pour vous ?
Avec le recul, sauriez-vous dire ce qui motiva votre coup de coeur d'alors et, à l'opposé, ce qui vous fit décrocher (changement d'orientation d'une oeuvre, baisse de votre taux de satisfaction, concurrence d'autres écrivains...) ?

Cas particulier pour moi : celui de Dick.

Je l'ai tellement lu à une époque que j'ai du mal depuis quelque temps à bien me replonger dedans, voire à me replonger tout court.
Ca n'a rien à voir avec une déception, mais je me suis à ce point empli de ses oeuvres que l'effet dure encore et que je préfère m'en passer pour le moment.
Souhaitons que ça revienne plus tard car je ne pense vraiment pas que cet auteur soit à ranger dans la catégorie déceptions/passons à autre chose.
Hélas, pour le moment, on pourrait le croire.

Ca va, je ne suis pas trop hors-sujet au moins ?

Dick aussi pour moi. A une époque j'avais acheté au moins une quinzaine de ses ouvrages... Pour n'en lire que les principaux. Ensuite j'ai laissé tomber par peur de la répétition. Et puis j'ai découvert d'autre auteurs. Et puis Dick est un auteur pas toujours évident à lire.
J'y reviendrais peut-être.

Certain auteur lu plus jeune tel que Asimov, Vance, U. Le Guin ou bien encore P J Farmer.
Certain m'ont lassé, d'autre ne correspondent plus à ce que je recherche (trop leger, trop acces "aventure"), mais je ne peut pas vraiment dire qu'ils m'ont deçu, ils ont juste fait leur temps (vis à vis de moi, et non forcement dans la SF en général)

J'ai plutôt la tendance inverse : je me laisse toujours quelques livres de coté d'un auteur que j'ai aimé, histoire d'avoir encore quelque chose à me mettre sous la dent.
C'est le cas de gens comme Delany, Berthelot, Priest, Dick, Ballard...

J'ai eu une période Dan Simmons avant de m'éloigner par déception sur la qualité des oeuvres récentes : trilogie hard-boiled (pas terminée), Ilium (de très bons moments mais aussi des passages lus en diagonale), Les chiens de l'hiver (amha moins bon que son prologue Nuit d'été et encore moins si lu indépendamment)...

		JC : (...)ils ont juste fait leur temps (vis à vis de moi (...)

Dans mon cas,
Bradbury rentrerait dans cette catégorie : lu abondamment dans ma jeunesse SF, plus immédiatement accessible par ses thèmes sur l'humanité, les sentiments, plutôt que la technologie, sociologie, métaphysique...

		Olivier : (...)je me laisses toujours quelques livres de coté d'un auteur que j'ai aimé, histoire d'avoir encore quelque chose à me mettre sous la dent (...)

ça m'a l'air d'une bonne idée; encore faut-il savoir se montrer patient.
(Dans un but assez semblable, je m'étais lancé dans un cycle Robert Silverberg parce que, vue la taille de sa production, j'étais assuré d'en avoir pour un bon moment à le lire.)