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02/09/2004
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RE : Daniel Walther
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02/05/2007 à 12h08
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Un passage d'une nouvelle, où l'italique semble être une hallucination :
"N’importe quoi… Je me demandai, mâchonnant toujours le filtre de ma cigarette inutile, à quoi pouvait ressembler une telle fête.
ET :
Je vis un essaim de femmes saoules de musique et de bruit. Cassées en deux, ces fragiles guêpes de mon imagination, mimaient d’avance le coït tandis que les hommes indistincts s’agitaient d’avant en arrière (et d’arrière en avant) - pour singer le rythme élémentaire de l’amour… Je vis des nègres fous, vêtus de peluches, de plumes et de mort, avaler de mortelles goulées d’alcool et d’acides, des centaines de musiciens battre leurs tambours, griffer leurs inévitables guitares jusqu’au sang… des milliers de corps penchés aux fenêtres dans un équilibre précaire. Je vis des chiens affolés fuir entre les pieds des danseurs.
Je vis des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants s’abrutir et hurler pour oublier qu’ils avaient faim dans leurs favellas, mais l’homme aux lunettes noires prononça un autre nom. "
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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