Conseils de lecture pour Néophyte en SF..

		Citation : Dorsaï de Gordon R. Dickson.

C'est pas mal, en tout cas moi j'aime bien :) Cela dit, j'avoue avoir un petit penchant pour les Opta/GalaxieBis.

Bon, il faut aimer la SF militaire (je n'ai pas dit militariste) mais ça se lit bien et les scénarii sont plutôt bien ficelés. Et puis pas d'apologie du métier des armes, mais plutôt de l'aventure tout en suggérant une reflexion de fond sur la nature intrinsèque belliqueuse de l'espèce humaine. Donc je recommande! En particulier les 2 premiers: Dorsai et Pour quelle guerre?

Je te conseille de faire un tour sur ce site : www.cafardcosmique.com. Là, tu trouveras "la bibliothèque idéale" (40 ouvrages), pour commencer en SF. Sinon, bienvenue au club!

Hypérion et La chute d'Hypérion
le must du genre.
La suite (Endymion) est par contre dispensable;

La trilogie des Guerriers du Silence (Pierre Bordage) est également excellente.

Me vient tout d'un coup une idée (attention accrochez vous elle ne sont pas frequentes) les space opera serait-il quelque part lié à la science fiction d'utopie?
J'entend pas la: Qui dit plusieur planettes/mondes dit plusieur sociétés évantuellement comparées et dit donc laquelle est la mieux (hum...dsl)

N'est ce pas.......logique?
Y a t'il du fond?

Psychohistorien.

Phychohistorien dit : "Me vient tout d'un coup une idée (attention accrochez vous elle ne sont pas frequentes) les space opera serait-il quelque part lié à la science fiction d'utopie?
J'entend pas la: Qui dit plusieur planettes/mondes dit plusieur sociétés évantuellement comparées et dit donc laquelle est la mieux (hum...dsl)"

oui, je suis d'accord avec toi, c'est une bonne idée. Si on déplace les problèmes des sociétés humaines vers des mondes u-topique, cela permet de faire, en quelque sorte, table rase, de déployer l'imaginaire du lecteur, qui ainsi obtient le recul nécessaire à la comparaison dont tu parles. C'est ce qu'a fait Voltaire avec "Zadig". Car le lieu u-topique n'existe nulle part, mais est forcément dans un rapport analogique avec celui que nous connaissont. On peut donc comparer, non seulement les mondes des Spaces-Operas entre eux, mais aussi avec le monde que nous connaissons, et grâce à celui-ci.

Tout dépend des limites que l'on donne au (sous-)genre de l'utopie. Si je vous suis, star6 & Psychohistorien, on pourrait aussi y classer quasi toute l'anticipation ! Il me semble qu'il serait bon de réserver les termes d'utopie (et de dystopie) aux romans qui utilisent cette forme pour présenter / soutenir une thèse sur ce que devrait être la société idéale(ment bonne ou mauvaise).

Ceux que le sujet intéresse et qui ont envie de travailler beaucoup dessus sont invités à l'Atelier...

C'est sûr que c'était une question bien vague surtout si on considère la sémantique de la SF, mais cela ne veut pas dire qu'il faut se gêner pour l'exhaustivité de la liste qui se doit d'être longue : continuez, merci !

Mais s'il fallait précier, alors je dirais que les ingrédients majeurs pour un bon Space-op (à mon goût) :

-la quête, l'enjeu : ce pourquoi les forces seront en présence (au moins) à la fin : Le Graal.
-les moyens : pas de hasards trop coïncidentiels ou d'intervention divine dont on ne connait les sens.. des outils pas trop magiques et si possibles sur fond scientifique (Asimov en était..)
pas de faille temporelle permetant un retour dans le passé non plus; le présent s'écoule plus ou moins vite, certes, mais toujours vers l'avenir.. dans le cas contraire on fait face à une impossibilité de principe..(à mon sens)
-(pour avoir un Space-op quand même) : plusieurs voyages nous amenant à chaque fois dans un autre univers.. là je ne peux pas disséquer un style parfait de composition, les descriptions ne doivent apparaitre ni nécessaires, ni trop longues, quant à la psychologie des persos, je ne vois pas de standard non plus..


Ainsi ne parler dans ce forum que de romans ayant passé l'analyse des moyens mis en jeu pour arriver à terme, en évoquant éventuellement la quête du livre si elle est révélée assez tôt dans l'intrigue, enfin du moins le premier enjeu..

Ne lésinez avec vos avis..

Au regard du post précédent J'en rajoute deux:
La guerre éternelle de Haldeman. Mais attention pas les deux autres.
Et un petit francais:
Aucune étoile aussi lointaine de Lehman.

Et après on pourra reparler de la notion de faille temporelle ou d'écoulement du temps dans un S'pace op

Nota retour dans le passé par rapport à un même présent :
tout est une question de référenciel, un temps est un présent écoulé qui marque la rupture et forme ce qu'on appel passé, par rapport à ce présent là.
Ainsi tout ce qui a pu se passer jusqu'à présent et qu'on aurait pu vivre au même instant est en rupture avec tout ce qui peut s'écouler, et former ainsi le futur.
En revanche,
à des "vitesses" bien plus grandes, le photon se fait onde et là, étant un plusieurs endroits en même temps, son temps s'arrête,
dans une certaine mesure,
certes,
ainsi en se rapprochant de la 'zone de non-retour' d'un trou noir, l'astro-voyageur voit son temps être une éternité par rapport à ce qui peut se passer autour, s'il parvenait à en sortir après 10 min à très haute vitesse,
il pourrait revenir bien des années plus tard, et consistuer ainsi une certaine mémoire du passé dans le monde où il retourne, mais en aucun cas revenir au passé qu'il a connu,
de même s'il y retourne ou s'il s'approche d'une autre : faille temporelle, il sera toujours quelques mêmes années-lumières plus loin..

ARNm,

Ah bon !