Connie Willis

Bonjour,
Je n'ai pas encore lu la moitié de "Sans parler du chien" que je l'ai déjà adopté (pas le chien...) ! Quelle verve, et surtout quel humour ! Difficile de ne pas se trouver de points communs avec le pauvre narrateur... Quelqu'un a-t-il déjà lu ce roman ? Qu'en avez-vous pensé ? Les autres ouvrages de Connie Willis sont-ils du même acabit ?

Du même auteur, "le grand livre est excellent" , toujours très agréable à lire, le sujet est plus sombre néammoins.
Mais si tu a aimé "sans parler du chien", ce roman est pour toi :))
J'ai trouvé son dernier roman en Irlande, mais je ne l'ai pas encore lu, comme il est en anglais, j'attends d'avoir un peu plus de courage :))

Cela fait maintenant un peu plus de trois ans que notre grand KGB a posé cette question.
Je doute qu'il attende encore des réponses, mais néamoins, au vue de l'inflation culturelle qu'à connu ce site depuis lors, je suppose que certain(e)s seront à même de répondre. (Sandrine est attendu mais aussi Lisbei qui a ma connaissance a lu plusieur livre du bonhomme)
Pour ma part je ne connais point cet auteur, mais, ne serait-ce que par curiosité, je suis également preneur d'avis et d'info...

Le "bonhomme" est une bonne femme, en fait ;-)... Personnellement, j'ai beaucoup aimé Le grand livre, original et touchant sur le thème du voyage dans le temps, où une étudiante en histoire se retrouve par erreur envoyée dans une année de peste en Angleterre, sans savoir si elle pourra retourner dans son temps d'origine.

On retrouve l'un des personnages dans Sans parler du chien, que j'aime beaucoup pour son humour et ses clins d'oeil à Jerome K. Jerome, qui me fait hurler de rire.

On en retrouve aussi 2 personnages dans Les veilleurs du feu, l'excellente nouvelle qui donne son titre à un recueil de qualité assez inégale.

Les amateurs de cinéma apprécieront probablement Remake. En ce qui me concerne, ma culture cinématographique est trop infime pour que je profite des nombreux clins d'oeil qui le parsèment, mais j'ai quand même bien aimé ce très court roman. Cela dit, c'est pour les fans, dispensable pour les autres.

Que je sache, son dernier roman paru (en VF, du moins) est Passage. Plus ambitieux que les précédents, il s'attaque à la question des NDE (en français Expérience de Mort Imminente) et de ce qu'on voit au moment de mourir. J'ai mieux aimé à la 2e lecture qu'à la 1ère, même si je persiste à penser qu'il y a des longueurs. Le style de Willis, notamment dans la création de personnages, arrive quand même à faire passer un sujet délicat. Personnellement, je l'ai trouvé à la fois + ambitieux, + original, et mieux abouti que l'infiniment plus connu Thanatonautes, de Werber, mais il est incontestablement moins "tapageur". D'ailleurs, il faudrait que je le chronique...

Tout ça AMA, of course !

		Citation : plusieurs livres du bonhomme

Tu veux dire bonne femme, hein ? Sinon, Le grand livre est effectivement un très grand bouquin, dont Sans parler du chien reprend l'univers si j'ai bien saisi ; je ne l'ai d'ailleurs pas encore lu, tout simplement car je n'ose pas m'y attaquer vu qu'il trône en VO dans ma pile à lire, et que j'ai entendu dire qu'il était assez dur d'accès dans la langue de Shakespeare.

		Cyril a posté en même temps que moi : Sinon, Le grand livre est effectivement un très grand bouquin, dont Sans parler du chien reprend l'univers si j'ai bien saisi

Oui : on y retrouve un personnage (le Pr Dunworthy), et le concept de la machine à voyager dans le temps. Et non : les 2 romans se lisent très bien séparément, et Sans parler du chien ne constitue en rien une suite du Grand Livre. Bon courage pour le lire en VO, Cyril !

Et voial KGB t'as eu une réponse 1101 jours plus tard..! Alors, heureux?

en ce qui me concerne, Connie Willis est une maitresse du récit court option humour, dont le rattachement à la SF est parfois discutable (In the late cretaceous, At the rialto...).

Je me régale donc avec ses recueils de nouvelles (Les veilleurs du feu, Miracle, Imposible things) bien plus qu'avec ses romans qui, en ce qui me concerne, tirent un peu à la ligne (surtout Passage qui, avec ses 780 pages en VO, est un véritable pavé).

J'ai aussi une affection particulière pour ses novellas comme Bellwether ou Uncharted territory, malgré le fait que ses derniers textes sur ce format Inside job (malgré une nomination aux nébula) ou Just like the ones we used to know m'aient plutôt déçue.



(Bantam Spectra, 1999, couverture de Stephen Youll)



(Bantam Spectra, ?, couverture de Dinyer)



(couverture superbe, mais sans aucun rapport avec le texte de Willis)